La plateforme « Parcoursup » a repoussé le délai initialement prévu pour finaliser son dossier d’orientation. L’échéance a été repoussée à ce jeudi 4 avril à 22h pour valider ses vœux définitivement. Hier soir, le site, largement sollicité par les retardataires, est tombé en panne, le rendant momentanément indisponible.
Un homme de 39 ans devra s’expliquer en juin prochain devant le délégué du procureur. Le 2 avril dernier, vers 7h45, il a brisé la vitre d’une fenêtre d’une agence de voyage, rue de Belfort, à Besançon. L’homme était alcoolisé. Il présentait un taux de 1,6 gramme d’alcool par litre de sang. Il n’aurait rien volé. Il a expliqué aux policiers qu’il a agi ainsi pour se protéger des intempéries. Entendu après son dégrisement, il déclara également avoir bu de la bière en grande quantité et ne plus se souvenir des faits qui lui étaient reprochés.
L’hôpital de Morteau vient de décrocher une nouvelle certification haute qualité des soins. Ce label est décerné par la Haute Autorité de Santé qui, par l’intermédiaire de trois experts indépendants, qui se sont déplacés dans le Haut-Doubs, a pu apprécier l’excellent travail qui était mené au sein de la structure mortuacienne. La qualité des soins prodigués, la politique menée par la gouvernance, l’accompagnement et la prise en charge des patients ont été passés au crible durant trois jours.
Il en ressort des résultats très positifs, qui ont été traduits en pourcentage et qui octroient à la structure une couleur « vert foncé ». Soit le maximum du barème en vigueur. Le Docteur Karine Romand, pharmacienne de l’hôpital et présidente de la commission médicale d’établissement, se félicite de ces bons résultats. D’autant plus qu’ils soulignent le sérieux de cet hôpital, qui mène des opérations bien au-delà de celles que les autorités exigent. « C’est vraiment le fruit et la qualité d’un travail, mené tout au long de l’année » explique Mme Romand.
L'interview de la rédaction : Docteur Karine Romand et Anne Marchand
100 critères appréciés
Au total, ce sont 100 critères qui ont été appréciés. L’exigence et la déontologie ont été salués. Les pratiques médicales, la gestion des risques, la sécurisation des circuits, la bientraitance, la prise en charge de la douleur, … ont été jugés. Tout comme d’autres savoir faire et savoir être. « Si on n’est pas conforme aux critères impératifs, nous risquons une non-certification » explique Anne Marchand, responsable qualité et gestion des risques à l’hôpital, qui fait allusion à des critères comme la dignité, la confidentialité, … . Autre signe de satisfaction. L’hôpital s’inscrit dans une dynamique exigeante, dans le sens où il ne reste pas sur ses acquis et se fixe des objectifs ambitieux et supérieurs à ceux qui sont définis.
L’hôpital Paul Nappez de Morteau confirme son précédent label, obtenu en 2018. Il le remettra en jeu d’ici les quatre prochaines années.
Le budget de la ville de Besançon sera au cœur des discussions du prochain conseil municipal. Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, évoque un budget de 218 millions d’euros pour 2024, « tourné vers la justice sociale et climatique », avec 45,6 millions d’euros de nouveaux investissements. Face au plan d’économie, évoqué par Bruno Le Maire, l’adjoint à la Maire de Besançon l’invite à arrêter de stigmatiser les collectivités locales et à s’inspirer justement de leur gestion pour cesser la politique d’austérité qu’il prévoit et envisager d’autres mesures, plus justes et moins stigmatisantes.
Pour justifier ses propos, Anthony Poulin évoque une somme réservée aux investissements ( 45,6 millions), « jamais consentie à cette hauteur depuis une dizaine d’années ». Des dépenses que la cité est en mesure de réaliser majoritairement grâce à ses ressources et un bon autofinancement. L’élu écologiste cite également les choix opérés par la Ville de Besançon pour réduire les dépenses au maximum, comme celles liées à l’alimentation dans les cantines scolaires. Alors que les coûts des matières premières ont augmenté. L’augmentation, fixée à 2%, n’a pas été un frein pour le développement du bio et des produits locaux par exemple.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Deux nouveaux équipements culturels
Le conseil municipal devrait également voter la réhabilitation de deux sites bisontins, qui deviendront des nouveaux lieux culturels d’ici les deux prochaines années. Dès cette année 2024, la grande halle des Prés de Vaux fera l’objet d’une cure de jouvence. 1,8 million d’euros ont été budgétisés, sur trois ans, pour la transformation de cet endroit, que la Ville a dû fermer il y a deux ans après avoir constaté quelques vétustés inquiétantes. En décembre 2024, devrait commencer les travaux de réhabilitation du Hangar des Manœuvres, situé, dans le parc Saint-Etienne, à la Citadelle. Soit un budget de plus de 3 millions d’euros, qui permettra d’augmenter à 1.000 la jauge d’accueil, aujourd’hui estimée à 300. La livraison du nouvel établissement est envisagée pour le 1er trimestre 2026.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Jusqu’au 4 avril, le service régional UNSS de l’académie de Besançon organise le championnat de France UNSS de handball lycées garçons excellence au Palais des Sports Ghani Yalouz à Besançon. Huit équipes, venues de toute la France, se défient pour remporter le titre suprême, qui se disputera demain après-midi, à 14h. Parmi les formations présentes, il y a l’équipe du lycée Jules Haag de Besançon, qui a dû batailler pour en arriver là .
