Ce lundi, un homme a été placé en détention provisoire dans l’attente du résultat des prélèvements en termes de consommation de stupéfiants. Le 13 novembre, vers 17h30, ce dernier a pris la fuite lors d’un contrôle routier mené dans le quartier Planoise. Les policiers motocyclistes se sont lancés à sa poursuite.
Ils sont parvenus à intercepter le véhicule après que le conducteur ait franchi plusieurs feux rouges et slalomé sur la route à plus de 150 km/h. Les vérifications d’usage ont permis d’établir que cet homme, âgé d’une trentaine d’années, n’était pas titulaire du permis de conduire et que le véhicule n’était pas assuré. Le dépistage salivaire a réagi positivement au cannabis et à la cocaïne. Le chauffard a reconnu la plupart des faits qui lui sont reprochés.
Lundi matin, vers 9h, un homme a été placé en garde à vue pour une affaire de harcèlement par téléphone sur son ex-concubine. Le couple se disputait semble-t-il la garde des enfants. Il aurait insulté et menacé la dame. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Inconnu jusqu’à présent des services de police, il fait l’objet d’une composition devant l’Association d’Aide aux Victimes. Il devra participer à un stage sur le thème des violences conjugales.
Ce lundi, au petit matin, deux grands excès de vitesse ont été enregistrés par la police de Pontarlier. Un premier véhicule a été flashé à 116 km/h, sur une portion de route limitée à 80 km/h. Quelques minutes plus tard, un ressortissant suisse a été flashé à 138 km/h, alors que la vitesse était également limitée à 80 km/h. La voiture de cet homme de 38 ans a été immobilisée et son permis de conduire a été retenu.
Après 15 jours sans compétition, le groupe a pu récupérer un peu de fraîcheur mentale et physique, avant d’affronter et de vaincre Fleurier 3-1, en amical vendredi dernier. « On est toujours dans un état d’esprit positif. On a relancé la machine, dans un match globalement abouti, et on est en confiance, avant de recevoir une nouvelle fois un club pro » souligne Romain Pogeant, l’entraîneur des U19. Et face à ces équipes professionnelles, les pontissaliens n’ont pas à rougir, malgré leur dernière place au classement. Trois matchs perdus sur le score de 1-0, dont le dernier en date à Clermont, avec un but dans les dix dernières minutes. Un mois d’octobre qui montre les progrès accomplis par cette équipe, avec ce match face à Clermont, avec une victoire face à Torcy, un nul pris à Dijon, et certes une déconvenue face aux strasbourgeois, mais qui n’entache rien de grave, Strasbourg étant l’équipe qui mène la danse dans ce championnat.
« On fait un peu preuve d’inexpérience. On manque sans doute un peu d’efficacité offensive, et ça va se jouer sur plus de justesse. On va s’appuyer sur ce qu’on fait bien depuis le début de saison, à savoir être rigoureux tactiquement, disciplinés, s’appuyer sur notre bloc équipe, et tenter de leur faire mal sur nos transitions offensives » explique Romain Pogeant. Car à chaque fois que le CA Pontarlier a marqué, des points ont été pris par la formation du Haut-Doubs. C’est ce qu’il faudra mettre en œuvre ce dimanche face aux Auxerrois, une équipe de milieu de tableau, comptant 5 défaites, 2 nuls et 3 victoires. Attention tout de même, car même si cette formation encaisse beaucoup de buts, elle en marque tout autant. « Il y a aussi un rapport de force qui est totalement déséquilibré » souligne l’entraîneur du CA Pontarlier. « C’est une équipe de grande taille, très puissante, donc il va déjà falloir répondre à ce défi physique pour ensuite essayer, techniquement et tactiquement, d’aller gagner ce match » poursuit-il. Un match qui risque d’être intense ce dimanche au stade Paul Robbe, sous les encouragements et la ferveur d’un public qui poussera ses joueurs à enfin décrocher leur première victoire face à un club professionnel, pour le plus grand bonheur de tous les pontissaliens.
