Un mois après le lancement de la vaccination contre la grippe saisonnière, l’ARS et l’Assurance maladie Bourgogne Franche-Comté rappellent les enjeux de cette campagne dans un contexte sanitaire déjà fragilisé par l’épidémie de Covid-19, qui connaît un net rebond.
Selon l’ARS, « avec la couverture vaccinale habituellement atteinte en France contre la grippe, la vaccination permettrait d’éviter 2000 décès en moyenne chez les plus de 65 ans ». L’Organisation Mondiale de la Santé indique qu’avec une couverture vaccinale de 75%, 3000 décès supplémentaires pourraient être évités chaque année.
Le procès de l’incendie de la fourrière de Besançon s’ouvre ce mercredi. Les faits ont été commis le 31 décembre 2019. Sept prévenus sont appelés à la barre pour « destruction par incendie » et « association de malfaiteurs ». Six Bisontins et un dolois sont concernés. Ce dernier est toujours en fuite. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
Trois d’entre eux sont actuellement en détention et trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les dégâts furent considérables. 160 voitures furent impactées, pour une seule ciblée. Ce véhicule volé aurait servi dans une fusillade à Planoise quelques jours auparavant.
Répondant à un appel à projet de la fédération française de handball, la Ville de Besançon et l’ESBF ont organisé ce mardi soir, au Palais des Sports, l’opération « Hand pour elles ». L’objectif étant de promouvoir l’accès à la pratique sportive pour les jeunes filles éloignées des terrains de sport.
Pour cette vraie manifestation sportive, organisée dans le cadre périscolaire, après deux années d’interruption en raison de la pandémie, ce sont 70 filles, âgées de 9 à 10 ans, issues de neuf écoles des quartiers prioritaires de la ville ont répondu présent. Comme le souligne, Théo Bryère, le responsable du secteur amateur à l’ESBF, « l’objectif est avant tout de prendre du plaisir, avant de penser au résultat et à la performance sportive ». Tout le monde espère que ces jeunes filles auront envire de poursuivre l’aventuSPORre et de s’investir dans ce sport collectif, au sein d’un club dont le savoir-faire en termes de formation n’est plus à prouver.
Le reportage de la rédaction : Frédérique Tournoux, coordinatrice périscolaire en charge du projet, et Théo Bryère, le responsable du secteur amateur à l’ESBF
Une petite dizaine de membres du collectif « Pas sans nous » étaient rassemblés ce mardi matin devant le centre Nelson Mandela, à Planoise. Leur objectif : interpeller les habitants de ce quartier afin qu’ils remplissent un questionnaire qui portera leur parole dans un manifeste remis aux politiques en mars prochain. Sous les yeux parfois suspicieux des passants, la bonne humeur et l’affabilité du collectif, ainsi qu’un café revigorant dans une matinée glaciale, réussissent à attirer quelques badauds. « Les gens sont très réceptifs, très honnêtement, mais avec beaucoup de méfiance. Ce qui est normal, il faut d’abord dire que nous ne sommes pas un parti politique, qu’on ne marche pas pour un candidat. Mais les gens ont des choses à dire. On ne leur donne pas suffisamment la parole, et c’est une opportunité qu’on leur donne » confie Sabrina Drljevic-Pierre, secrétaire au sein de l’association. « Ce sont des gens de tout âge, on a des enfants de 8 ans qui ont rempli le questionnaire, mais aussi des personnes jusqu’à 80 ans. Les gens sont intéressés. Même s’ils sont un peu désespérés et que derrière ils ne pensent pas que cela aboutira, ils voient ça comme une opportunité, et ils jouent le jeu » poursuit-elle.
Besançon est une des 40 étapes de ce tour de France, qui a commencé le 29 octobre à Montreuil. Bien que la première étape se terminera le 6 décembre, il y aura tout de même une date en au cours de ce mois, et ensuite la tournée reprendra sur tous les week-ends de janvier jusqu’à mars. De nombreuses personnes sont représentées au sein de cette tournée « Nos quartiers ont de la gueule », dont un certain nombre d’associations de quartiers, mais aussi des collectifs, des habitants, tout comme des chercheurs. « L’idée est de rassembler le plus de monde possible pour parler des quartiers, parce qu’on en a marre qu’on parle à notre place. On est tout à fait en mesure de parler pour nous-même et de nous représenter. Notamment auprès des politiques et dans les médias. Ces quartiers sont délaissés d’une certaine façon, et en même temps on s’y intéresse beaucoup, mais peut-être pas la bonne façon. Parce que justement, on ne le fait pas avec les habitants. Et comme on a l’habitude de le dire, ce qui se fait sans nous se fait contre nous » souligne Sabrina Drljevic-Pierre.
La Ville de Besançon indique dans un communiqué de presse qu’Anne Vignot, Maire de Besançon et présidente du Grand Besançon, a été testée positive au Covid-19 ce mardi 23 novembre. Dans ces conditions, les réunions de ce soir à Planoise sont annulées et son agenda sera aménagé de façon à pouvoir s’isoler tout en maintenant dans la mesure du possible des réunions en visio.
Dans le Jura. Cet après-midi, vers 16h, une personne a perdu la vie après avoir été percutée par un TER transportant 37 passagers et 2 conducteurs à hauteur d’Orchamps, dans le sens Dijon/Besançon. La circulation ferroviaire a été interrompue.
Les quatre internationales qui composent l’effectif de l’ESBF ont rejoint leurs sélections respectives pour des stages de préparation au mondial 2021 qui aura lieu du 1er au 19 décembre en Espagne. Rappelons que Lucie Granier porte les couleurs françaises. Natalia Nosek et Aleksandra Rosiak celles de la Pologne. Sakura Hauge évolue avec la sélection japonaise.
La 37è campagne des Restos du Cœur a débuté ce mardi partout en France. Plus que jamais les personnes en situation de précarité ont besoin des Restos. L’an dernier, en pleine pandémie, 1,2 million d’hommes et de femmes ont sollicité l’association de Coluche. Dans le département du Doubs, lors de la précédente campagne, 7.200 personnes et un million de repas ont été enregistrés. 50% des bénéficiaires ont moins de 25 ans.
Depuis deux ans maintenant, l’association constate une augmentation nette des jeunes, des étudiants et des familles monoparentales dans leurs locaux. Les travailleurs pauvres et les retraités font également partie du public rencontré. Malheureusement, à en croire les premières semaines d’inscription, les besoins et les attentes risquent d’être encore plus forts cette année. D’ores et déjà , 15% de nouvelles personnes ont été inscrites. Dans le Doubs, onze centres accueillent les familles, en plus d’un camion spécifique qui se déplace dans huit villes du département.
L’aide alimentaire est l’une des principales actions menées, mais d’autres services sont apportés pour améliorer le quotidien.
L'interview de la rédaction / Dominique Maire, président des Restos du Coeur