Serge Mommessin, le directeur régional de l’UNSS, souhaite partager plus que de la compétition. De nombreux jeunes ont été associés à ce rendez-vous et se sont vus confier des responsabilités dans les domaines de la sécurité, de l’arbitrage ou encore de la communication et du secourisme, …. . En parallèle, les organisateurs ont voulu inscrire ce rendez-vous dans le cadre de la semaine olympique et paralympique. Ainsi, les élèves des écoles primaires du secteur de Besançon viendront profiter des animations sportives et culturelles qui sont proposées dans le cadre de cet évènement.
L'interview de la rédaction : Serge Mommessin
Partager des valeurs
Ce mercredi, Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, a donné le coup d’envoi de cette deuxième journée de compétition. La représentante de l’état est convaincue du bienfondé de la pratique sportive au sein de l’éducation nationale. Elle y voit un moyen de partager et transmettre des valeurs auprès des jeunes pratiquants, qu’ils sauront ensuite recontextualiser dans leur quotidien de citoyens. « Partage, solidarité, respect, tolérance, …. » autant de compétences que le sport est en capacité d’apporter.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti
Dernière ligne droite pour les lycéens et les étudiants, en cours de réorientation, pour finaliser leur dossier sur Parcoursup. La plateforme fermera ce mercredi à 23h59. Il ne reste donc plus que quelques heures pour compléter son dossier et confirmer ses vœux. Penser également à fignoler vos lettres de motivation, exigées dans de nombreuses formations.
En raison de l’organisation du Carnaval, ce dimanche 7 avril, la société Keolis fait savoir que les lignes L3, L4, L5 et L6 seront déviées au centre-ville de Besançon. Par ailleurs, la ligne Ginko Citadelle ne circulera pas de la journée. Pour vous rapprocher des festivités, davantage de bus sont prévus sur les lignes L4 et L6. Pour obtenir toutes les informations nécessaires, n’hésitez pas à télécharger l’appli Ginko Mobilités.
Le Modem du Doubs a une nouvelle patronne. Après trois mandats à la tête du Mouvement, Laurent Croizier passe le relais à Anne Falga. « Anne Falga accompagne des entreprises industrielles de Franche-Comté dans leur développement et leurs implantations depuis plus de 15 ans » explique le communiqué de presse du parti. La présidente du Modem du Doubs ne cache pas son intérêt pour l’Europe et fait savoir qu’elle mettra « toutes ses forces pour engager le Modem du Doubs » dans cette dynamique.
Dans le Jura, l’association « Serre Vivante » a entrepris une démarche en justice. Elle a déposé, auprès du tribunal administratif de Besançon, une requête portant sur la décision de la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord Est, autorisant la société EDEIS à exploiter l’aérodrome de Dole -Tavaux.
Selon le collectif, « ce document n’aurait jamais dû être validé au regard de la situation de la piste, par respect pour les usagers ». Et d’ajouter : « voler n’est pas compatible avec un mode de vie bas carbone ». Il est affirmé que « les associations de protection de la nature et de l’environnement doivent assumer leur responsabilité de lanceurs d’alertes pout tenter de préserver la santé et les conditions de vie de tous ».
Le 1er avril dernier, un homme est parvenu à mettre hors d’état de nuire un individu de 30 ans qui avait fait irruption dans son habitation rue des Cras à Besançon. Il lui aurait fait une balayette, alors qu’il venait de dérober une paire de baskets. Un second individu aurait pris la fuite.
Le mis en cause a été interpellé par les policiers et placé en garde à vue. Le trentenaire serait impliqué dans un autre vol par effraction, dans lequel il aurait dérobé un VTT. Le malfrat présumé a reconnu les faits. Précisant qu’il s’agissait « d’un vol par opportunité ». Il s’expliquera en juin prochain devant la justice.