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Doubs Sud Athlétisme se prépare à accueillir la 17è édition du Trail des Sangliers. Un rendez-vous qui fait partie des incontournables dans le riche calendrier des évènements Trail d’une saison. Le rendez-vous est fixé à ce dimanche. Depuis 2020, date à laquelle le Covid19 est apparu, l’évènement pontissalien n’a pas retrouvé sa fréquentation habituelle. Cette année, ils seront près de 600 à prendre le départ. C’est la moitié moins que ces dernières années. La crise sanitaire, des rendez-vous qui se multiplient et un autre mode de pratique sont à l’origine de cette situation. « On a perdu cette envie d’aller accrocher le dossard le week-end » explique Christophe Clayrac, entraîneur au sein de l’association organisatrice.

« Nous sommes arrivés au bout d’un cycle Â»

Pour l’organisateur, l’heure est à la réflexion. L’historique organisation va évoluer à compter de l’année prochaine pour répondre aux besoins et aux attentes des pratiquants. Néanmoins, que tout le monde se rassure, ce dimanche, les amoureux de cette discipline vont largement pouvoir prendre du plaisir. Quatre parcours sont au programme : 43, 23, 14 et 9 kilomètres. Pour ce nouveau rendez-vous, les épreuves jeunes, le challenge inter entreprises, la marche nordique et le canitrail ont été reconduits.

Le Grand Taureau, Château de Joux et berges du Doubs

Comme à l’accoutumée, différents départs seront donnés. Le coup d’envoi des 43 et 23 kilomètres aura lieu au  centre-ville de Pontarlier. Les inscrits sur le  14 kilomètres se donnent rendez-vous au Château de Joux. Enfin, le point de départ du 9 kilomètres sera donné à Oye-et-Pallet. De leurs côtés, les enfants, nés entre 2008 et 2016, s’affronteront à l’Espace Pourny où quatre épreuves seront proposées, en fonction de la catégorie d’âge des participants. Cette année encore, les traileurs pourront évoluer en plein cÅ“ur d’un cadre idyllique, qui conjugue technicité, efforts physiques et panoramas enchanteurs. Une belle épreuve sportive qui réfléchit aussi à son avenir.

L'interview de la rédaction / Christophe Clayrac

Il y a du handball ce vendredi soir. Dans la cadre de la troisième journée de championnat en ProLigue, le GBDH va tenter de décrocher sa première victoire de la saison. Le groupe de Benoît Guillaume, qui est capable du meilleur comme du pire, reçoit Saran. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h15 au Palais des Sports Ghani Yalouz.

A Besançon, chemin du Vernois, un homme de 35 ans a été retrouvé en possession d’une cartouche de calibre  8 mm, dans la nuit de mercredi à jeudi,  dans une voiture accidentée. Les policiers ont remarqué la conduite excessive et inappropriée de cet individu à hauteur du boulevard Diderot.

Apercevant la patrouille, ce dernier a refusé de se soumettre aux injonctions de s’arrêter des policiers. Il a été interpellé plus loin. Il a été contraint de s’arrêter car son véhicule avait percuté un arbre. Le chauffard tente alors de prendre la fuite, mais il n’ira pas très loin. Il a été ramené au commissariat et placé en garde à vue.

Un bâtiment agricole à usage de stockage de fourrage a entièrement été détruit par les flammes ce jeudi à Saône. La partie stabulation a pu être préservée par les soldats du feu. Trois lances ont été mises en œuvre. Plusieurs veaux ont péri. L’exploitant, gravement brûlé aux bras, lors de l’évacuation des animaux a été transporté sur le CHU Minjoz.

C’est quasiment une première. A Doubs, soixante personnes, majoritairement du personnel soignant de l’EHPAD du Larmont, se sont mobilisées pour dénoncer leurs conditions de travail ce jeudi matin.  Les doléances sont nombreuses. Elles portent sur les salaires, mais ce n’est pas la seule revendication.

