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Keolis fait savoir qu’en raison de la panne d'une rame à l'arrêt Révolution, la circulation des lignes du tram T1 et T2 sont interrompues entre les arrêts Chamars et République à Besançon.

Dans le cadre de sa coopération avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs, Keolis Besançon Mobilités vient de remettre aux sapeurs-pompiers bisontins deux perches de mise à terre. L’objectif est d’offrir du matériel permettant de sécuriser plus rapidement une zone d’intervention, en procédant à une coupure de courant localisée pour éviter une électrisation des intervenants et des victimes.

L'interview de la rédaction / Commandant Olivier Deschamps, chef de la Compagnie de Besançon

Pour faire simple, il convient de créer une bulle, en réalisant une coupure de l’alimentation électrique. Pour bien comprendre le danger, il faut savoir qu’à 6,50 mètres de haut, les lignes aériennes de contact (LAC) , qui transportent le courant nécessaire au déplacement du tramway, enregistrent une tension électrique de 750 volts. Autant dire que le danger est bien réel et qu’une protection sûre et certaine doit être mise en place.

250 sapeurs-pompiers formés en 2023

L'interview de la rédaction / David Grebert, responsable des installations fixes 

La coupure zonale du tram est une nécessité lorsque les sapeurs-pompiers sont appelés sur certaines interventions. Les incendies et autres fuites de gaz nécessitent une telle mesure. Les lignes aériennes sont un obstacle qu’il faut surmonter. Dans ce contexte, pour s’assurer que l’électricité ne passe plus à cet endroit, malgré une coupure manuelle, les équipements sont mis en place. Ils fonctionnent par pair. C’est-à-dire que les perches, reliées aux rails, sont installées sur les lignes en fonctionnement. Une simple coupure manuelle ne serait pas suffisante, en cas d’orages par exemple.  Précisons que 250 pompiers ont été formés à cette technique en 2023. Des temps de formation sont constamment menés pour répondre à ces enjeux de sécurité.

Info pratique. Keolis fait savoir qu’en raison de la fin anticipée des travaux rue Proudhon, les lignes L3, L4, L5, 11, 12 et Ginko Hôpital ont repris leur itinéraire normal à Besançon. Pour tout savoir sur le trafic des bus et trams bisontins, n’hésitez pas à télécharger l’application « Ginko Mobilités ».

A Besançon. A l’occasion de la foire comtoise, qui débute ce samedi 4 mai, et jusqu’au 12 mai, le réseau Ginko renforce sa présence. Il est annoncé davantage de bus et trams sur les lignes T2, L4, L6 et 7 durant cette période. Les 8 et 9 mai, Keolis annonce davantage de trams sur la ligne T2 de 8h30 à 12h30 et de bus sur la ligne 4 de 8h30 à 19h. Pour obtenir toutes les informations nécessaires, n’hésitez pas à vous rendre sur l’appli Ginko Mobilités.

En raison de l’organisation du Carnaval, ce dimanche 7 avril, la société Keolis fait savoir que les lignes L3, L4, L5 et L6 seront déviées au centre-ville de Besançon. Par ailleurs, la ligne Ginko Citadelle ne circulera pas de la journée. Pour vous rapprocher des festivités, davantage de bus sont prévus sur les lignes L4 et L6. Pour obtenir toutes les informations nécessaires, n’hésitez pas à télécharger l’appli Ginko Mobilités.

En raison de l’ouverture de certains commerces, dont la galerie commerciale de Chateaufarine, le lundi de Pâques, le 1er avril prochain, le réseau Ginko propose davantage de bus de 12h30 à 18h30 sur la ligne 4. La collectivité et Keolis vous invitent à télécharger l’application Ginko Mobilités pour connaître les informations utiles et l’évolution de la situation en temps réel.

À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Keolis Besançon Mobilités se mobilise contre le harcèlement dans les transports aux côtés de l'ESBF et du GBDH, les clubs phares de handball bisontin. Ensemble, ils ont lancé une vidéo de sensibilisation pour rappeler aux témoins et aux victimes de harcèlement les solutions qui existent pour agir.

Deux voyageurs sur trois dans les transports collectifs sont des femmes et 87% d'entre elles déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement, d'agressions sexistes ou sexuelles dans les transports. Par ailleurs, 9 personnes sur dix ne savent pas réagir lorsqu'elles sont témoins de harcèlement.

Afin de sensibiliser les voyageurs, et plus largement le grand public, aux comportements à adopter lorsqu'on est témoin de situations de violences ou de harcèlement, Keolis Besançon Mobilités s'est associé à deux de ses partenaires sensibles à la cause, l'ESBF et le GBDH, pour co-créer une vidéo « Ensemble, engagés contre le harcèlement ». La vidéo a été tournée sur le réseau Ginko avec les équipes de Keolis Besançon Mobilités qui ont accompagné les joueuses/ joueurs, comédiens et figurants.

La réalisation de cette vidéo poursuit un triple objectif :

  • Sensibiliser nos voyageurs et le grand public aux problématiques de harcèlement dans les transports
  • Communiquer sur les méthodes à mettre en œuvre lorsqu'on est témoin et inciter les témoins à agir pour porter assistance sans se mettre en danger
  • Rassurer les victimes en se mobilisant ensemble contre les comportements de harcèlement

 


Depuis ce début d’année 2023, deux bus, 100% électrique, ont rejoint le parc Ginko. Les usagers pourront les emprunter sur les lignes 10 (CHU Minjoz – Chaffanjon) et très prochainement, en mars, sur la ligne Ginko Citadelle. Le coût de ces deux nouveaux véhicules s’élève à plus de 1 million d’euros. Le choix du bus Heuliez s’est effectué à l’issue d’une phase de test à laquelle ont participé des voyageurs, les personnels de conduite et les agents de maintenance. Le silence et le calme du véhicule, sa maniabilité, la puissance de son moteur ou encore l’accessibilité des organes mécaniques et la simplicité des batteries font partie des arguments forts.

