C’est un vrai test qui attend le BesAC ce mercredi soir. Pour leur cinquième match de préparation, les basketteurs bisontins se déplacent à Mulhouse. Rappelons que le début officiel de la compétition est programmé le 19 septembre prochain avec la Coupe de France. Le collectif affrontera Saint-Quentin au Palais des Sports. Ce soir, le coup d’envoi du match sera donné à 19h chez leur adversaire;
Un mineur sera convoqué ultérieurement par le commissariat de police de Pontarlier. Mardi soir, lors d’un contrôle, mené en gare de Pontarlier, il a été trouvé en possession d’un produit bleuâtre, pouvant s’apparenter à de l’ecstasy. Lorsque les policiers se sont dirigés vers ces deux jeunes une forte odeur de stupéfiant se dégageait. L’adolescent a été remis à ses parents.
La garde à vue d’un chauffeur-livreur récidiviste a été prolongée à Pontarlier. Ce mardi matin, lors d’un contrôle, il est apparu que son permis de conduire lui avait été retiré après une décision judiciaire. Il ne pouvait donc plus conduire. Au cours de son audition, il a reconnu les faits.
Du 18 au 22 septembre, le territoire de la Communauté de Communes du Val de Morteau participera au challenge de la Mobilité 2023, organisée par l’ADEME et la Région Bourgogne-Franche-Comté. L’objectif est d’encourager les employés des entreprises à repenser leurs modes de déplacement. Pour participer au Challenge, il suffit d’inscrire son entreprise avant le 17 septembre, via le site internet : www.challengemobilite-bfc.fr . Pensez à sélectionner le territoire du Val de Morteau.
C’est parti pour l’édition 2023 des vendanges. En fonction des secteurs, le ramassage du raisin diffère. Dans le Jura, à Montigny-les-Arsures, au domaine Tissot, les sécateurs se mettront véritablement en action ce mercredi avec le début des vendanges pour le crémant. Après plusieurs années difficiles, les viticulteurs jurassiens s’attendent à une bonne cuvée.
Valérie Tissot, l’hôte des lieux, prévoit « une très belle récolte ». La qualité et la quantité devraient être au rendez-vous. Une aubaine, après les saisons 2017, 2019 et 2021 qui ont laissé des traces. Les caprices du temps n’avaient pas épargné les viticulteurs qui n’arrivent toujours pas à s’en remettre pour certains. La période estivale n’a néanmoins pas été de tout repos. Si le soleil et la chaleur ont facilité le développement des grappes de raisin, les fortes pluies et l’humidité auraient pu anéantir une fois de plus le travail des viticulteurs. « Il a fallu lutter contre le mildiou. Nous ne serons donc pas impactés par la maladie cette année. Les pieds sont bien garnis. Les raisins sont sains » précise Mme Tissot.
Crémant et poulsard
Dans un premier temps, l’équipe de vendangeurs concentrera son énergie sur les vignes destinées à la fabrication du crémant. Puis, il faudra s’occuper de la matière première servant à l’élaboration du poulsard. « On devra s’en inquiéter rapidement pour que les degrés ne s’envolent pas. Il faut à tout prix éviter la surmaturité » conclut la vigneronne.
L'interview de la rédaction / Valérie Tissot
Les Restos du Cœur sont en difficulté. Une situation qui inquiète. L’association de Coluche a vu ses coûts de fonctionnement augmenter ainsi que le nombre de ses bénéficiaires. Il lui manque 35 millions d’euros pour clore l’année 2023 à l’équilibre. Dans ces conditions, l’état a décidé de lui ovtroyer une aide spécifique de 15 millions d’euros. Tout comme le milliardaire Bernard Arnault qui a annoncé verser une aide de 10 millions d’euros.
La précarité alimentaire est telle en France que personne ne souhaite voir l’association disparaitre. Durant l’exercice 2022/2023, la structure a distribué 170 millions de repas, contre 142 millions l’année précédente. Parmi les bénéficiaires, de nombreux étudiants font appel à ses services pour subvenir à leur besoin les plus primaires. « Cette situation nous préoccupe énormément. Les étudiants font partie des catégories de la population qui vont le plus recourir à l’aide que procurent les Restos du Cœur » explique Timo président de l’AEB, le 1er syndicat étudiant à Besançon. Et de poursuivre : « C’est un grand appui d’avoir les Restos du Cœur pour pouvoir fournir les premières denrées de nécessité aux étudiants. Si les Restos du Cœur sont dans une situation qui est défavorable, nous savons que ce sont les bénéficiaires qui le seront aussi, et donc les étudiantes et les étudiants ».
L’aide de Bernard Arnault ?
« Ca lui donne bonne conscience. Il va pouvoir dormir sur son oreiller en soie » explique l’étudiant. Timo accuse Bernard Arnault d’être « responsable » de la situation de précarité actuelle. « Ces gens sont les premiers responsables de cette crise. Cela vient de leur gestion extrêmement bourgeoise et capitaliste. Ils ne peuvent pas d’un côté créer une inflation de toute pièce en augmentant les prix et rendre la vie impossible aux citoyens et, de l’autre, venir faire les beaux, en faisant des dons. Ils se nourrissent sans cesse de la misère des gens ».
La rentrée universitaire ?
