Un homme de 47 ans, recherché pour plusieurs vols, a été interpellé par la BAC le 5 octobre, vers 23h, à Besançon, près du CHRU. Placé en garde à vue, il a reconnu le vol d’un vélo électrique et d’une trottinette commis en septembre, mais nie un vol à la roulotte malgré des images le montrant utilisant une carte volée. Une trace ADN le relie aussi à un vol de véhicule en mars, qu’il conteste. Il a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon en attente de son jugement prévu le 5 novembre.
Le campus de la Bouloie accueille cette semaine la collecte de sang, sans pour sang", organisée par l’Établissement français du sang (EFS) en partenariat avec le Lions Club. L’événement se déroule jusqu’au jeudi 9 octobre, de 11h à 19h, sous un grand chapiteau installé sur le parking du Crous.
Une collecte ouverte à tous
Étudiants, personnels universitaires ou simples visiteurs : tout le monde peut participer à cette opération. Si une inscription préalable est recommandée pour des raisons d’organisation, les dons sans rendez-vous sont également possibles. « L’objectif, c’est de recruter de nouveaux donneurs et de les convertir au don de plasma », explique Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang.
L'interview de la rédaction : Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang
Objectif : sensibiliser au don de plasma
Le don de plasma, réalisé uniquement en maison du don, reste une priorité pour l’EFS. Les collectes mobiles, comme celle de la Bouloie, servent à récolter du sang, sensibiliser et fidéliser de nouveaux donneurs. « Chaque année, pour un donneur qui quitte notre fichier, il faut en recruter 1,5 nouveau », précise Clara Belaidi.
L'interview de la rédaction : Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang
Un geste simple et essentiel
Le don de sang dure environ une heure : accueil, questionnaire, entretien médical, prélèvement (8 à 10 minutes) puis collation. L’EFS rappelle qu’il ne faut pas venir à jeun, mais en forme et bien hydraté. « Ce n’est pas une prise de sang, c’est un prélèvement », insiste la responsable. L’EFS espère accueillir au moins 510 donneurs sur les trois jours, pour une capacité maximale de 720. « On a toujours besoin de sang pour que les patients puissent bénéficier des produits sanguins », conclut Clara Belaidi.
Ce jeudi 9 octobre, de 9h à 12h, la salle de l’Escale à Morteau accueille le 6ème Forum de l’Emploi. Organisé par la Communauté de Communes du Val de Morteau, France Travail et la Mission Locale Haut-Doubs, l’événement réunit entreprises locales, candidats à l’emploi et organismes de formation.
Au programme : offres d’emploi, démonstrations métiers, ateliers interactifs et immersion en réalité virtuelle. Les secteurs du bâtiment, de l’agriculture et de l’industrie seront notamment représentés. Entrée libre, sans inscription
Ce mardi, à Besançon, Éric Delabrousse (Horizons) et Agnès Martin (Renaissance) ont officialisé la fusion de leurs forces pour mener une liste commune baptisée “Besançon mérite mieux !” en vue des municipales de 2026. Un ralliement auquel s’associe également le Parti radical, représenté par son délégué départemental Christophe Maillard. Objectif : incarner une alternative “centriste, humaniste et responsable” à la coalition municipale sortante menée par Anne Vignot (EELV).
L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse
Un “bloc central” sans le MoDem de Laurent Croizier
Grande absente de cette recomposition : la famille MoDem, pourtant cofondatrice du bloc central. Son député, Laurent Croizier, semble désormais plus enclin à dialoguer avec le candidat LR Ludovic Fagaut, ouvrant la voie à un possible rapprochement entre le centre et la droite classique. “C’est un choix personnel, pas une trahison”, a nuancé Éric Delabrousse, tout en regrettant l’absence du MoDem dans la démarche unitaire. “Les électeurs centristes jugeront”, a-t-il ajouté, laissant la porte ouverte à d’éventuelles convergences futures.
L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse
L'interview de la rédaction : Agnès Martin
Un projet local, au-dessus des clivages nationaux
“Les Bisontins veulent qu’on leur parle de Besançon, pas de Matignon”, a martelé Éric Delabrousse en réponse à une question sur les tensions entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron. Le candidat, médecin radiologue et chef de pôle au CHU, entend centrer sa campagne sur les priorités locales : sécurité, dynamisme économique, cohésion sociale et gouvernance apaisée. Son ambition : “rassembler les talents au-delà des étiquettes” et “faire de Besançon une ville plus sûre, plus durable, plus solidaire et mieux gérée”. De son côté, Agnès Martin (Renaissance), justifie son ralliement : “Ce n’est pas un renoncement personnel, mais un engagement collectif. La meilleure dynamique pour Besançon, c’est l’union des forces du centre.”
