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Suite à un grave accident survenu le 30 novembre dernier à Besançon, la police nationale lance un appel à témoins. Un piéton, qui traversait la route sur un passage protégé, et deux véhicules sont impliqués. Le drame s’est produit dans le secteur de la Bouloie, au 62 rue Laplace. Si vous avez des informations à communiquer, n’hésitez pas à contacter le commissariat de Besançon et de composer le 03.81.21.11.22

Le 29 février dernier, un jeune homme doubien de 20 ans abattait deux personnes en Suisse. Il souhaitait tromper des acheteurs de produits stupéfiants, et indique avoir paniqué lorsque ses clients ont découvert son stratagème. Il a été conduit en Suisse ce mardi pour participer à la reconstitution de la scène.  

 

De la résine de cannabis remplacée… par du savon

Le 29 février 2020, cet habitant de Pirey se rend à Grandson, en Suisse, où des hommes souhaitent acheter de la résine de cannabis. Il transporte 6 kg de marchandise, mais en ayant remplacé la drogue par du savon qu’il a emballé avec du plastique noir. La situation dégénère au moment où les clients se rendent compte que l’homme va les arnaquer. Il se saisit alors d’une arme et ouvre le feu six fois. Deux victimes meurent sur le coup, et deux autres vont être grièvement blessées. Le suspect prend la fuite, et sera interpellé quelques jours plus tard, par des hommes de la section de recherches de Besançon.

 

L’instruction touche à sa fin

Ce mardi, il était extrait de sa cellule et conduit à Lausanne pour participer à une reconstitution, dans un gymnase, ou l’appartement étroit a été reproduit à l’identique. Selon le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, l’homme indique « n’avoir jamais voulu attenter à la vie des personnes. Qu’il a vu une arme rangée dans un sac et qu’en constatant qu’il était démasqué, il a paniqué, s’est saisi du pistolet et a ouvert le feu Â». Des déclarations qui vont à l’encontre des témoins survivants. Ils précisent que c’est ce dernier qui a amené et sorti ce 6,35 mm de sa poche, avant d’ouvrir le feu. L’instruction de ce dossier devrait toucher à sa fin dans les prochains mois avant un procès, prévu au cours de l’année 2022.

L’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise organisait dans le cadre de son projet « Les petits fruitiers pour l’avenir Â», une plantation d’arbres et d’arbres fruitiers ce mercredi sur la zone herbeuse au bord de la rue Einstein, à côté de la chaufferie bois.

 

Des fruits pour tous

Malgré la pluie et le vent, les étudiants étaient bien au rendez-vous, armés de pelles et de sac d’engrais, afin d’enraciner ces végétaux. Le but du projet « Les petits fruitiers pour l’avenir Â» est de planter des arbres et arbustes fruitiers sur un espace vert inutilisé de la ville, et faire vivre ces plantations dans la durée en partenariat avec les populations locales. « L’objectif est vraiment que la population puisse profiter de ces fruits. C’est aussi un moyen, quand on passe devant, de voir quels sont les fruits de saison, ça nous permet ensuite d’acheter local. Et aussi pour les animaux qui passeront par ici, pour la biodiversité, c’est une petite action intéressante ! Â» confie Justine Desfossez, membre à l’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise

 

 

Ce projet est porté depuis plus de 2 ans par l’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise. « Ã‡a a été un peu compliqué d’avoir l’accès au terrain. On a dû demander une autorisation d‘exploitation, mais quand on l’a eu de la part de la ville, on en a été ravi. Et ça se concrétise aujourd’hui avec cette première plantation Â» souligne Justine Desfossez. Une quinzaine d’étudiants étaient présents toute la journée afin de planter ces arbres fruitiers. Le centre de formation Châteaufarine CFAA-CFPPA s’est rendu sur place afin d’aider à la plantation. La maison de quartier de Planoise a également été partenaire du projet, en communiquant sur l’évènement à l’ensemble des habitants.  

 

Justine Desfossez : 

Dans le cadre de la journée nationale d’action du 4 décembre Ã  l’initiative des collectifs d’usagers de la santé, relayée par l’appel unitaire des organisations de la santé signataires, le syndicat SUD Santé Sociaux du Doubs organise et convie tous les professionnels de la santé et les usagers du Département, à un â€œdébat public“ qui aura lieu ce samedi de 12h30 à 14h place des Droits de l’Homme à Besançon.

 

Un appel local devenu national

D’abord initié par un collectif d’usagers de la santé basé en Mayenne qui se rendait compte que la santé et l’hôpital étaient en difficulté, cet appel local s’est transformé en un appel national. Petit à petit, des organisations syndicales et des collectifs de santé se sont rassemblés pour devenir un appel unitaire national d’action, qui a vocation de défendre le système de santé et l’hôpital public. Le point central se déroulera à 13h à Paris, mais au niveau local des choses se sont rapidement mises en place. « Sud Santé Sociaux, avec d’autres organisations syndicales, a décidé d’appeler les gens et les professionnels de santé à venir ce samedi 4 décembre de 12h30 à 14h, place des Droits de l’Homme. Nous allons organiser un débat public sur la santé, sur les conditions de travail à l’hôpital public, et sur notre capacité à avoir accès aux soins. On sait qu’aujourd’hui c’est de plus en plus difficile d’avoir un accès correct et d’être pris en charge correctement dans l’hôpital public. Les exemples ne manquent pas pour se rendre compte que la situation est délicate Â» souligne Marc Paulin, infirmier au CHU Minjoz et délégué syndical à Sud Santé Sociaux.

