Un huitième lynx a perdu la vie ce mardi matin dans le Doubs sur la départementale 461. Rappelons que 26 lynx ont été blessés ou tués par collision en 2024. Dans ces conditions, le Centre Athenas demande au département du Doubs de déployer les panneaux de signalisation de la structure jurassienne, afin de sensibiliser les automobilistes et de les faire ralentir. Il est également demandé « un abaissement à 80 km/h de vitesse au niveau des franchissements de boisement ».
Peut-être les avez rencontrés sur votre route ? Des panneaux de signalisation sont désormais implantés sur certains territoires où le lynx a élu domicile dans le massif jurassien. A l’initiative de ces nouvelles installations, le centre Athenas, chargé de la protection de la faune sauvage. Cet outil de sensibilisation indique une présence potentielle et invite les automobilistes à lever le pied. 200 panneaux ont été fabriqués. En 2024, 25 lynx ont été victimes de collision. Le triste record de 2022 avait alors été battu.
Le Centre Athenas, dans le Jura, félicite une passante, qui a eu le bon réflexe en le contactant. La structure jurassienne spécialisée dans la sauvegarde de la faune sauvage est intervenue, dernièrement, à temps pour sauver, à Pratz (39), une petite femelle lynx accidentée, désormais baptisée Praline. Jusqu’à fin septembre, 18 lynx ont été victimes de collision avec un véhicule. C’est la seule survivante à ce jour. Rappelons que le numéro urgence lynx du Centre Athenas est le 06.76.78.05.83
Dans le Jura. Le Centre Athenas, engagé dans la protection de la faune sauvage, est fier d’annoncer la remise en liberté de son 28è lynx. Cette femelle avait été victime d’un acte de braconnage en février 2023. Sans l’intervention de l’association jurassienne, elle aurait été condamnée. 15 mois plus tard, après deux opérations chirurgicales et un programme de rééducation hors pair, l’animal a pu retrouver son milieu originel.
Le Centre Athenas annonce le douzième décès d’un lynx, victime de collision dans la région. L’animal, sans vie, a été découvert, mardi soir, à Sombacour, dans le Haut-Doubs. « Avec plus d'une collision par semaine, nous atteignons cette année un niveau de mortalité complètement inédit » dénonce la structure jurassienne. Elle appelle les communes à installer ses nouveaux panneaux en métal, réfléchissant, toujours gratuits. Elle pointe notamment les villages de la Cluse-et-Mijoux, Sombacour, Mamirolle, Pont-les-Moulins, Les Rousses et Arbent.
La demande formulée par le responsable de l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans suscite la colère de l’association Athenas, chargée de la protection de la faune sauvage. La raison de cette colère, la demande de déclassement du lynx, « au nom de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ». L’association dénonce « une radicalisation des chasseurs, qui s’est matérialisée par des actes de braconnage répétés ». Selon la structure jurassienne, « de 2002 à 2021, au moins 54 lynx ont été tués par braconnage ». Selon Gilles Moyne, le responsable du centre, « Les représentants de l’extrême-chasse montrent leur vrai visage »
Sur sa page Facebook, le Centre Athenas, spécialisé dans la sauvegarde de la faune sauvage, dénonce les nombreux accidents qui ont coûté la vie à des lynx dans le département. Un nouvel accident s’est dernièrement produit sur le territoire, obligeant la structure à intervenir pour porter secours à un jeune animal blessé. Selon des chiffres de l’association, « en 36 jours, c’est le septième lynx, victime d’une collision ».
L’info est communiquée par le centre Athenas sur ses réseaux sociaux. Ce jeudi matin, un lynx mâle adulte a été tué par collision routière dans le massif du Jura. L’accident s’est produit dans l’Ain, sur un territoire qui enregistre le triste bilan de la troisième mortalité routière de lynx adulte en un an , dans un périmètre de 7 kilomètres. La structure jurassienne souligne que les collisions routières et le braconnage sont des fléaux qui « obscurcissent l’avenir du lynx boréal en France ».
Une convention de mécénat a été signée mardi 5 septembre entre le centre Athénas et l’APRR, en faveur de la construction d’un nouveau centre de soin de la faune sauvage. Une très bonne nouvelle pour la structure qui voyait ses anciens bâtiments devenir vétustes et étroits, alors qu’elle accueille de plus en plus d’animaux au fil des années.
Le centre Athénas a été construit en 1987 à l’Etoile, cette petite commune près de Lons-le-Saunier dans le Jura. Au début des années 2000, la structure accueille entre 800 à 1000 animaux par an. Cette année, elle a franchi la barre des 5000. Il était donc devenu nécessaire d’agrandir les locaux, afin que les animaux puissent être accueillis de la meilleure manière possible, et que le personnel puisse exercer son activité de façon satisfaisante. Mais ce projet ne date pas d’hier. Dans les tuyaux depuis plusieurs années, cette ambition remonte aux années 2004, mais avait connu des problèmes « administratifs et urbanistiques ». En effet, ce projet d’extension a été retardé, notamment à cause d’un plan de prévention des risques sur la zone censée accueillir la nouvelle infirmerie. A cela s’ajoutait aussi un problème de fonds, à l’époque, qui avait conduit au lancement d’un financement participatif. Désormais, tous les voyants sont au vert, et grâce aux 250.000€ apportés par APRR sur deux ans pour la conception et la construction de la clinique, en plus des financements participatifs, la structure pourrait voir le jour d’ici quelques mois.
Ce nouveau bâtiment, composé de sept anciens containers maritimes, s’étendra sur plus de 90m. « Ce sera à peu près le même mode de fonctionnement, avec une salle d’accueil, une infirmerie, une nurserie, une salle de stabilisation, une salle d’élevage de proie, et puis des bureaux, mais tout cela bien plus dimensionné et spacieux, ce qui nous permettra d’assurer notre niveau d’activité actuel » indique Gilles Moyne, directeur du Centre Athénas.
« Ce partenariat n’est pas tombé par hasard et fait suite à de nombreuses années de collaboration. Nous intervenons depuis plusieurs années sur les problématiques de collisions avec la faune sauvage en faisant des propositions d’aménagement, des diagnostics de site, etc. Nous avons déjà une habitude de travail avec APRR, ainsi qu’avec le groupe Eiffage, le groupe mère auquel il appartient » indique Gilles Moyne. « C’est aussi en partie grâce au groupe Eiffage que nous avons pu mettre en place un complexe de réhabilitation pour le lynx, avec de grands enclos et des structures opérationnelles. Sans oublier la région et d’autres partenaires. Mais on avait déjà eu à l’époque, un engagement très fort du groupe Eiffage » poursuit le directeur. Pour rappel, le Centre Athenas est la seule structure de France, habilitée pour le soin, l’élevage et la réhabilitation du lynx boréal.
Gilles Moyne, directeur du Centre Athenas :
Le Centre Athenas fait savoir qu’il a déposé plainte après la découverte, en janvier dernier, d’une jeune femelle lynx blessée en forêt dans le Haut-Jura. L’animal présentait une fracture au niveau du tibia. Ce n’est seulement que le 14 février, à quelques kilomètres des premières découvertes, que l’animal a pu être capturé. La plaie ouverte s’est infectée et les suppositions se confirment. Cette femelle lynx de trois ans a bien été blessée par une balle de chasse.
Elle est actuellement en soins de stabilisation. Une opération sera prochainement menée pour tenter de lui redonner l’usage de sa patte. Sans l’intervention de l’association, elle risquait une septicémie. Elle avait perdu 7 kilos.