L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse
Occuper le centre et se préparer à arbitrer
Face à un paysage politique bisontin polarisé, la nouvelle coalition se positionne comme l’unique offre centrale capable de fédérer au second tour. “Le bloc central doit être représenté au premier tour pour pouvoir rassembler au second”, insiste M. Delabrousse, convaincu que sa candidature “incarne la seule alternative capable de battre à la fois les extrêmes et la majorité sortante”. Le candidat n’exclut pas d’attirer des personnalités de la social-démocratie locale, citant notamment Nicolas Bodin ou des élus proches du PS “désireux de rompre avec les alliances LFI-écologistes”.
L'interview de la rédaction : Agnès Martin
Les premières pierres d’une liste élargie
La liste “Besançon mérite mieux !” devrait associer à parité des membres d’Horizons et de Renaissance, ainsi que des personnalités issues de la société civile. Les colistiers seront annoncés “dans les prochaines semaines”, mais l’équipe revendique déjà une méthode claire : “Chaque candidature issue de la société civile sera validée conjointement par nos deux mouvements”, précisent les deux responsables.
L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse
Une élection à haut risque pour le centre
Reste à savoir si cette coalition pourra combler le vide laissé par le MoDem et résister à la pression des pôles concurrents : la majorité écologiste d’un côté, affilée à la France Insoumise sur ce scrutin, la droite LR de l’autre, sans oublier un Rassemblement national susceptible d’atteindre le second tour. “Besançon est sociologiquement de centre gauche”, observe Agnès Martin. “C’est notre ADN. Nous sommes les mieux placés pour rassembler et l’emporter.”
Une tentative de reconstruction du “bloc central”
Avec cette alliance, Horizons, Renaissance et le Parti radical tentent de reconstruire un centre politique crédible à l’échelle locale, à un moment où la majorité présidentielle nationale traverse une crise profonde. En assumant un discours localiste, Éric Delabrousse cherche à déconnecter la campagne municipale des fractures nationales et à offrir un espace politique d’équilibre entre les extrêmes. Reste à voir si ce pari centriste saura séduire les Bisontins.
Rien ne va plus pour Besançon Football en National 3. Dimanche, les hommes de Jean-Marc Trinita ont concédé une nouvelle défaite, 3-1 face à la réserve du RC Strasbourg. Avec quatre revers et un nul, le club bisontin ferme la marche du classement, soulevant des interrogations sur la viabilité de deux équipes à ce niveau dans la ville. Le prochain match, prévu le 18 octobre à domicile contre Thonon, deuxième du groupe, s’annonce déjà crucial.
Les 7, 8 et 9 octobre, les Clubs Lions de Besançon, en partenariat avec l’Établissement français du sang, organisent leur collecte annuelle sur le campus de la Bouloie. Face à des besoins en sang critiques, les donneurs sont invités à se mobiliser sous le chapiteau installé sur le parking du Crous. Inscriptions possibles en ligne : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte/139626/sang/16-09-2025
Ce samedi, la commune de Sirod a inauguré sa nouvelle place à l’entrée du lotissement, concrétisant un projet d’aménagement à la fois fonctionnel et chaleureux. Pensé pour le bien-être des habitants, cet espace reflète l’identité du village tout en accompagnant son développement. Réalisée avec le soutien du Département du Jura via le dispositif d’Aide aux territoires 2024, cette initiative a bénéficié d’un financement de près de 20.000 euros, soit 20 % du coût total.
Et si le sport féminin était davantage porteur de valeurs et d’altruisme que le sport masculin ? Ce dimanche, à Vaux-et-Chantegrue, à l’occasion du match des seniors féminines du FC Lac Remoray Vaux et du FC Lièvremont Arçon, les joueuses ont mis leur force en commun pour former un nœud humain symbolique, à l’occasion d’octobre rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
Cette semaine, la science sort de ses labos ! À l’occasion de la Fête de la science, le Laboratoire Départemental d’Analyses du Jura, le LDA39, ouvre ses portes du 3 au 13 octobre à Montmorot, près de Lons-le-Saunier. C’est l’occasion de découvrir comment ces experts surveillent chaque jour la qualité de l’eau, des aliments et de notre environnement. Une plongée fascinante dans les coulisses de la sécurité sanitaire jurassienne — là où la science veille sur notre quotidien !
Dans le cadre du partenariat entre la Gendarmerie du Jura, la compagnie de Dole et le groupe scolaire Mont-Roland, les élèves de la classe défense ont rencontré l’adjudant-chef Pascal, commandant de brigade de proximité et référent recrutement. Cette première séance a permis de découvrir les missions de la gendarmerie nationale et de lancer un cycle d’activités mensuelles autour des enjeux de la défense et du lien Armées-Nation. Une quinzaine d’élèves sont engagés dans ce parcours citoyen.