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Ce n’est pas une surprise, le Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté est soumis aux mêmes problématiques que tous les hôpitaux de France et de la région : le manque de personnel dans certains secteurs. Nous nous sommes entretenus avec Olivier Volle, son directeur, afin de faire le point sur la situation.

 

La psychiatrie, un secteur qui peine à recruter

Deux secteurs d’activités sont particulièrement impactés au sein du CHI Haute-Comté : les infirmières à l’EHPAD du Larmont et celles au pôle psychiatrique Grandvallier. Au total, ce sont 17 postes manquants. Comment expliquer ce phénomène ? « La psychiatrie ce n’est pas nouveau, c’est le domaine dans lequel la Suisse prélève le plus Â» explique Olivier Volle. « En Suisse, la psychiatrie est un domaine d’activité peu prisé. Depuis que je suis ici, c’est où j’ai eu le plus de pertes Â» confie le directeur. Mais ce n’est pas la seule problématique. « Nous avons des équipes jeunes, et de la peine à effectuer un tuilage de compétence entre les plus anciens et les plus jeunes. Ces derniers arrivent démunis dans un service, en devant acquérir des compétences où il n’y a plus assez d’anciens pour les transmettre. Donc c’est difficile pour eux, dans un secteur où la violence n’a pas baissé, bien au contraire. Il faut être armé pour faire face à ce secteur d’activité Â» souligne Olivier Volle. Et puis, le changement de patientèle au fil des années n’est sans doute pas non plus anodin. « Avant, les maladies étaient bien identifiées, on savait les prendre en charge. Maintenant, nous sommes submergés par des choses qu’on constate aussi en ville. Comme des addictions ou des comportements de personnes qui sont un peu entre deux, et qu’on a plus de peine de prendre en charge Â» explique le directeur du CHI.  

 

La situation au Larmont

Concernant le manque de personnel à l’EHPAD du Larmont, les causes sont diverses et variées. Mais historiquement, les infirmières qui s’intéressent à la gériatrie sont plutôt rares. Elles préfèrent débuter dans d’autres services au début de leur carrière, pour s’orienter plus tard dans cette voie. « Et puis, je pense que très souvent, les métiers auprès des personnes âgées ont été trop dévalorisés ces dernières années en termes d’image. C’est indéniable Â» ajoute Olivier Volle.

Des projets de renforcement des équipes mobiles en psychiatrie sont attendus. Une chose est sûre pour le CHI, il faudra recruter. « On attend des crédits d’une part, et des réponses à des appels. Les flux sur les entrées et sorties, de juin à septembre, étaient à peu près équilibrés. On a retrouvé autant d’infirmières qu’on en avait perdu sur la même période, nous avions un peu moins d’aides-soignants, et les agents des services hospitaliers étaient équilibrés. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’hémorragie, mais on n’a pas non plus de bonus, alors que dans cette période on l’aurait souhaité. Ça ne nous permet pas de rouvrir les 20 lits qui sont fermés à l’EHPAD du Larmont aujourd’hui, et les 7 lits fermés en psychiatrie au Grandvallier Â» explique Olivier Volle.

 

Olivier Volle, directeur du CHI Haute-Comté : 

 

 

 

Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon,  participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.

Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre  de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet Â»,   et sensibilise à ces enjeux.

15 tonnes de déchets récoltés par mois

Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.

Développement et projets

Depuis quelques temps, « Re Bon Â» a développé une activité « E.commerce Â». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en Å“uvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.

Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org

L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche

Un homme de 23 ans, inscrit au fichier des personnes recherchées sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre sur la commune de Besançon, et de quitter la Haute-Savoie, a été interpellé hier soir, vers 23h15, rue de Savoie, par les policiers bisontins.

Ce dernier a refusé de se soumettre aux injonctions formulées par les forces de l’ordre de s’arrêter. Il a pris la fuite à pied. Lors de la palpation de sécurité, il a trouvé porteur d’un sachet d’herbe de cannabis. Au commissariat, il a refusé de se soumettre aux épreuves de dépistage alcoolique et stupéfiants. Il a été placé en garde à vue avec différemment des droits.   

