Ce lundi matin, à Besançon, en marge de la venue de Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, des professeurs et des lycéens ont mené une opération symbolique dans l’enceinte du lycée Louis Pergaud. Alors que la rectrice était venue visiter une exposition sur les journaux scolaires et la salle webradio, des outils pour apprendre la liberté d’expression et de la presse, ils ont symboliquement enterré le droit de manifester. Un moyen, pour le collectif de rappeler à la représentante de l’état, l’intervention « disproportionnée » des forces de l’ordre lors des rassemblements contre la réforme des retraites.
Soulignant les propos du président de la Ligue des Droits de l’Homme, ils ont porté des pancartes signifiant le droit à exprimer ses idées et ses opinions et l’obligation pour un Président de la République d’écouter ses concitoyens. Ils demandent que cesse le recours au 49.3, selon eux, « contraire à la démocratie » et aux valeurs prônées par la République. « D’autant plus quand 79% de la population s’oppose à cette réforme ».
L'interview de la rédaction : M. Boissier, enseignant au lycée Pergaud