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En vue de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, une Å“uvre qui a vocation à interpeller et sensibiliser les passants a été installée sur la vitrine de la maison Victor Hugo, à Besançon. Il s’agit d’un grand « NON Â» qui s’affiche sur la vitrine.

 

Cette création éphémère réalisée par Caroline Pageaud, une artiste bisontine, est accompagnée d’un recueil de témoignages de travailleuses sociales. Elle est en lien avec la journée internationale des violences faites aux femmes et fait également écho à l’exposition temporaire de la maison Victor Hugo « Ni courtisane, ni ménagère. Victor Hugo et le droit des femmes Â». Contactée par surprise par la direction historique du patrimoine qui lui a demandé d’interpréter une Å“uvre sur le thème de la violence faite au femme et armée de son PoSCa, un marqueur de peinture à base d’eau et de pigments inaltérables, s’effaçant très facilement sur le verre, Caroline Pageaud a réalisé son Å“uvre en une journée. Une Å“uvre qui n’est qu’une petite partie d’une collaboration plus large. « J’ai aussi réalisé un livret qui fait beaucoup de médiation autour de l’œuvre et de la prévention au sujet des violences. Ça m’a pris un mois et demi parce que j’ai rencontré des travailleuses sociales de structures hébergeantes Â» précise Caroline Pageaud.

 

« Il s’agit d’un écrit de 3 lettres « NON Â», qui interpelle les gens dans la rue. Ces 3 lettres affirment quelque chose qui nous concerne tous et un sujet qu’il faut aborder. Avec ce mot-là, on commence à lutter, on commence à dire des choses Â»

 

A l’intérieur de ce « NON Â», il y a aussi une autre phrase, un autre niveau de lecture proposé aux passants. « Le NON est assez impactant, gros, écrit à la manière d’un graffiti, et à l’intérieur il y a écrit « C’est s’aimer Â». Une petite phrase qui ouvre au débat, qui explique un peu que la première chose à dire c’est non, pour ensuite accéder à peut-être un peu plus d’amour propre et de confiance en soi pour ces femmes qui sont victimes et qui doivent dire stop Â» confie Caroline Pageaud. Cette composition est d’autant plus significative qu’elle se situe sur la vitrine de la maison de Victor Hugo, défenseur des femmes, dénonçant à l’époque l’injustice faite aux femmes, à qui la société ne reconnaissait aucun droit, ni privé ni social, et n’offrait aucune protection. « Ça a du sens de dire non. C’est un homme qui a su dire non à son époque, ça a bien plu et ça coïncidait aussi avec la maison de Victor Hugo, qui y voit aussi beaucoup d'écho avec cet homme Â» souligne l’artiste bisontine.  

Les réactions ne se sont pas fait attendre après les tags commis sur deux mosquées bisontines dans la nuit de vendredi à samedi.

Anne Vignot évoque « des actes intolérables Â». Elle « condamne fermement ces actes et la dégradation du débat public qui ne fait qu’attiser la haine Â».

Le parti socialiste du Doubs appelle « au respect de chacun et chacune Â». Le parti s’alarme « de cette montée du populisme Â». « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit Â» écrit Myriam el yassa, la 1ère secrétaire fédérale du Doubs.

Le Groupe La-République-en-Marche / Modem condamne « avec la plus grande fermeté  ces actes et témoigne (sa) solidarité avec les fidèles inquiets et choqués par ces actes lâches. Notre République assure la liberté de conscience et garantit la liberté de culte. Ces actes odieux n’ont pas leur place en France Â» commente-t-il.

Depuis quelques semaines, un point de deal de la Rue Van Gogh se trouvait dans le collimateur des forces de police bisontine. Ce lieu de transactions illicites a fait l’objet d’une opération de police minutieusement organisée ce mercredi 17 novembre. Au cours de celle-ci, les policiers du intervenaient aux côtés des enquêteurs de l’unité des stupéfiants de la Sûreté Départementale mais également des effectifs de la BAC et de l’unité cynophile stup’ du Service de Voie Publique.

Deux consommateurs ont été interpellés après avoir acquis des bonbonnes de cocaïne. Au même moment, le dealer a pris la fuite avant d'être rattrapé par les policiers dans les étages d'un l'immeuble. Le guetteur n’échappait pas au dispositif et était à l’instar des trois autres personnes interpellées, placé en garde à vue. La perquisition d’un logement de la rue Van Gogh identifié par le chien de recherche spécialisé de l’unité cynophile permettait de saisir 954 grammes de résine de cannabis sous forme de barrettes, 48 grammes de cocaïne et 88 grammes d’herbe de cannabis. Les deux consommateurs font l’objet d’une ordonnance pénale. Le dealer et le guetteur, âgés tous deux d’une vingtaine d’années, déjà connus des services de police, ont été présentés devant la justice ce vendredi après-midi dans le cadre d’une comparution immédiate.

Le Secours catholique dévoilait ce jeudi les résultats de son rapport statistique annuel. Cette année, il a choisi d’affiner son analyse sur la question spécifique de l’aide alimentaire et de l’accès à l’alimentation, à travers une enquête complémentaire menée auprès de 1088 ménages qui ont eu recours à cette aide alimentaire d’urgence allouée durant le premier confinement, de mars à mai 2020.

 

Des chiffres alarmants

Le Secours catholique tire la sonnette d’alarme concernant la précarité alimentaire en France, et en Franche-Comté. A l’échelle nationale, ce sont 770.000 personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire de la part de l'association en 2020, et sur la région c’est environ 14.000 Francs-Comtois qui sollicitent l'association pour se nourrir. Concernant le profil de ces personnes, la plupart vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1 102 euros par mois et sont souvent des familles monoparentales, à 90% des femmes vivant seules avec leur enfant. Les jeunes de moins de 25 ans sont également présents et représentent 10% des personnes accueillies. Les bénéficiaires du secours catholique gagnent en moyenne 537 euros par mois.

