Choix du secteur :
Se connecter :
 

Hier, au Conseil Départemental du Doubs, les options budgétaires choisies par la majorité pour faire face au manque cruel de moyens financiers, suite aux impacts de la loi de finance de l’état sur les budgets des collectivités locales, ont été fortement décriées par l’opposition de gauche. L’éducation spécialisée est dans le viseur des élus de droite, qui ont également décidé de rogner sur les investissements sur le bâti des collèges du département. Une réduction de 3,7 millions d’euros a été actée, entraînant le maintien d’une seule opération sur les sept initialement prévues. Seules les actions programmées au collège de Sancey-le-Grand sont maintenues. Les autres investissements, concernant des établissements du Pays de Montbéliard, à Doubs, au collège Grenier de Pontarlier et à Pouilley-les-Vignes, sont reportés.

Christine Bouquin a précisé qu’un nouveau calendrier sera établi. Par ailleurs, la Cheffe du département n’a pas caché que le Département travaille, d’ores et déjà, sur la baisse des effectifs scolaires annoncés, qui aura des conséquences sur les choix organisationnels à venir.

Le Conseil Départemental du Doubs doit-il revoir l’argent qu’il octroie au monde économique, via les EPCI , autrement dit les anciennes Communauté de Communes ? Doit-il être plus vigilant sur  la manière dont ces deniers publics sont  gérés ? C’est toute la problématique qu’a lancée hier le socialiste Raphaël Krucien à la majorité départementale. Selon lui, alors qu’une dizaine d’emplois sont  menacés dans l’éducation spécialisée dans le département du Doubs, la collectivité ferait preuve d’une grande largesse auprès de certaines entreprises qui, pourtant, selon lui, n’en n’auraient pas besoin.

Il fustigeait l’argent public accordé à certaines sociétés locales, dont l’une d’elles aurait « rendu millionnaire son actionnaire unique Â». Ainsi, « les 50.000 euros accordés à un affineur de comté, les 14.500 euros consentis à un agent immobilier mortuacien et 50.000 euros à un sous-traitant du luxe Â» sont pointés par l’élu de gauche. Christine Bouquin s’est défendue en expliquant que cette réserve était accordée aux collectivités locales, qui la redistribue ensuite.

 

 

Hier, le Musée Courbet d’Ornans installait « La Truite Â», une des Å“uvres majeures de l’artiste franc-comtois, dans ses murs. Une Huile sur toile, prêtée par le musée d’Orsay, dans le cadre d’un partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs. Ces actions culturelles  permettent de mettre à disposition, chaque année, 100 Å“uvres du musée parisien, dans les musées des collectivités territoriales. La présence de l’œuvre de Gustave Courbet s’inscrit dans le cadre de l’opération « 100 Å“uvres qui racontent le climat Â», déclinée en 2025.

benjamin coudral la truite

 

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Comme le soulignent  Sylvain Amic,  directeur de musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing,  et Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, l'Å“uvre, en plus de tout l’intérêt qu’elle porte artistiquement, permettra d’aborder des sujets contemporains, liés au climat, à la biodiversité et à la nature. Dans ce cadre-là, des rencontres, prévues dans et hors les murs du musée, sont prévues avec diverses populations, que sont les collégiens, les lycéens, les agriculteurs, les associations et les collectivités. Comme le rappelle Sylvain Amic : « le musée d’Orsay est une matrice du monde contemporain, où les préoccupations actuelles se retrouvent dans les collections Â». Dans un contexte où les opinions se mêlent aux informations, où les faits deviennent des opinions comme les autres, la parole scientifique est d’une importance capitale. « Le musée est un lieu de référence et de confiance pour le public, offrant des informations vérifiées et produites par des experts académiques Â» explique le directeur.

