Ce lundi matin à Buvilly, dans le Jura, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus pour un incendie dans une maison d’habitation de 150 m², rue de la Colombière. Grâce à leur action rapide, le feu a été contenu, évitant sa propagation. Seize pompiers ont été mobilisés.
La RN57 sera fermée dans les deux sens entre 21h et 5h, dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 novembre, sur la voie des Mercureaux à Besançon. La DIR Est procédera à des contrôles de sécurité dans les tunnels. Des déviations seront mises en place.
Entrepreneur et producteur de spiruline, Vivien Desgrange annonce sa candidature aux municipales des 15 et 22 mars prochains à Fontain, dans le Grand Besançon. À la tête de la liste « Agir pour Fontain », il veut redonner un nouvel élan à la commune, avec une équipe ouverte et engagée. Objectif : relancer les projets locaux, valoriser le patrimoine et renforcer le lien avec Grand Besançon Métropole. Les personnes, désireuses de s’investir au sein du collectif, peuvent envoyer leurs idées, suggestions ou leur souhait de participer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La gendarmerie de Valdahon signale une hausse des cambriolages, notamment entre 16h et 20h. Deux faits ont été recensés la semaine dernière à Vanclans et Hautepierre-le-Chatelet. Les habitants sont invités à sécuriser leurs domiciles et à signaler leurs absences via l’Opération Tranquillité Vacances. Les personnes qui souhaitent faire appel aux forces de l’ordre peuvent s’inscrire via les liens suivants : lien cambriolage ou lien opération tranquillité vacances
Les pompiers sont intervenus ce lundi matin à Geneuille pour un accident impliquant trois voitures. Les trois personnes concernées sont indemnes et ont été laissées sur place. La circulation a été réduite à une seule voie pendant l’intervention.
Ce lundi 17 novembre, l’Assemblée départementale du Doubs s’est réunie pour examiner la décision modificative n°2 (DM2) du budget 2025, dernier ajustement de l’exercice en cours, et porté une réflexion sur l’exercice comptable de l’année prochaine.
Une opposition qui dénonce un manque de cohérence fiscale
Lors du débat d’orientation budgétaire pour 2026, Magali Duvernois, conseillère départementale d’opposition, élue dans le Pays de Montbéliard, a livré une intervention incisive. Elle a dénoncé une approche trop technique du budget, estimant que la crise financière des collectivités est avant tout politique, appelant à une réforme fiscale plus juste et redistributive.
Reportage : Magali Duvernois
Des inquiétudes sur la jeunesse et la culture
Enfin, la conseillère d’opposition a exprimé ses craintes quant au désengagement de l’État vis-à -vis des associations, notamment dans le cadre du projet de loi de finances 2026 qui prévoit 250 M€ de coupes pour le secteur associatif. Elle redoute que les collectivités soient contraintes de compenser ces manques, notamment via des dispositifs comme le Cap Jeunesse, instauré par la majorité départementale actuelle. Elle a conclu en évoquant la politique culturelle du département, s’interrogeant sur la programmation de la Saline royale, en lien avec les deux SMAC du territoire, implantées à Besançon et Audincourt.
Reportage : Magali Duvernois
Le Département du Doubs a lancé ce lundi ses travaux sur le budget 2026. Objectif annoncé : garder une gestion solide tout en continuant à investir pour le territoire, malgré des recettes incertaines et des charges imposées par l’État. Le vote du budget primitif interviendra à la mi-décembre.
Des dépenses maîtrisées depuis plusieurs années
Depuis trois ans, le Doubs surveille de près ses dépenses de fonctionnement (salaires, services, aides sociales…). Il dépense moins par habitant que la moyenne des autres départements. Résultat : « le Doubs a mieux résisté que beaucoup d’autres à la baisse de l’épargne publique ». Quand certains départements sont en difficulté financière, le Doubs garde des marges de manœuvre, nous indique-t-on.
Des recettes instables : TVA gelée, impôts immobiliers incertains
Le Département dépend en grande partie d’une part de TVA, gelée en 2025 par l’État, des droits de mutation (DMTO), c’est-à -dire les taxes payées lors d’une vente immobilière, très sensibles au marché, et des dotations de l’État, qui peuvent évoluer chaque année. Ces éléments rendent difficile la construction d’un budget fiable à long terme.
Des coûts imposés et mal compensés par l’État
Certaines dépenses ont augmenté fortement depuis 2022, notamment le RSA ou d’autres prestations sociales revalorisées au niveau national. Sur 96 millions d’euros de dépenses supplémentaires, l’État n’a compensé qu’environ un tiers. Le reste est donc payé par le Département.
Investir pour le territoire : collèges, routes, accompagnement des communes
Malgré les contraintes, le Département souhaite continuer à investir fortement, par exemple pour rénover les collèges, sécuriser les routes, soutenir les communes dans leurs projets, entretenir les bâtiments publics et agir pour l’attractivité du territoire. Après une année record en 2024 (95 M€ investis), le but est de revenir à 90 M€ de dépenses d’investissement dès 2027.
Un peu plus d’emprunt, mais une dette maîtrisée
Pour financer ces projets, le Département va augmenter un peu son recours à l’emprunt.
La dette pourrait atteindre 348 M€ en 2028, mais restera dans des niveaux jugés raisonnables. Sa capacité de désendettement (temps théorique pour rembourser sa dette) sera d’environ 8,5 années, ce qui reste un bon indicateur de santé financière.
Lors de la séance de ce lundi 17 novembre, la majorité départementale a présenté la décision modificative n°2 (DM2) du budget 2025. Il s’agit du dernier acte budgétaire de l’exercice, élaboré dans un contexte économique national jugé instable, marqué par l’incertitude sur la loi de finances 2026, la volatilité des recettes fiscales et une pression croissante des dépenses sociales.
Un budget réajusté mais maîtrisé
Cette DM2 s’équilibre à hauteur de 7,764 millions d’euros, en recettes et en dépenses, sans augmentation du recours à l’emprunt. Elle se décompose en : 6,734 M€ en dépenses de fonctionnement et 1,03 M€ en dépenses d’investissement. « Cette décision modificative est le reflet d’une gestion rigoureuse, qui nous permet d’absorber des charges nouvelles sans dérive budgétaire », souligne l’exécutif départemental.
Recettes : le rebond immobilier profite au Département
La principale ressource provient de la hausse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) (+ 8 millions d’euros par rapport au budget initial). Une part de cette augmentation est liée à la hausse du taux départemental des DMTO, passé de 4,5 % à 5 %. Elle représente environ 1,5 M€. Le reste provient de la reprise du marché immobilier.
Dépenses : + 6 M€ pour le RSA
La principale évolution concerne le Revenu de Solidarité Active, dont le coût progresse fortement (+ 6 millions d’euros ouverts en DM2). L’enveloppe totale RSA 2025 est portée à 86,1 M€, contre 79 M€ initialement prévus. Cette hausse s’explique par une augmentation du nombre d’allocataires (+ 1,5 % dans le Doubs), une hausse du taux de chômage (+ 0,5 point en un an) et une revalorisation nationale du RSA de 1,7 %.
Budget global porté à 669 M€
Après intégration de la DM2, le budget départemental 2025 atteint 669 M€. Cette DM2 est présentée comme « responsable ». L’exécutif insiste sur trois points : pas de recours supplémentaire à l’emprunt, compensation des dépenses sociales par des recettes dynamiques et maintien de l’investissement, notamment en matière routière. Précisons que la minorité départementale n’a pas soutenu cette décision modificative N°2.