Mardi 9 novembre, à 11h37, la police et les pompiers sont appelés par des voisins directs de la victime, ces derniers constatant qu’un homme gît dans une mare de sang, dans les parties communes de l’immeuble. Le Samu arrive très peu de temps après les policiers, et l’homme est alors encore en vie, inconscient, mais décède quelques minutes plus tard. Le médecin légiste constate de multiples plaies au niveau des jambes, des bras, du thorax et de la tête. L’ensemble de ces blessures auraient entraîné un épanchement sanguin important, causant certainement la mort de la victime. Une autopsie réalisée dans l’après-midi devrait confirmer dans les prochaines heures les circonstances exactes du décès. « La victime est un brillant ingénieur de 30 ans, originaire de Loire Atlantique, ayant travaillé durant de nombreuses années en Suisse » souligne Etienne Manteaux. Les premières constatations mettent en évidence que l’appartement n’a pas été fouillé, et qu’il est probable « que rien n’ait été volé » indique le procureur de la République de Besançon. Très rapidement, les enquêteurs du service de police judiciaire de Besançon recueillent plusieurs témoignages de personnes vivant dans la copropriété. Trois d’entre eux déclarent qu’entre 7h30 et 11h, ils entendent tambouriner à la porte, et se retrouvent face à un individu capuché, portant des lunettes de soleil, et tenant des propos qu’ils ont du mal à comprendre. La conversation étant confuse, l’individu repart. Une situation qui se répète à de nombreuses reprises de 7h30 jusqu’à 11h. L’enquête dirige alors les enquêteurs du côté l’hôtel Mercure, où ils obtiennent des éléments laissant apparaître le comportement étrange d’un individu. Grâce à la vidéosurveillance de l’établissement, ils identifient l’individu, portant une tenue vestimentaire similaire à celle de l’homme s’étant présenté le matin même au 23 rue de la Mouillère.
Les enquêteurs font alors le lien avec une autre affaire : celle du véhicule ayant percuté une voiture de la police municipale à 7h50 hier, rue Carnot, à proximité de la rue de la Mouillère. Un individu, refusant d’obtempérer a blessé plusieurs policiers municipaux, s’échappant dans la foulée. Il s’avère que cette voiture est celle avec laquelle le suspect serait venu dans cet hôtel. « A cette heure, je n’ai pas la capacité de dire que c’est lui, qui à 7h50, était au volant du véhicule, même si on a des raisons de le penser. La seule certitude, c’est que le véhicule qu’il utilisait a été impliqué dans ce refus d’obtempérer aggravé » précise Etienne Manteaux. Une surveillance est alors mise en place au niveau de l’hôtel Mercure. On apprendra que l’homme est allé se faire couper les cheveux après son crime, puis s’acheter des habits aux Galeries Lafayette, en faisant de nombreux achats. Il se dirige ensuite dans un commerce, où il va dévoiler son meutre à une vendeuse. Il explique qu’il vient de tuer quelqu’un, en lui décrivant toute la scène de crime. Il ajoute « qu’il avait tué ce matin, et que s’il voulait, il pouvait encore tuer ». Cette commerçante l’écoute une vingtaine de minute, puis l’homme repart en la remerciant « pour sa gentillesse et la qualité de son écoute ». Il prend ensuite le chemin de l’hôtel mais s’arrête au Parc Micaud, où il va s’asseoir sur un banc sur lequel se trouvent deux mineurs. A nouveau, il se confesse, et dépeint le crime qu’il vient de commettre. La commerçante, tout comme les deux jeunes, troublés par cet homme qu’ils jugent perturbé et confus, ne croient pas à la véracité de ses propos. Il est interpellé peu après, au moment de son retour à l’hôtel, aux alentours de 16h50.