L'interview  de la rédaction : Sylvain Amic, directeur de musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing

L'interview  de la rédaction : Sylvain Amic, directeur de musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing

Rendre accessible la culture

la truite officiel

                                                                                                                Benjamin Foudral, Christine Bouquin et Sylvain Amic

Une nouvelle fois encore, le musée Courbet d’Ornans joue un rôle essentiel dans la diffusion de la culture en milieu rural. Grâce à ses équipes et à la volonté des élus départementaux, il rend accessible la culture et donne accès à sa richesse au plus grand nombre. L’arrivée  de ce prêt exceptionnel se conjugue également à d’autres évènements et expositions. Deux temps forts viendront compléter cette offre culturelle durant toute la période estivale, du 28 juin au 19 octobre, avec Eva Jospin à l’atelier Courbet à Ornans et l’exposition « Paysages de marche, dans les traces de Rousseau, Courbet, Renoir, Cézanne et les autres Â».

L'interview de la rédaction; Benjamin Foudral, conservateur du Musée Courbet d'Ornans

L'interview de la rédaction; Benjamin Foudral, conservateur du Musée Courbet d'Ornans

 

« La Truite Â» de Gustave Courbet est visible à Ornans, jusqu’au mois d’octobre, dans le parcours permanent du musée.

Un rassemblement s’est tenu ce matin, devant la mairie de Maîche, en soutien aux salariés de la firme Oerlikon. Rappelons que 38 postes sont menacés en France voisine. 24 postes sont concernés à Maîche et 14 à Mamirolle. « Derrière cette entreprise, ce sont des hommes et des femmes au savoir-faire exceptionnel, qui font la fierté de notre industrie. Réindustrialiser la France commence par ne pas la désindustrialiser » écrit Christine Bouquin, la présidente du Conseil Départemental du Doubs, qui s’est rendue sur place

Aux côtés de Régis Ligier, l’édile maîchois, le député Matthieu Bloch, proche d’Eric Ciotti, et le sénateur Jean-François Longeot, la patronne du département demande à Catherine Vautrin, ministre du travail, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’industrie et de l’énergie, « d’agir ».

Suite au départ des Haras nationaux en 2022, Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, a cherché une nouvelle fonction pour l’espace de près de 2 hectares qu’ils occupaient à Besançon, rue Louis Pergaud, dans le quartier de la Butte. La collectivité locale, en charge de la protection sociale des enfants, et la Présidente Christine Bouquin ont souhaité préserver le site et y installer un village d’enfants. Suite à un Appel à manifestation d’intérêt, le Conseil Départemental du Doubs a confié cette responsabilité à l’association SOS Villages d’Enfants. Un second village d’enfants verra le jour à l’Isle-sur-le-Doubs

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Une structure pour l’accueil des fratries

Actuellement, dans le cadre de son action sociale, via l’Aide Sociale à l’Enfance, le Département du Doubs accueille près de 2.000 enfants dans différentes structures. Ce projet répond à l’objectif de ne pas diviser les fratries. Trop souvent, faute de places, les frères et sœurs sont séparés lorsqu’ils doivent quitter le domicile familial. Le site bisontin accueillera 50 enfants, qui seront accueillis au sein de 11 logements, pouvant accueillir jusqu’à 5 jeunes résidents. Ils seront encadrés, en alternance, par une éducatrice familiale et une aide familiale. Au total, c’est une équipe de 36 personnes, dont des travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, psychologique, animateurs), qui exerceront sur place.

 

BOUQUIN VILLAGE ENFANTS 2

 

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Un projet à 10 millions d’euros

Le coût total de la rénovation s’élève à 10 millions d’euros Le Département a prévu de prendre à sa charge 3 millions d’euros. Les dépenses liées au fonctionnement seront assurées par la collectivité, via le soutien à l’aide sociale à l’enfance, pour lequel elle doit assurer le financement. La première pierre devrait être posée le 7 novembre prochain. A l’idéal, l’arrivée progressive des enfants est prévue entre mai 2026 et mars 2027 à Besançon et sur une période identique à l’Isle-sur-le-Doubs.

