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La Commission nationale d’investiture d’Horizons, le parti présidé par Édouard Philippe, a accordé ses premières investitures et ses premiers soutiens dans le cadre des élections municipales de 2026. On notera l’investiture d’Éric Delabrousse pour les élections municipales à Besançon.

Ce mardi soir, à partir de 18h15, à Lons-le-Saunier, la ligue de football de Bourgogne Franche-Comté procède au tirage de plusieurs coupes de dimension nationale. Au programme : les 5è tour et 3è tour des coupes de Frances masculine et féminine et le 3è tour de la coupe Gambardella. On notera la présence des plus grands clubs de la région en Coupe de France : le Racing Besançon, le CA Pontarlier, Jura Dolois, l’ASM Belfort, Morteau Montlebon et Sain-Vit.  

Ce mardi 30 septembre à 20h,  dans le cadre de la 3è journée de championnat en nationale 1 masculine, le BesAC se déplace au Palais des sports de Mulhouse pour affronter les Mustangs, bête noire historique du club bisontin.

Après deux défaites frustrantes face au Havre et à Saint-Chamond, les hommes de Laurent Kleefstra veulent enfin ouvrir leur compteur. Privés de Hanck et Cagnet, ils devront faire preuve de rigueur et d’intensité face à un adversaire revanchard, battu à Berck.

Le 27 septembre, vers 20h30, un homme de 42 ans a été violemment frappé à Besançon, à Chateaufarine lors d’un différend routier, entrainant une suspicion de fracture de la mâchoire et du plancher orbital. Il a reçu une ITT de 15 jours. L’auteur présumé, 21 ans, interpellé par la BAC, a reconnu avoir porté le premier coup. Il a été placé en garde à vue. À l’issue de l’enquête, il a été remis en liberté. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice.

En ce début de semaine, un deuxième jeune lynx a été retrouvé mort sur la départementale 437, près de Morteau, à l’endroit même où un premier avait été percuté ce week-end. Il appartenait à une portée décimée.  Dans un communiqué lancé sur ses réseaux sociaux, le centre Athenas dénonce l’attitude de certains chasseurs qui, selon lui, « se félicitent publiquement de ces mortalités ». La structure jurassienne, chargée de la protection de la faune et de la flore sauvage, appelle « les usagers de la route, élus et citoyens à adapter leur conduite et à demander et installer des panneaux d’information Â».

Ce mercredi 1er octobre, l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-directrice de cabinet, Alexandra Cordier, sont attendus devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils comparaissent pour des faits remontant à 2020, révélés par un rapport de la chambre régionale des comptes.

Jean-Louis Fousseret est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Alexandra Cordier, elle, devra répondre de recel, fausse déclaration à un organisme social et travail dissimulé.

Au cœur de l’affaire : un licenciement prononcé à trois mois de la fin de son contrat, alors qu’elle se lançait dans la campagne municipale. Ce départ anticipé lui aurait permis de percevoir près de 94.000 euros d’indemnités et des allocations chômage. Une procédure jugée irrégulière par le parquet.

Après le succès de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, les principales organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, UNEF) appellent à une nouvelle journée d’action ce jeudi 2 octobre. Objectif : faire entendre les revendications du monde du travail, face à un exécutif accusé d’ignorer les alertes sociales. Le mot d’ordre est clair : amplifier la pression. 

Dans le Doubs, l’intersyndicale locale se mobilise avec deux temps forts : un rassemblement à 11h30, Place d’Arçon,  Ã  Pontarlier, suivi d’une manifestation à partir de 13h au parking Battant à Besançon. Dans le Jura, on se rassemblera à 10h à Saint-Claude ( place de l’Abbaye), à 10h30 à Dole ( devant la sous-préfecture), à 15h à Lons-le-Saunier ( place de la liberté) et à 18h à Champagnole ( devant la mairie).

Une proposition venue de l'opposition de gauche 

Lors de la dernière séance du Conseil départemental du Doubs, la question de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur s’est invitée au débat. Magali Duvernois, conseillère départementale d’opposition (canton de Bethoncourt), a pris la parole pour proposer que l’assemblée adopte une motion s’opposant à la signature de cet accord. L’élue a justifié sa demande par les conséquences redoutées sur l’agriculture locale : « Nous savons que le Mercosur mettra en difficulté nos exploitants agricoles, notamment nos filières d’appellation d’origine protégée. Nous devons collectivement dire que nous refusons la signature de cet accord qui favorise une production de moindre qualité et menace notre environnement. »

L'interview de la rédaction : Magali Duvernois 

Une réponse de la présidente Christine Bouquin

En réponse, la présidente du Département, Christine Bouquin, a rappelé que les départements de France s’étaient déjà positionnés collectivement. Réunis en bureau, les présidents départementaux ont en effet adopté à l’unanimité une motion dénonçant la version finalisée de l’accord UE-Mercosur. « Avec des termes très forts, nous avons demandé au président de la République de dénoncer la scission de l’accord, qui prive la France de son droit de veto, de saisir la Cour de justice de l’Union européenne, et de garantir la protection de l’élevage français ainsi que la souveraineté alimentaire. Cette motion a été portée au niveau national, ce qui lui donne un poids collectif », a-t-elle indiqué.

Une préoccupation partagée

Si la proposition de Magali Duvernois n’a pas donné lieu à un vote spécifique dans l’hémicycle départemental, le sujet a montré une convergence des préoccupations entre majorité et opposition. Les élus du Doubs se rejoignent sur la nécessité de défendre les filières agricoles locales et de s’opposer à des accords internationaux jugés dangereux pour l’équilibre des territoires ruraux.