Le BesAC débute formidablement bien sa saison. Hier soir, dans le cadre de la 1ère journée de championnat en nationale 1, les basketteurs bisontins ont vaincu sur le score de 77 à 76 Hyères Toulon. Ils enchaînent avec une deuxième rencontre cette semaine. Ce vendredi soir, 20h15, au Palais des Sports, le groupe défiera Mulhouse. La salle bisontine lui avait porté chance la saison dernière.
Depuis le début du mandat, en 2020, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier s’est engagée dans un P.A.T, un Projet Alimentaire Territorial ? afin de développer une alimentation durable, de qualité et accessible à tous. Actuellement, une phase de diagnostic agricole et alimentaire est en cours. « On traite toute la chaîne de l’alimentation, avec la volonté d’avoir une meilleure approche au niveau local, environnemental et social » explique Jean-Marc Grosjean, l’élu en charge notamment du développement durable à la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Tous les acteurs sont concertés.
Des rencontres ont été effectuées avec les professionnels. Désormais, ce sont les consommateurs qui sont interrogés, via un questionnaire mis en ligne pour sonder leurs habitudes alimentaires et leurs consommations locales.
Cette enquête vise à connaître les pratiques et les attentes en termes de consommation de produits alimentaires locaux. Les réponses effectuées permettront ensuite à la collectivité d’établir une stratégie alimentaire dans l’objectif d’aider à la mise en place de circuits courts, de préserver la santé de tout un chacun et contribuer, à son échelle, à la préservation de l’environnement.
Pour participer à ce sondage : https://framaforms.org/quy-a-t-il-dans-votre-assiette-1658733339
L'interview de la rédaction / Jean Marc Grosjean
Ce mardi après-midi, à Besançon, avenue Carnot, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour l’incendie de plusieurs véhicules dans le parking souterrain d’un garage automobile. L’intervention rapide des secours a permis de limiter la propagation des flammes. Un important dégagement de fumée s’est produit. Le trafic du TRAM a été interrompu durant l’opération. Dix employés sont au chômage technique pour une durée indéterminée.
Suite à un mouvement social national interprofessionnel, la circulation des trains sera perturbée ce jeudi 29 septembre en Bourgogne-Franche-Comté. Il est prévu, en moyenne, trois circulations sur cinq sur les lignes régionales. En Franche-Comté, des perturbations sont à prévoir sur les itinéraires : Dijon/Besançon, Dole/Pontarlier, Besançon/Morteau et Besançon/Lons-le-Saunier. Aucune circulation n’est à prévoir sur les axes Dole/Saint-Claude et Besançon Viotte / Besançon TGV. Pour de plus amples informations : www.sncf.com
Mis en examen pour 24 empoisonnements, l’ancien anesthésiste de la clinique Saint-Vincent, le docteur Frédéric Péchier, est soupçonné de huit nouveaux cas d'intoxication de patients, dont quatre mortels.
L'affaire avait retenti en mars 2017. Elle provoquait la stupeur à la clinique Saint-Vincent et à la Polyclinique de Franche-Comté. Frédéric Péchier, ce médecin anesthésiste de 45 ans, était mis en examen pour avoir volontairement empoisonné sept patients entre 2008 et 2017. Placé sous contrôle judiciaire, il a toujours contesté ces accusations. L'anesthésiste est soupçonné d'avoir empoisonné les poches de perfusion de patients âgés de 4 à 80 ans, afin de provoquer des arrêts cardiaques lui permettant de démontrer ses talents de réanimateur, tout en discréditant des collègues avec lesquels il était en conflit.
Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon tenait une conférence de presse ce mardi après-midi. Il a annoncé que les investigations portaient sur huit nouveaux cas de patients intoxiqués, dont quatre sont morts. Sur ces huit cas, sept correspondent à des intoxications présumées avec recours à l'adrénaline. Il s’agit d’une substance qui ne faisait pas partie des molécules retenues auparavant. Un huitième cas avait déjà été évoqué au cours de l'enquête, en 2020. En ajoutant les 24 empoisonnements de l'information judiciaire ouverte en 2017, Frédéric Péchier est désormais soupçonné de 32 empoisonnements, dont 13 mortels.
Ces huit cas sont donc versés au dossier mais l'anesthésiste n'est pas encore mis en examen pour ceux-ci. La magistrate attend les contre-expertises qui devraient arriver d'ici cinq mois. Après avoir reçu ces expertises, elle réentendra le docteur Péchier et décidera si elle le met en examen pour ces huit nouveaux cas.