L'interview de la rédaction : Valérie Bonazzi, directrice territoriale Est de SOS Villages d'Enfants

Ce matin, une centaine d’agents de la protection de l’enfance se sont rassemblés devant le Conseil Départemental du Doubs afin d'exprimer leur soutien à leur collègue poignardé dans l'exercice de ses fonctions le 4 septembre au Centre Médico-Social de Valdahon. Selon le collectif, « les conditions de travail ne garantissent plus la sécurité physique et psychique des agents Â».

Christine Bouquin, leur patronne, présidente du Conseil Départemental du Doubs, lors de l’assemblée plénière du jour, a fait savoir qu’il était du devoir de la collectivité « d’apporter les conditions matérielles et morales aux agents Â». Selon l’élue, les premières mesures ont été mises en Å“uvre « sans délai Â».

L’agresseur présumé comparaîtra devant la justice en novembre prochain. Quant à la victime, elle suit sa convalescence. Elle sera reçue, par son employeur, afin que les conditions de son retour répondent « Ã  ses souhaits Â».  

Christine Bouquin

Durant ces deux jours, lundi et mardi, le conseil départemental du Doubs débat et vote son budget primitif 2024. Christine Bouquin, la présidente de la collectivité locale, a motivé un budget de plus de 669 millions d’euros, avec 103 millions d’euros dans le domaine de l’investissement. Soit 1,3% de plus par rapport à 2023.

Solidarité (62% du budget) , avec les personnes qui en ont besoin, et notamment la protection de l’enfance et les personnes âgées , dynamique, dans le domaine économique, et engagé, notamment dans les domaines de l’environnement et de la transition climatique tels sont les axes qui ont été défendus par la présidente. Plusieurs chantiers seront menés dans les domaines qui correspondent aux compétences de la collectivité locale. Le réseau routier et les infrastructures routières, les solidarités humaines, avec le soutien aux Ehpad et aux collèges du département, et le soutien aux communes et intercommunalités  font partie des enjeux forts.

Des inquiétudes pour l’avenir

Christine Bouquin ne cache pas ses inquiétudes pour l’année à venir. Elle pointe notamment la politique gouvernementale qui, à l’image du financement du RSA, en demande de plus en plus aux départements, sans leur donner les moyens de poursuivre et d’assumer les compétences pour lesquels ils sont missionnés. La patronne du département évoque un certain nombre de départements qui, faute de moyens, ont dû repousser, en mars prochain, le vote de leur budget. Utilisant un champs lexical faisant référence à la mer et à la marine, Mme Bouquin s’attend à une année difficile, qui aura des conséquences sur l’activité économique, la vitalité des entreprises et la précarité des Doubistes.

L’opposition pointe des retards pris dans les investissements

Claude Dallavalle, du groupe Doubs social, écologique et solidaire porte un regard très critique sur ce nouvel exercice comptable. S’il reconnaît « le désengagement de l’état Â», il regrette le manque de courage et d’ambition de la majorité départementale dans le domaine de l’investissement. Il regrette « les retards pris Â» et « des moyens identiques à ceux accordés l’an dernier, alors que les besoins, notamment dans les solidarités humaines, sont encore plus importants Â». Sa collègue Martine Voidey, du groupe ensemble pour le Doubs, se dit préoccupée par « la faible implication du département du Doubs pour l’enfance et la jeunesse Â». Sans oublier Raphaël Krucien qui parle d’une démarche empreinte « d’austérité Â».

ASSEMBLEE DEPARTEMENTALE

 

Quelques projets à venir

Transition climatique : soutien à la station de Métabief et aux projets touristiques majeurs.

Education : poursuite des travaux de restructuration des collèges de Frasne et Villers le Lac. Poursuite des études pour les collèges de Doubs, Pouilley-les-Vignes, Grenier à Pontarlier, …

Solidarités humaines : poursuite du programme d’accompagnement des projets d’investissement dans les EHPAD : construction plateforme de services des portes du Haut-Doubs, restructuration du site de Montferrand-le-Château, extension à Morteau, nouvelles résidences autonomie à Saint Vit et Valdahon, … .