Le manque de personnel pour assurer un accompagnement responsable est une véritable préoccupation. Tout comme des recrutements, faute de candidats, d’intervenants sans qualification, qui impactent considérablement la qualité des soins. La dégradation est réelle. Des ASH, des infirmières, des aides-soignantes et des cadres manquent à l’appel. Dans ces conditions, la direction du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a été contrainte de fermer 20 lits au Larmont. A cela, il faut ajouter 5 lits supplémentaires  au Grandvallier, qui accueille des personnes en souffrance psychologique.

ehpad larmont manof sante dd

 

Les manifestantes en appellent au gouvernement pour prendre conscience de la situation. « Il faut prendre des mesures d’urgence Â» explique Lydie Lefebvre, responsable CGT du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. La responsable syndicale est très inquiète. D’autant plus que l’avenir est loin d’être assuré. Les formations dispensées par l’IFSI de Pontarlier ont bien du mal à se remplir.  

Le reportage de la rédaction : Lydie Lefebvre, responsable CGT du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. 

Les touristes ont été au rendez-vous cet été dans le Haut-Doubs. Les mois d’avril, mai et juin ont lancé de la plus belle des manières cette saison. Si, comme d’habitude, il a fallu attendre le 20 juillet pour voir apparaître en masse les estivants, la  fin juillet et le mois d’août ont affiché d’excellents taux de fréquentation. Le taux d’occupation dans les hébergements est très bon et, même si certaines activités ont souffert en raison de la chaleur, le bilan est très satisfaisant. Une dynamique qui, bien entendu,  est moindre depuis la rentrée scolaire, mais qui se poursuit durant ce mois de septembre. L’arrière-saison est devenue une réalité sur ce territoire.

Les hébergements fonctionnent à plein régime et les groupes se succèdent. Cette situation devrait se poursuivre grâce aux nombreux évènements culturels et sportifs qui se dérouleront ces deux prochains week-ends. L’ultra trail des Montagnes du Jura, les Absinthiades, balades au pays du Mont ou encore le Trail des Sangliers sont des valeurs sûres qui contribuent au développement touristique de ce territoire.

Préparation de la prochaine saison hivernale

L’été 2022 n’est pas encore totalement refermée que les équipes de l’office de tourisme du Haut-Doubs organisent la saison hivernale. Elle se projettent également déjà sur le prochain été. Cette mobilisation  passe notamment par la promotion du territoire et la mise à jour des itinéraires nordiques et autres activités. Tout le monde espère connaître une saison hivernale à la hauteur de celle qui se termine. La période entre la mi-décembre et la mi-mars est d’ores et déjà très attendue chez les professionnels.

L'interview de la rédaction / Julien Vrignon, directeur de l'office de tourisme du Haut-Doubs

Publié dans Actualités

Un bâtiment agricole a pris feu cet après-midi à Saône. La structure s’est entièrement embrasée. Selon nos informations, une dizaine de bêtes ont péri dans ce sinistre.

C’est à la station d’épuration de Bians-les-Usiers ce mercredi que Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Béatrix Loizon, la vice-présidente du Département, et les différents partenaires ont signé le plan « rivières karstiques Â». L’objectif est d’améliorer la qualité des eaux dans les prochaines années par le biais d’actions concrètes, de résultats visibles, en apportant l’aide nécessaire aux projets locaux.

Depuis le début des années 2010, les rivières comtoises, notamment la Loue, connaissent une dégradation de la qualité de leurs eaux. Les acteurs du département du Doubs ont ainsi engagé une démarche collective afin de réduire les différentes pollutions aquatiques et de tendre vers l’excellence environnementale sur notre territoire. Compte tenu de la nature karstique du sous-sol du massif jurassien, qui rend les rivières comtoises particulièrement vulnérables aux pollutions, cet objectif passe par un travail d’amélioration dans chaque secteur d’activité ayant potentiellement des impacts environnementaux afin de préserver les eaux des substances indésirables, et préserver le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Cette exigence est d’autant plus renforcée dans un contexte de changement climatique, qui accentue les pressions sur les milieux aquatiques du département.