Ce vendredi 30 septembre, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec de nombreux partenaires et le Conseil Départemental du Doubs, organise l’opération « Cap vers l’emploi Â» à Micropolis de 9h à 17h. Il s’agit de la deuxième édition de cet évènement.

A travers ce rendez-vous, les organisateurs veulent simplifier les contacts entre les employeurs et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un contexte socioéconomique particulier, avec un taux de chômage très faible sur le bassin d’emploi de Besançon (5,8%, inférieur à la moyenne nationale (7,4%)), le public ciblé semble être davantage en difficulté et beaucoup plus éloigné de l’emploi que les années précédentes. C’est la raison pour laquelle les structures sont à ses côtés pour l’accompagner au mieux.  Les freins à l’emploi sont multiples  et chacun doit faire un pas vers l’autre pour trouver des solutions et faciliter l’intégration. Le salaire, une juste répartition des richesses, les conditions de travail, les déplacements et les coûts qui y sont liés, s’adapter aux besoins et aux attentes de la nouvelle génération … font partie des freins que les employeurs et les entreprises doivent être en capacité de lever pour faciliter aussi leur recrutement.

1.400 offres d’emploi proposées

Les chiffres sont éloquents. L’édition 2022 du Salon Cap vers l’emploi accueillera plus de 150 exposants, issus de très nombreux domaines d’activité : l’aide à la personne, la vente, le BTP, la santé, … . . 1.400 offres seront proposées. Un espace d’accueil, de conseil, d’orientation et de préparation aux entretiens avec les employeurs sera mis en place. Précisons qu’en amont de cet évènement, des ateliers de préparation à l’embauche se sont tenus au sein de différentes structures.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin, vice président à l'économie, au commerce, à l'artisanat et à l'insertion à Grand Besançon Métropôle

Ce mardi, le BesAC dispute sa première journée de championnat de la saison en nationale 1. Les basketteurs bisontins se déplacent à Toulon. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20 heures.

A Besançon. Un homme d’une quarantaine d’années a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement en comparution immédiate le 28 septembre prochain. Il est soupçonné d’avoir donné des coups à une victime du même âge dans le quartier Battant le 25 septembre.

Le quadragénaire présentait des plaies au visage. Il a été transporté à l’hôpital Minjoz. Repéré par les caméras de vidéosurveillance, l’agresseur présumé a été interpellé Grande Rue et placé en garde à vue différé, vu son taux d’alcoolémie ( 1,44 gramme d’alcool par litre de sang).

La Situation est inquiétante. La facture énergétique pèse lourd dans le budget de la ville de Besançon. Pour l’année 2023, elle va doubler par rapport à l’année précédente. Passant de 6,7 millions d’euros à 12 millions d’euros. Pour le prochain exercice comptable, la collectivité doit trouver huit millions d’euros pour équilibrer son budget. Pour l’heure, une économie de seulement deux millions d’euros est possible. Il reste encore six autres millions à trouver. Pas facile, lorsque l’on sait que l’état soumet, depuis plusieurs années déjà,  les collectivités à faire d’importantes économies. Lorsque Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie  déclare ce matin que « la France est à l’euro près Â», Anthony Poulin lui rétorque que « les collectivités sont au centime près Â».

Conserver la qualité de service public

C’est la mission que s’est fixée la Ville de Besançon. Elle souhaite conserver la qualité de service public actuelle,  et ne pas procéder à des fermetures qui seraient néfastes pour la population locale. La priorité pour la ville est l’éducation, l’accompagnement des familles et des enfants et le vivre ensemble. A plus au moins long terme, Anne Vignot, la maire bisontine, craint « une crise d’ampleur Â». « Le nombre de personnes sollicitant l’aide du CCAS explose Â» explique-t-elle.