 

antoine aumonier

Antoine Aumonier, délégué du Secours catholique Franche-Comté

 

"L'association s'entoure de la banque alimentaire et de dons pour aider les personnes à se nourrir convenablement. De plus, des actions sont mises en place selon les endroits. À Besançon, un jardin solidaire a été créé afin de permettre aux gens de planter et récolter des légumes. À Saône, dans le Doubs, des paniers sont également confectionnés à partir de produits locaux et majoritairement bios". 

 

Les propositions du Secours catholique

Plusieurs préconisations sont proposées par le Secours catholique. La première est celle de l’augmentation du plancher social, pour toutes les personnes aujourd’hui en difficulté. « Ces personnes-là sont celles qu’on a vu arriver à cause de la crise sanitaire. Si elles avaient eu un plancher social de qualité, c’est à dire un revenu minimum garanti pour les plus de 18 ans, sous condition de ressource, mais accessible aussi à des étrangers sans conditions d’être resté 5 ans sur le territoire français, ça permettrait, si on prenait 50% du revenu médian, autour de 900€, d’encaisser ces chocs-là. De ne pas obliger ces gens à vivre une forme d’humiliation, à se retrouver tout d’un coup sans rien, avec de l’inquiétude, et de devoir aller mendier de l’aide alimentaire Â» explique Antoine Aumônier. Et puis, dans le domaine de l’aide alimentaire proposée, la qualité de celle-ci a aussi toute son importance. « Il faut éviter d’habituer les plus pauvres à la nourriture low-cost. Elle est moins bonne et moins nutritive Â» explique le délégué du Secours catholique Franche-Comté. « Il faut qu'on puisse choisir avec les personnes, que ce ne soit pas quelque chose qui leur soit imposé. Et puis il faut qu’on puisse aussi animer avec eux, que ce soit l’occasion de chercher ensemble des solutions à une précarité qui va bien au-delà de l’aide alimentaire Â» poursuit-il.

 

Plusieurs facteurs à la précarité alimentaire

Antoine Aumonier pointe du doigt le non-recours, qu’il qualifie de cheval de bataille du secours catholique, année après année. « Ce qui nous inquiète est que ce chiffre bouge peu. On se rend compte qu’un tiers des personnes éligibles au RSA ne le sollicite pas. Plus de 25% des personnes éligibles aux allocations familiales ne les sollicitent pas. Souvent ce sont des personnes d’origine étrangère, donc ça fait mentir aussi ce préjugé. Les raisons pour lesquelles ils migrent sont bien plus graves. On a fait un rapport sur cette question-là cette année, et on préconise une forme d’automaticité d’un certain nombre de ces allocations, pour éviter le parcours du combattant qu’il y a pour les solliciter, qui sont en grande partie responsable de leur non-demande Â», explique-t-il. Dans la région, la mobilité est aussi responsable en partie de la précarité alimentaire. Les grandes surfaces, souvent excentrées, apparaissent aussi comme des contraintes. La plupart des bénéficiaires n'ont pas le permis ou ont difficilement accès aux services de mobilités, ce qui les dirige vers les commerces de proximité, plus coûteux. 

Publié dans Actualités, A la une, Social

Une altercation s’est produite mercredi après-midi, vers 14h, sur un quai de la gare Viotte à Besançon. Un jeune homme de 17 ans a donné un coup à un agent, qui lui-même a rétorqué. Le jeune homme voulait prendre un train sans billet. L’un des agents aurait tenté de le faire descendre en le tirant par le bras.

Lors des contrôles d’usage, il est apparu que le jeune homme faisait l’objet d’une fiche de recherche pour mineur en fugue. Le jeune contrevenant a été placé en garde à vue. Une plainte a été déposé par la victime et son collègue. La garde à vue du jeune homme est toujours d'actualité  ce soir.

Mercredi soir, vers 23h45, à Besançon, un homme de 27 ans s’est montré violent lors de son arrivée au commissariat de police. Il hurlait et criait des insultes. Il présentait une plaie saignante au visage. Lorsque les pompiers sont intervenus pour le prendre en charge, il s’est débattu et a craché au visage d’un secouriste.

Il a été placé en garde à vue avec différemment de ses droits, vu son état d’ivresse. Il a néanmoins été transporté à l’hôpital. A son retour, il était toujours aussi excité. Il cracha sur un policier. Sa garde à vue est toujours en cours ce jeudi soir.

Mercredi, vers 22h, les policiers de la BAC de Besançon ont interpellé un homme qui proférait des menaces à l’encontre d’une autre personne, qui avait trouvé refuge dans une épicerie, située à l’angle du boulevard Blum et de la rue de Vesoul.

Sur place, la victime a expliqué aux policiers qu’elle avait reçu plusieurs coups de poing de la part de cet individu. L’agresseur présumé a été placé en garde à vue.

Mercredi soir, vers 22h15, dans le cadre d’une prolongation de garde à vue, un mineur de 15 ans, qui avait été interpellé la veille sur un point de deal dans le secteur de Planoise, a tenté d’échapper aux policiers lors de son transport à l’hôpital pour y subir un examen. Il a poussé un agent. L’adolescent a effectué 300 mètres avant d’être interpellé par les policiers de l’escorte. Il a été déféré ce jeudi après-midi devant un juge pour enfant du tribunal judicaire de Besançon.