Il a alors en sa possession, un sac qui contient un pantalon maculé de sang. La perquisition de sa chambre amène la découverte d'autres éléments : un haut à capuche avec d’importantes traces de sang, une paire de ciseaux, et une carte de visite au nom de la victime, qui selon les voisins, était apposée sur la porte d’entrée de l’appartement. Et qui n’était plus là lorsque le corps a été découvert. Placé en garde à vue, il est entendu à partir de 21h, hier soir. Il admet alors immédiatement être l’auteur des coups portés à la victime, mais donne plusieurs versions différentes. La première étant qu’il explique avoir tué une personne avec qui il était en conflit. Le suspect qui a connu la prison, indique avoir été dans la même cellule que sa victime. Seulement, les enquêteurs lui font observer que la personne qu’il a tuée n’est absolument pas celle avec qui il a partagé sa cellule en tant que détenu. C’est alors qu’il fait part d’une deuxième version, et déclare que cette envie de tuer « lui est venue du cœur », et qu’il avait senti « que cet homme était une mauvaise personne ». Il annoncera aussi plus tard lors de son audition, être « la réincarnation de Jésus ». « A cette heure, il est très difficile de se prononcer sur un mobile, compte-tenu des déclarations confuses et peu cohérentes du suspect » explique Etienne Manteaux. Depuis, il refuse de s’exprimer devant les enquêteurs, et sa dernière requête datant de ce matin est qu’il souhaite être défendu par Éric Dupont-Moretti. « C'est dire le profil inquiétant de cet homme » souligne le procureur de la République.
L’homme a déjà été condamné à de très nombreuses reprises pour des faits de vols aggravés, de violences, de trafic de produits stupéfiants, et d’infractions routières, mais ne bénéficiait d’aucun antécédent psychiatrique. « Il y aura un gros travail à faire sur sa personnalité. C’est le point central de ce dossier » indique Etienne Manteaux. L’individu a été incarcéré en 2015 et a purgé une peine de 5 ans ferme pour des faits de vols avec violence commis en Saône-et-Loire. Il a été libéré en février 2020, et à la suite de sa libération il était suivi par le service pénitentiaire d’insertion et de probation du Doubs, de février 2020 à avril 2021, qui avait noté une évolution « plutôt favorable », puisqu’il avait retrouvé du travail. Il consultait aussi un psychologue afin de combattre sa violence et son impulsivité. Il n’était plus suivi depuis avril 2021, où la dernière mesure judiciaire qu’il devait effectuer était arrivée à échéance. Il était depuis longtemps, un consommateur de cannabis et de cocaïne.
Une deuxième personne a été placée en garde à vue dans cette affaire : la compagne du suspect, âgée de 19 ans, avec laquelle il vit depuis 6 mois. Cette dernière n’a pas d’antécédent judiciaire. Interrogée, elle n’a pas pu fournir la moindre explication aux enquêteurs sur ce passage à l’acte, disant tout ignorer. Elle confirme seulement le retour de son compagnon avant 13h à l’hôtel, ses vêtements couverts de sang.
Un nouveau point presse sera donné demain à 18h30, afin d’apporter d’autres éléments plus probants à ce dossier.
Hier dans l’après-midi, les parents d’une jeune fille de 17 ans ont signalé sa disparition. Après avoir contacté son établissement scolaire, ce dernier déclare qu’elle ne s’est pas rendue en cours. Les forces de l’ordre commencent alors à enquêter et à mener des investigations aux alentours de 16h. Après une mise en place très rapide, les policiers s’aperçoivent que la jeune fille a été en contact avec sa meilleure amie, lui déclarant qu’elle « ne serait pas là aujourd’hui ». Vers 21h, les enquêteurs découvrent qu’elle a pris contact avec sa cousine demeurant en Suisse. Elle sera finalement récupérée dans la soirée par les forces de l’ordre, à 22h30. Ecole buissonnière, escapade amoureuse ? Pour l’heure il n’y a pas plus d’éléments concernant cette fugue. Le commandant Trousseau, patron de la police pontissalienne, se félicite de la réactivité de ses effectifs, et souligne un travail « rapide, exemplaire et efficace ».
Ce matin aux alentours de 7h40 à Montbéliard, un homme de 48 ans a fait une chute de 3 mètres sur un chantier de construction d’un bâtiment de l’ADAPEI. Blessé au niveau de la tête et inconscient, il a été transporté en urgence absolue sur le CHU par Héli 25.
Ce mardi 9 novembre à Besançon, aux alentours de 13h30 avenue Ile de France, un jeune de 17 ans a été agressé à l’arme blanche dans une brasserie. Celui-ci présentait une plaie au niveau de la cuisse. Il a été transporté sur le CHRU Minjoz en urgence relative.