La 3è édition de l’UTMJ, l’Ultra trail des Montagnes du Jura, débutera le 30 septembre, et se poursuivra jusqu’au 2 octobre. En quelques années seulement, cet évènement s’est fait une place dans le riche calendrier des évènements trail et ultratrail de la saison. Il se pourrait même qu’il prenne encore du galon à l’avenir. L’an dernier, plus de 1.400 personnes s’étaient inscrites. A quelques jours du rendez-vous, ils sont d’ores et déjà plus de 1600 à avoir confirmé leur participation. Le record devrait être battu.
Cette année, ce sont trois piliers qui rythmeront cette édition 2022 : du sport, des animations et des concerts. De quoi rassembler sur un même évènement des pratiquants et le grand public.
Les courses
Grâce à la mobilisation de 500 bénévoles, 11 épreuves se tiendront ( 5 pour les adultes et 6 pour les enfants et les adiolescents). Le départ de l’UTMJ sera donné ce vendredi, à 11h, dans l’Ain, pour une arrivée, samedi, à Métabief. Deux courses sont prévues samedi. Les départs s’effectueront des Rousses, avec des arrivées à Métabief. On ressert le couvert dimanche, avec deux courses pour les adultes, au départ de Chapelle des Bois et de Mouthe, avec une arrivée Métabief. Enfin, place à l’UTMJ kids, pour les 6-17 ans, dimanche après-midi, avec des parcours organisés en fonction des catégories d’âges, allant de 500 mètres à 8 kilomètres.
Les conférences
Cette année, l’UTMJ s’associe avec Avenir Montagnes pour proposer un évènement dédié aux enjeux environnementaux et climatiques sur le massif jurassien. Au menu : des conférences, des animations, des stands et ateliers pour petits et grands.
Les concerts et les spectacles
Un esprit encore plus festif que d’habitude s’emparera de l’UTMJ 2022. A Métabief, des concerts et des animations seront proposés au public sous chapiteau. Il y en aura pour tous les goûts ! DJ Fred Balkayou, les Cancoyotte Girls, Mister PB, Nadamas & Clumsy le clown
Les inscriptions
Il est rappelé que les inscriptions en ligne sont closes 48 heures avant le départ de chaque course. Il est néanmoins possible de s’inscrire la veille, lors du retrait des dossards, mais dans ce cas, une majoration sera pratiquée.
Pour tout savoir sur ce bel évènement, qui traversera cette année encore deux pays, deux régions et trois départements : www.ultra-trail-montagnes-jura.fr
L'interview / Eric Picot, le directeur de l'évènement
Cela devait se réaliser avant l’été prochain : l’installation d’un deuxième scanner, et le remplacement de l’ancien. Les deux seront dans les murs de l’hôpital de Pontarlier, l’un sera dédié aux consultations externes et mis en œuvre par le privé, et l’autre surtout dédié à l’activité interne de l’hôpital. « C’est vraiment utile pour tous les malades hospitalisés, et c’est très important pour les urgences. Aujourd’hui, le scanner c’est vraiment l’activité d’imagerie de référence la plus prescrite par les urgentistes, par les sociétés savantes, c’est quelque chose de très important. Actuellement, on n’a que très peu de plages, mal placées, comme entre midi et deux et après 17h. Donc ça occasionne beaucoup de retard dans les décisions, sur les urgences relatives, des dysfonctionnements à tous les niveaux pour les agents. A partir du moment où on aura un deuxième scanner, on va pouvoir bénéficier d’une fluidité bien meilleure » souligne Olivier Volle, le directeur du CHI. Un équipement essentiel qui va aider la médecine, la chirurgie et les urgences, en termes d’amélioration pour la prise en charge des patients, pour leur confort et les qualités de travail du personnel.