 

Quelles en sont les attentes ?

« On est assez raisonnables Â» confie Marc Paulin. « On attend que les gens prennent conscience que si vous êtes malade, si par exemple vous faites un infarctus ou un AVC, à l’hôpital on va vous trimballer de chambre en chambre, et on aura du mal à vous prendre en charge correctement. On baisse le pourcentage de chance de s’en sortir, de se guérir. C’est ce qu’il se passe à Paris aujourd’hui avec la prise en charge des AVC, et c’est ce qu’il se passe en France en pédiatrie avec les enfants qui ont des bronchiolites. Il est fort possible, des médecins le disent, des grandes pontes, que bientôt le système va s’effondrer. C’est-à-dire qu’on ne pourra plus faire face à l’afflux de patients à l’hôpital public. On en est là. On aimerait que les gens en prennent conscience, et qu’ensemble, on fasse pression sur notre gouvernement pour un plan d’urgence pour l’hôpital public Â».  

Mercredi, en début d’après-midi, un homme de 41 ans a été interpellé après avoir tenté de dérober une veste, d’une valeur de 685 euros dans un magasin de la Grande Rue bisontine. Le responsable de l’enseigne, des passants et des militaires de l’opération sentinelle sont parvenus à le rattraper. Ce mercredi soir, le malfrat présumé est toujours en garde à vue. Une plainte sera déposée par le commerçant.

Une enquête est en cours à Besançon. Mardi soir, un jeune homme de 19 ans a été percuté par deux voitures  Ã  hauteur de la rue Laplace, qui arrivaient dans les deux sens de circulation. Le jeune homme traversait la route en empruntant un passage piéton. Il était vêtu de noir. Grièvement blessé, il a été conduit à l’hôpital. Les deux conductrices ont été entendues librement. Elles ont indiqué qu’elles n’avaient pas vu la victime traverser la route. Les investigations se poursuivent.

A Besançon. La Licra se félicite de l’entrer au Panthéon de Joséphine Baker, 46 ans après sa mort. La cérémonie s’est déroulée le 30 novembre dernier, en présence d’Emmanuel Macron. Pour Jérôme Conscience, le président de la section bisontine de la Licra, cette femme représente « l’universalisme, le combat contre le racisme et l’antisémitisme Â». Et de poursuivre : « en honorant Joséphine Baker, la République rend hommage à cette femme noire américaine et à son combat pour la France, dans la résistance à l’occupant, pendant la Seconde Guerre mondiale. « Un message d’espoir, rempli de valeurs altruistes, qui fait du bien en ces temps sombres Â».

Joséphine Baker, sur décision du Président de la République, est devenue la sixième femme et la première femme noire à rejoindre le Panthéon. Selon les volontés de la famille, son corps repose à Monaco aux côtés de son mari et de l’un de ses douze enfants adoptés. C'est donc un cénotaphe - un tombeau ne contenant pas le corps - qui a été installé dans le caveau 13 de la crypte. Lors de son discours Emmanuel Macron a salué « une artiste de renommée mondiale, engagée dans la Résistance, inlassable militante antiraciste", qui "fut de tous les combats qui rassemblent les citoyens de bonne volonté, en France comme de part le monde." 

L'interview de la rédaction / Jérôme Conscience

 

Une enquête de gendarmerie a abouti, il y a quelques jours, à une nouvelle saisie massive de drogue à Besançon. 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide ont été saisis dans une voiture qui venait de s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon. Le montant de la marchandise dépasse le million d'euros à la revente. Deux femmes et deux hommes ont été mis en examen.

L’enquête a démarré il y a plus d’un an, lors d’une transaction douteuse qui a mis la puce à l’oreille aux gendarmes. Une enquête de fond avait alors débuté afin de rechercher et de réunir de nombreuses preuves dans cette affaire. C’est dans la nuit du 25 au 26 novembre que celle-ci a abouti. Un véhicule sous surveillance, qui venait s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon, est remonté à Besançon, précédé d’une voiture ouvreuse. Le véhicule transportant la cargaison a été intercepté dès son arrivée dans la capitale bisontine. Les gendarmes ont découvert 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide. Deux hommes, de 33 et 25 ans déjà bien connus par la justice (respectivement 6 et 11 condamnations) ont été interpellés. Des perquisitions menées à leurs domiciles ont permis de saisir des meubles, des vêtements de marque, et quatre véhicules dont deux Audi. D’autres saisies patrimoniales sont également à venir. Les deux hommes ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants et placés en détention provisoire. Ils seront présentés lundi à un magistrat instructeur. Deux femmes de 19 et 23 ans, leurs compagnes, ont aussi été interpellées. Sans antécédents judiciaires, ces dernières ont été placées sous contrôle judiciaire.

Ce coup de filet intervient quelques semaines après une première saisie d’envergure, le 5 novembre dernier, à Mazerolles-le-Salin. Les policiers de la brigade anti-stups de Besançon avaient saisi 282 kilos de cannabis, 3,6 kilos de cocaïne et 60 000 â‚¬ dans une maison.