Cette année encore les étudiants ne sont pas épargnés par la précarité. Besançon, comme de nombreuses villes françaises, connaît une tension locative pour les logements étudiants. Alors que 25% des étudiants bisontins sont boursiers, le Crous Bourgogne Franche-Comté n’est pas en mesure de répondre à leurs besoins en termes d’hébergement. « Cela représente 10 étudiants boursiers pour un logement Crous » précise le responsable syndical. L’alimentation est également un vrai problème. « Le repas à un euro pour toutes et tous nous a été retiré. Ce dispositif coûte 90 millions d’euros par an à l’état. Les profits de Total pour l’année 2022/2023 représentent 36 milliards. Avec une année de profits de Total, on finance 400 ans de repas à un euro. De Molière jusqu’à nous, tous les étudiants de France auraient pu manger le repas à un euro » conclut l’étudiant bisontin.
L'interview de la rédaction / Timo, président de l'AEB, premierr syndicat étudiant à Besançon
L'été 2023 figure parmi les plus chauds enregistrés dans l'Hexagone depuis plus d'un siècle. La température moyenne nationale a été supérieure de 1,4° au-dessus des normales saisonnières durant ces trois derniers mois. Dans ces conditions, l’été, qui vient de se terminer, serait le quatrième le plus chaud depuis 1900 en France. Les étés 2003, 2022 et 2018 se classent devant.
Un hommage national a été rendu mardi matin aux Invalides au sergent-chef Nicolas Mazier, militaire des forces spéciales tué le 29 août en opération en Irak. Le militaire, originaire du Jura, a été décoré de la Croix de la Valeur militaire avec palme et de la Médaille militaire à titre posthume. Un autre hommage lui sera rendu mercredi à Dole. Il aura lieu à 16h45 au Monument aux Morts.
Les investigations risquent d’être encore longues. Et ce, même si l’enquête pour essayer de comprendre ce qui s’est passé à Salins-les-Bains, ce week-end, a commencé. Rappelons qu’à la suite d’une pollution dans la Furieuse, samedi matin, 300 poissons ont été retrouvés morts.
Le collectif « Loue et rivières comtoises » ne cache pas son exaspération. Si la pollution de Salins-les-Bains est spectaculaire, elle met en exergue des pratiques quotidiennes qui tuent et fragilisent la biodiversité. C’est la raison pour laquelle ses adhérents mènent un combat permanent et entreprennent des démarches devant les tribunaux, sans oublier de médiatiser ces affaires. « Des poissons morts, on en trouve toute l’année, et la pollution est permanente » explique Emmanuelle, membre du collectif. Et de poursuivre : « Ce qui s’est passé à Salins-les-Bains est une illustration de ce qui se déroule depuis plus de 10 ans et que l’on dénonce ». « Sur des rivières, où l’on est censé trouver 350, voire 400 kilos de poissons à l’hectare, aujourd’hui, on en trouve 35, 40. C’est un énorme problème qu’il faut empoigner au niveau public pour que des décisions fortes soient prises ». La situation est telle qu’à la problématique de la qualité de la ressource en eau, s’ajoute celle de la quantité. A Salins, ces conditions étaient malheureusement réunies. La faible quantité d’eau dans le lit de la rivière a été perturbée par un polluant, aux effets dévastateurs. « Peu importe le polluant. Même si ce n’est que du savon ». « S’il y a beaucoup d’eau, l’indésirable sera dilué, mais si la quantité est faible dans le cours d’eau, les conséquences seront plus graves, voire mortelles pour la biodiversité » ajoute Emmanuelle.
Une pression de l’opinion publique
Pour le collectif, la balle est dans le camp de pouvoirs publics. Certes, chacun est invité à faire attention à ce qu’il fait au quotidien, mais une amélioration notoire ne peut passer que par des décisions politiques fortes, en matière de gestion des eaux usées, d’implantation de stations d’épuration et de changement dans les pratiques agricoles. « Tout un chacun est appelé à faire pression auprès des institutions et des autorités. « Pour quelles autres espèces, on tolèrerait cela ? Si on trouve 300 chamois morts, tout le monde va halluciner. Pour les poissons, on réagit moins. Souvent, à part les pêcheurs, ça ne crie pas beaucoup » conclut la jeune femme. Et de terminer définitivement : « La furieuse mettra des années avant de s’en remettre, et encore, seulement si on s’en donne les moyens, en arrêtant tous les types de polluants».
L'interview de la rédaction : Emmanuelle, membre du collectif "Loue et rivières comtoises"
La gestion du périscolaire est un véritable problème pour les municipalités. A Besançon, la situation n’est pas nouvelle. En cette rentrée 2023/2024, de nombreux enfants n’ont pas accès à la cantine scolaire. Un problème de recrutement d’animateurs explique cette situation.
L'interview de la rédaction : Jennifer, une maman désemparée
A Besançon, 250 enfants sont, pour l’heure sans solution. Ce qui représente 6% des petits bisontins, dont les familles sont intéressées par ce mode de garde. La ville se mobilise pour trouver ces moyens humains qui manquent à l’appel. Elle compte sur le retour des étudiants pour compléter ses effectifs. Une vingtaine d’animateurs manquent pour assurer un meilleur service et répondre aux besoins des familles.
L'interereview de la rédaction : Claudine Claudet, en charge de l'éducation, des écoles et de la restauration scolaire à la ville de Besançon