Dans les années à venir, le CHI projette également de faire évoluer ses espaces de travail, par la réalisation de certains projets immobiliers. L’un d’entre eux consiste à « donner de l’espace aux urgences, trop étriqués, et permettra le regroupement de l’unité de soins continus avec l’unité d’hospitalisation des urgences de courte durée » comme l’explique Olivier Volle. « On a 5 à 6 lits qu’on va regrouper, et on va créer deux lits de plus. On va avoir un potentiel de 13-14 lits à faire tourner en symbiose en joignant deux équipes. Cela ne verra pas le jour avant 3-4 ans, mais on travaille déjà sur ce plan. C’est d’ailleurs un effet du Ségur investissement » poursuit le directeur. L’autre projet immobilier concerne les personnes âgées. C’est un projet d’unité d’hébergement renforcé à l’EHPAD du Larmont. « On va pouvoir le mettre en œuvre partiellement très bientôt, mais il sera concrétisé dans 3 ans. On ne crée pas de lit, mais l’intérêt du projet et de faire en sorte que dans l’unité Ambre, qui se trouve au rez-de-chaussée du Larmont, avec les patients type Alzheimer ou apparenté, au lieu de les regrouper à 42 dans une seule unité, on va pouvoir isoler une aile de 14 lits, avec une équipe renforcée qui va pouvoir effectuer des prises en charge plus personnalisées » explique Olivier Volle. Ce devrait permettre moins d’interactions et de perturbations entre les résidents. Ce projet sera aussi financé dans le cadre du Ségur.
Tony Mauricio a prolongé son contrat en faveur du FC Sochaux-Montbéliard. Le milieu de terrain de 28 ans est désormais lié au Club jusqu'en 2025, avec une option jusqu’en 2026.
Le jeune lynx, découvert dernièrement sur le territoire de la commune de Chapelle des Bois, n’a pas survécu. Et ce malgré, la mobilisation de l’équipe de soigneurs de l’antenne Athenas, basée à l’Etoile (39). Rappelons que l’animal, une femmelle de 4 mois, a été retrouvée déshydratée, dénutrie et en hypothermie. C’est un randonneur qui avait donné l’alerte. La mère n’a jamais été retrouvée. Sur sa page Facebook, l’équipe, « abattue » par cette fin tragique, réaffirme « sa détermination pour « sauver les lynx et lutter contre le braconnage ».
Deux secteurs d’activités sont particulièrement impactés au sein du CHI Haute-Comté : les infirmières à l’EHPAD du Larmont et celles au pôle psychiatrique Grandvallier. Au total, ce sont 17 postes manquants. Comment expliquer ce phénomène ? « La psychiatrie ce n’est pas nouveau, c’est le domaine dans lequel la Suisse prélève le plus » explique Olivier Volle. « En Suisse, la psychiatrie est un domaine d’activité peu prisé. Depuis que je suis ici, c’est où j’ai eu le plus de pertes » confie le directeur. Mais ce n’est pas la seule problématique. « Nous avons des équipes jeunes, et de la peine à effectuer un tuilage de compétence entre les plus anciens et les plus jeunes. Ces derniers arrivent démunis dans un service, en devant acquérir des compétences où il n’y a plus assez d’anciens pour les transmettre. Donc c’est difficile pour eux, dans un secteur où la violence n’a pas baissé, bien au contraire. Il faut être armé pour faire face à ce secteur d’activité » souligne Olivier Volle. Et puis, le changement de patientèle au fil des années n’est sans doute pas non plus anodin. « Avant, les maladies étaient bien identifiées, on savait les prendre en charge. Maintenant, nous sommes submergés par des choses qu’on constate aussi en ville. Comme des addictions ou des comportements de personnes qui sont un peu entre deux, et qu’on a plus de peine de prendre en charge » explique le directeur du CHI.
Concernant le manque de personnel à l’EHPAD du Larmont, les causes sont diverses et variées. Mais historiquement, les infirmières qui s’intéressent à la gériatrie sont plutôt rares. Elles préfèrent débuter dans d’autres services au début de leur carrière, pour s’orienter plus tard dans cette voie. « Et puis, je pense que très souvent, les métiers auprès des personnes âgées ont été trop dévalorisés ces dernières années en termes d’image. C’est indéniable » ajoute Olivier Volle.
Des projets de renforcement des équipes mobiles en psychiatrie sont attendus. Une chose est sûre pour le CHI, il faudra recruter. « On attend des crédits d’une part, et des réponses à des appels. Les flux sur les entrées et sorties, de juin à septembre, étaient à peu près équilibrés. On a retrouvé autant d’infirmières qu’on en avait perdu sur la même période, nous avions un peu moins d’aides-soignants, et les agents des services hospitaliers étaient équilibrés. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’hémorragie, mais on n’a pas non plus de bonus, alors que dans cette période on l’aurait souhaité. Ça ne nous permet pas de rouvrir les 20 lits qui sont fermés à l’EHPAD du Larmont aujourd’hui, et les 7 lits fermés en psychiatrie au Grandvallier » explique Olivier Volle.