250 kilomètres d’autonomie

Il s’agit d’un bus de 10 mètres de long, fonctionnant avec une batterie, permettant environ 250 kilomètres d’autonomie. « Ce qui est suffisant pour assurer un service d’une journée ». Ces véhicules offrent une capacité de 17 places assises et permettant d’accueillir 80 voyageurs maximum.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Pour desservir intégralement les lignes retenues, deux autres bus électriques similaires seront acquis « à court terme ». Ils rejoindront le parc de 114 véhicules, composés de bus fonctionnant au gaz naturel, bientôt au biogaz et au fioul. Difficile pour l’heure d’envisager le réseau Ginko entièrement assuré par des bus électriques. Néanmoins, il est rappelé que l’arrivée du Tram et ses 19 rames ont permis de mettre hors circuit 70 bus classiques. Le réseau Ginko a bien l’intention de poursuivre la transition écologique qu’il a déjà engagée. « Keolis Besançon met tout en œuvre pour maîtriser l’empreinte environnementale de ses activités » annonce l’entreprise dans son 1er journal consacré à ses activités.

Le reportage de la rédaction : Marie Zehaf, l'élue en charge des transports à Grand Besançon Métropole et Alain Beller, chef d'équipe manager chez Keolis.

La société Keolis  indique qu’en raison de l’absence de personnel sur les lignes Diabolo 2, 3, 5, 6 et 11, les horaires de certaines lignes sont adaptés sur le secteur du Grand Besançon. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet www.ginko.voyage.

L'invasion russe en Ukraine a entraîné une explosion des cours du pétrole et du gaz, le premier évoluant actuellement largement au-dessus de 120 dollars, pas loin de ses records historiques, tandis que le second a franchi des niveaux inédits. Une situation qui se répercute sur tous les consommateurs. L'Insee prévoit une inflation à 5,4% en juin, tirée par les prix de l'énergie et des prix alimentaires.

 

Une forte dépendance aux énergies Russes

L'Europe est toujours extrêmement dépendante de l'énergie russe, mais ce dimanche, les pays du G7 se sont entendus pour durcir les sanctions vis-à-vis du Kremlin. Le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, la France, le Japon et l'Italie se sont tous engagés à éliminer progressivement leur dépendance vis-à-vis de l'énergie russe. Cela passe par la réduction progressive ou plus radicalement par l’interdiction de l'importation de pétrole russe. Une mission compliquée étant donné que l’année dernière encore, la Russie était le premier fournisseur des vingt-sept membres de l’UE.

« La bonne réponse que nous connaissons c'est l'indépendance totale » avait indiqué Bruno Le Maire il y a quelques mois. Le ministre annonçait que le gel des prix du gaz en France étendu à la totalité de l'année coûterait au moins 10 milliards d'euros, tandis que la facture totale du soutien à l'énergie cette année serait d'au moins 20 milliards. En précisant « qu'il y a fort à parier qu'elle sera plus élevée ». « L'Etat ne peut pas être l'assureur en dernier recours de l'augmentation des prix de l'énergie », a toutefois prévenu le ministre de l’économie et des finances. La crise énergétique actuelle marquée par une forte inflation est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 » affirmait Bruno Le Maire.

 

A Keolis Besançon Mobilités, un service assuré et inchangé

« Nous sommes également impactés par cette problématique du coût de l’énergie de manière générale » souligne Carol Ambrosini, directeur marketing client et mobilités chez Keolis, le délégataire de Ginko pour le Grand Besançon Métropole. Cette énergie représente environ 6 à 7% des charges de l’entreprise. « Mais on a la chance, en tant que gros consommateur, d’avoir des accords et un groupement de commandes avec les différents réseaux de Keolis qui permettent d’avoir des prix plus accessibles que les particuliers, et de limiter le coût de carburant et de l’énergie de manière plus générale. Lorsque l’on commande une quantité et de l’énergie au même distributeur, il y a forcément des économies d’échelle qui sont générées derrière » poursuit Carol Ambrosini. Que les bisontins et grands bisontins se rassurent, pour l’heure aucune pénurie de carburant n’est envisagée, selon Keolis Besançon. Dans ce cas de figure, les transports publics sont prioritaires, au même titre que les véhicules d’urgence et ceux des forces de l’ordre. Même constat concernant l’offre proposée, et les tarifs. « Aujourd’hui, on peut dire qu’il n’y aura pas d’impact sur l’offre des transports proposée par Grand Besançon Métropole. Les tarifs n’évoluent pas, et les transports publics peuvent rester cette alternative pour les déplacements des bisontins et grands bisontins » précise Carol Ambrosini.

 

Quelques chiffres :

Sur la partie urbaine, 115 véhicules circulent (bus & tram). Ils effectuent environ 5 millions de kilomètres par année.

30% de la flotte de bus fonctionne au gaz, et le tram à l’électrique. Le reste au gasoil. 1,5 million de litres de gasoil ont été consommés en 2019 et 950 000 nm3 (nanomètre cube) de gaz. 

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