Des premières mesures qui pourraient en appeler d’autres

Quelques mesures sont d’ores et déjà annoncées pour faire des économies, mais elles ne permettront pas de trouver les ressources nécessaires dont la cité a besoin. Tout en demandant à l’état que les collectivités locales bénéficient du bouclier énergétique, il est prévu de réduire de 2° la température dans les bâtiments publics, de 1° l’eau des deux piscines municipales couvertes et de modifier l’éclairage de certains bâtiments en changeant les ampoules actuelles par des leds. En parallèle, la Ville aimerait poursuivre les chantiers de rénovation énergétique lancés depuis le début du mandat, et qui lui ont permis de réaliser de nettes économies. Plusieurs milliers d’euros ont été économisés grâce aux chantiers entrepris dans les quatre gymnases. L’ambition est également de poursuivre le plan de rénovation thermique dans les écoles bisontines. A moins que le contexte économique exige de nouvelles restrictions.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Ce lundi matin, les autorités administratives et judiciaires du Doubs ont signé une convention de partenariat visant à protéger les buralistes, en s’axant sur deux grands principes : une meilleure sécurité des vendeurs de tabac et une lutte contre les marchés parallèles qui ont tendance à se développer de plus en plus. Plus de 10 tonnes de tabac ont déjà été saisies cette année sur les axes routiers et frontaliers.

 

Une profession en difficulté

Les chiffres d’affaires des buralistes continuent à baisser. L’augmentation constante du prix des cigarettes met à rude épreuve leur commerce, et la réouverture des frontières n’a pas aidé. Car oui, lorsque le paquet a franchi le seuil des 10€ en 2020, la crise sanitaire qui passait par là a engendré la fermeture des frontières. Les consommateurs n’avaient alors d’autres choix que de se fournir auprès des vendeurs français, et le trafic de contrebande a été très largement freiné. « On vendait du tabac comme dans le temps. On a fait des ventes extraordinaires partout en France Â» souligne Frédéric Roland, président des buralistes du Doubs. « Mais après le Covid, une fois les frontières réouvertes, on a vu nos ventes s’effondrer Â» poursuit le buraliste. Une commission faite à l’Assemblée le 29 septembre 2021, le rapport Woerth, qui avait pour but d’examiner les pertes de vente de tabac, a estimé à plus de 3 milliards d’euros la perte sur la fiscalité.

 

Plus de sécurité

Cette convention prévoit aussi une meilleure coopération concernant les investigations après un braquage, ou dans la surveillance de ces commerces. Car dans le même temps, les buralistes sont aussi exposés aux vols à main armée. C’est dans ce souci de protection de la profession que les autorités ont souhaité unir leurs forces ce lundi à la préfecture du Doubs via ce document. Pour rappel, le préjudice moyen lors d’un vol à main armé est de 300 à 400€. Il n’y a quasiment plus d’argent liquide dans les caisses des vendeurs de tabac, la plupart des acheteurs payant désormais en carte bleue. « En 20 ans, nous avons perdu trois quarts des liquidités Â» souligne Frédéric Roland.

La convention sera effective pour une durée d’un an et sa signature sera suivie de plusieurs réunions afin d’évaluer les dispositifs mis en place. Elle a été signée par le préfet du Doubs, Jean-François Colombet, les procureurs de la République de Besançon et Montbéliard, Étienne Manteaux et Ariane Combarel, le président de la chambre syndicale des buralistes du Doubs, Frédéric Roland, le directeur régional des douanes de Franche-Comté et les représentants des policiers et des gendarmes du Doubs.

 

Frédéric Roland, président des buralistes du Doubs : 

 

Un accident de la circulation s’est produit ce lundi 26 septembre sur l’autoroute A39 dans le Jura. L’accident s’est produit à hauteur de l’échangeur de Bersaillin en direction de Bourg-en-Bresse. Selon les pompiers, un camion s’est renversé sur la voie de gauche. Une voiture serait aussi impliquée. Le bilan est de deux personnes en urgence absolue et deux autres en urgence relative. Elles ont été transportées sur un centre hospitalier.

L’heure est à la rigueur à la ville de Besançon. La facture énergétique va doubler en 2023 par rapport à 2022. Des économies sont nécessaires. 8 millions d’euros sont à trouver pour boucler le budget de l’année prochaine. Le dilemme est d’essayer de maintenir les services publics tout en gerant au mieux les dépenses supplémentaires et les dotations de l'État qui diminuent et qui ne s’ajustent pas à  l’inflation en cours.