« La restauration de la Loue et des rivières comtoises demandera un effort long et continu de tous, mais, d’ores et déjà, la conférence départementale de l’eau a permis d’initier une dynamique et de tracer la voie vers la reconquête. Ce plan vise donc, par l’ensemble des thématiques et des actions qu’il embrasse, à reconquérir la qualité des eaux de rivières karstiques et de notre département, et préserver la ressource disponible. Piloté à un niveau resserré, il a vocation à fédérer l’ensemble des acteurs pour une action efficace et visible à l’échelle de notre territoire Â»

Depuis plus d’une dizaine d’années, la mortalité piscicole s’est accentuée dans le département, et les pollutions s’accumulent dans les rivières. Pour faire face à ces phénomènes, les élus du département ont pris des engagements ce mercredi à Bians-les-Usiers en lançant le plan « rivières karstiques Â» dont l’objectif est de favoriser « une reconquête de la qualité des eaux Â». A travers ce plan, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a détaillé quatre axes majeurs de cette politique environnementale : gouverner, connaître, agir et communiquer. « Gouverner ce dispositif parce que l’eau est un sujet complexe et hyper technique. Il faut regarder chaque action, évaluer, réformer, pour obtenir de meilleurs résultats, que l’on obtiendra par des actions coordonnées autour d’une task force Â» explique Jean-François Colombet. Par l’anglicisme « task force Â», le préfet du Doubs entend une force d’intervention qui regroupe l’État, le Département, l’EPAGE Haut-Doubs-Haute-Loue, Doubs-Dessoubre et l’Agence de l’eau. « Puis connaître, car de nombreux sujets échappent encore à notre connaissance collective. Il faut savoir ce qui est pertinent ou non. Ensuite, il faut agir. Agir sur la qualité, l’usage et les milieux. Par exemple, concernant le plan fromagerie, il ne s’agit pas de stigmatiser une profession, car beaucoup de fromageries coopèrent et seulement quelques-unes impactent leur milieu. Mais nous le savons. Pour les plus récalcitrants et parfois les plus puissants, nous utiliserons le pouvoir que nous confère la loi. Il a fallu 30 ans pour former l’image de marque du comté, et en trois mois, on peut la mettre en l’air. Je ne laisserai pas faire ça Â». Jean-François Colombet a indiqué qu’il avait signé plusieurs mises en demeure et « deux astreintes Â» ces derniers jours. D’ailleurs, deux fromageries ont été condamnées au mois de juin par le tribunal de Besançon.

Enfin, le préfet du Doubs a rappelé son devoir de transparence. « Trop souvent on nous reproche de cacher les choses, cette époque est révolue. Nous mettrons devant la presse toutes les actions, les résultats insuffisants et échecs, mais aussi nos objectifs futurs, et nos succès, qui je l’espère, seront nombreux Â».

La première « task force Â» est prévue en mai 2023.

 

Jean-François Colombet, préfet du Doubs : 

 

L’ancien numéro 1 mondial, le tennisman suisse Roger Federer a choisi de raccrocher sa raquette. Il dispute actuellement la dernière compétition de sa belle carrière à Londres. A l’occasion de la Laver Cup.

A Pontarlier, au CAP tennis, ce nom résonne dans toutes les têtes. Les jeunes pratiquants reconnaissent le talent de ce champion hors pair. Sa technique, son charisme, son mental font de lui un exemple. Ils évoquent avec passion, le sportif qu’ils aimeraient devenir, qui s’est construit tout au long de sa carrière pour être l’homme, la star et le champion qu’il est. Ils ont conscience du travail, de l’abnégation et des concessions que cela représente.

Pour eux, même si le circuit ATP regorge de talentueux tennismen, sa succession sera compliquée. S’il faut donner un autre nom, ils lancent généreusement celui de l’actuel N°1 espagnol Carlos Alcaraz. L’avenir nous dira si cette option est judicieuse.

Le reportage de la rédaction : les jeunes pontissaliens

 

Une journée de mobilisation et d’action des professionnels de la santé était menée ce jeudi à l’appel de la CGT. Plusieurs rassemblements étaient organisés dans la région. A Besançon, un mouvement s’est tenu devant le siège de l’Association d’hygiène Sociale de Franche-Comté. A  Doubs, 60 personnes se sont rassemblées devant l’Ehpad du Larmont. On s’est également mobilisé à l’hôpital de Dole.  Les revendications portaient sur les conditions de travail, les salaires et les moyens humains alloués.