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Un grave accident de la route s’est produit en début d’après-midi à Nozeroy (39). On déplore deux victimes présentant de graves blessures. L’une d’elles a refusé son transport sur un centre hospitalier.

Une nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites se prépare à Pontarlier. Le rendez-vous est fixé ce mardi 6 juin, à 16h30,  sur la place d’Arçon. L’intersyndicale rappelle ses revendications : « une retraite, un emploi et un salaire décents Â». Il regrette également l’absence de réponse de la députée LR Annie Genevard, concernant l’invitation du collectif à participer à un stage pour mesurer les difficultés d’une profession, liées à l’âge notamment.

Dans un communiqué de presse, Danielle Brulebois, la député LREM du Jura, se félicite que 163 agriculteurs bénévoles jurassiens bénéficient d’une indemnisation pour l’aide qu’ils ont apportée aux sapeurs-pompiers lors des feux de forêt de cet été dans le département. « Les promesses ont été tenues et c’est une juste reconnaissance pour les agriculteurs Â» indique la parlementaire.

Un accident s’est produit ce jeudi matin à Loray (25). Trois voitures sont impliquées. On déplore un blessé léger, qui a été transporté sur le centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon.

Suite au démarchage illégal, dernièrement mené par un groupe de collégiens sur la commune de Doubs, la police nationale et son réfèrent à la cause animale ont remis la valeur du préjudice récolté à la Société Protectrice des Animaux. Rappelons que ces jeunes gens ont prétexté une action caritative, en faveur de cette association, pour récolter quelques subsides. Soit environ une centaine d’euros.

Depuis le mois de janvier dernier, un référent policier et gendarme est nommé dans chaque commissariat de police et brigade de gendarmerie de France pour lutter contre les violences et autres mauvais traitements infligés  aux animaux. Cette organisation fait suite à un partenariat, impliquant la SPA et les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur.

Un homme de 48 ans, qui avait dérobé un téléphone portable dans la cabine d’un camion à Besançon, a été interpellé à Pontarlier le 30 mai dernier. Il était en train  de se restaurer dans une enseigne de la zone commerciale de Doubs. Le quadragénaire a été placé en garde à vue. Il s’expliquera en septembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Il devra également passer par un examen médical, car c’est la quatrième fois, en trois mois, qu’il commet ce genre d’infraction.

Une femme de 42 ans s’est tristement illustrée le 29 mai dernier à Pontarlier. Dans un premier temps, elle a commis un vol à l’étalage au préjudice d’un hypermarché. Quelques instants plus tard, les policiers la retrouveront alcoolisée au volant d’une voiture.

Lorsqu’elle a été interpellée pour s’expliquer au commissariat de police pontissalien, elle s’est rebellée et a outragé les forces de l’ordre. Son taux d’alcoolémie dépassait les 1 gramme par litre de sang. Elle comparaîtra prochainement devant la justice, non sans avoir remboursé son larcin à l’enseigne. Soit un montant de 20 euros.

Dans le Jura, on se prépare aussi à la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le collectif du Triangle d’Or annonce un rassemblement le mardi 6 juin prochain à 10h, sur la place Aubarède, à Salins-les-Bains. Il est rappelé que villes et campagnes restent mobiliser pour s’opposer à cette réforme. Lors de cette 14è journée de mobilisation, le collectif jurassien rappellera qu’il juge cette initiative gouvernementale « injuste, injustifiée et brutale ».

Deux hommes, soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de drogue dans le quartier de Planoise ont été placés en détention à la maison d’arrêt de Besançon ce mercredi. Le 28 mai, les deux individus ont été interpellés. L’un d’eux serait le locataire d’un appartement, dans lequel plus de 16 grammes de cocaïne et plus de 50 grammes d’héroïne  ont été découverts.

Sur le premier homme, interpellé plus précocement, 230 euros étaient en sa possession. Ce dernier avait été repéré par les forces de l’ordre en train de multiplier les allers-retours sur ce secteur et d’échanger avec différentes personnes, présentes sur le point de deal. Les deux individus, âgés de 35 et 20 ans,  réfutent les faits qui leur sont reprochés.  

Dans le cadre d’une opération de sensibilisation sur la sécurité des femmes dans l’espace public, à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, a mouillé la chemise dans le hall de la gare Viotte de Besançon ce mercredi après-midi.  A ses côtés, le Commandant Michel Perrin et des représentantes d’associations engagées dans cette cause.

Nationalement, ce sont cinq millions de flyers qui seront distribués par les policiers et les gendarmes dans le cadre de cette démarche, baptisée « aller vers nos concitoyens Â». L’objectif de ce document est d’informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsque l’on est témoin ou victime d’une agression. Le préfet du Doubs explique  que le harcèlement de rue «  prend une importance considérable Â». M. Colombet est venu dire aux femmes que le gouvernement français était pleinement mobilisé à leurs côtés, que les forces de l’ordre ont été formées pour les écouter et agir et  qu’un travail de proximité est mené avec le milieu associatif local.

L'interview de la rédactuion : Jean-François Colombet

 

 

prefet gare violences

Les associations veulent plus de moyens

Cette sensibilisation passe par une présence renforcée des policiers et gendarmes sur le terrain, mais le monde associatif demande aussi un accompagnement encore plus fort de l’état. Pour Christine Perrot, militante à l’association Solidarité Femmes, la présence policière est insuffisante. Il faut faire changer les mentalités et mener une politique éducative forte. « Il faut changer l’état d’esprit des hommes Â» explique Mme Perrot. Cette dernière demande plus que « cette action de communication Â». Elle veut « des moyens supplémentaires pour les associations Â» afin qu’elles puissent mener leurs actions auprès des victimes et continuent à Å“uvrer auprès des nouvelles générations pour lutter contre le sexisme et toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.

L'interview de la rédaction : Christine Perrot