Enfance famille : projet d’implantation de villages d’enfants sur le territoire de Besançon. Poursuite des travaux de rénovation des locaux CDEF de Besançon….

Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs, a fait part de sa vive émotion à l’annonce des faits qui se sont déroulés ce matin, au lycée Gambetta à Arras, avec le meurtre d’un professeur de lettres et les graves blessures de deux autres personnes. « Je tiens à exprimer au nom de l’assemblée départementale, notre solidarité et nos pensées, à l’égard des victimes, de leurs proches et de la communauté éducative dans son ensemble Â» a indiqué la présidente du Département du Doubs, qui la responsabilité de la gestion des collèges.

A Besançon. Suite à la mise à l’abri, pour des raisons humanitaires des migrants du parking d’Arènes dans un centre d’accueil à Planoise, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a interpellé le Préfet du Doubs et la Présidente du Département. Dans un courrier, l’édile dénonce la situation de 80 personnes, vivant actuellement à Besançon, et qui subissent « un vide juridique Â». Parce que reconnues « comme ni mineures, ni majeures Â».

Elle rappelle à Jean-François Colombet et Christine Bouquin « que la mise à l’abri de ces personnes relève de leur responsabilité Â». Mme Vignot  leur demande d’appliquer la loi et de prendre les décisions qui s’imposent « immédiatement Â».

Ce samedi, devant le bureau des Républicains, rue Victor Hugo, à Besançon, rebaptisé à l’occasion de la campagne de la présidentielle, permanence Valérie Pécresse, une grande partie des soutiens politiques doubistes de la candidate étaient présents. A l’appel de la députée du Doubs Annie Genevard, qui fait partie de la garde rapprochée de Mme Pécresse, un collectif, intitulé « l’appel des 100 élus Â»,  a vu le jour.  Pour Mme Genevard, il est important que l’union des composantes de la droite et du centre se décline également au niveau départemental.

122 élus ont d’ores et déjà apporté leur soutien et adhèrent à ce collectif, qui sera co-présidé par un trio d’élus nationaux et départemental  - Annie Genevard (Vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée du Doubs), Christine Bouquin (présidente du conseil départemental du Doubs) et le sénateur Jacques Grosperrin - et trois vice-présidents - Cédric Bole (maire de Morteau), Maxime Pignard ( conseiller municipal bisontin)  et Fabien Pelletier (adjoint au maire de Châtillon-le-Duc). Tous sont déterminés à faire gagner leur candidate. « Valérie Pécresse représente une véritable espérance à droite. C’est une femme d’ordre Â» explique Fabien Pelletier. « Elle s’impose de plus en plus chez les jeunes Â» a confirmé le jeune élu bisontin Maxime Pignard.

VALERIE PECRESSE SOUTIEN DOUBS BOLE

Qui sont les élus qui soutiennent Valérie Pécresse ?

Lucien Benméhal (maire de Montbenoît). Marie Noëlle Biguenet ( maire de Montbéliard). Cédric Bôle (maire de Morteau). Christine Bouquin (Présidente du Conseil Départemental du Doubs). Francis Bourdin (maire de Maisons-du-Bois-Lièvremont). Jean-Marc Bousset ( maire de Pouilley-les-Vignes). Eric Clémence (maire des Fontenelles). Yves Cuinet (Maire de Silley). Gérard Dèque (maire de Métabief). Marcel Felt (maire de Miserey-Salines). Fabien Henriet (maire d’Arçon). Bernard Jacquet (maire des Gras). Bernard Louis (maire de Novillars). Philippe Marechal (maire d’Amancey). Adrien Pellegrini (maire de la Longeville). Sébastien Populaire ( Maire de Touillon Loutelet). Manuela Rambaud (maire du Russey). Catherine Rognon (maire de Montlebon). Ludovic Fagaut (Vice-président du département du Doubs), … .

L'interview de la rédaction / Annie Genevard