Ce lundi après-midi, un homme de 72 ans a été interpellé boulevard Salvador Allende à Besançon. Au volant malgré une annulation de permis, il a été contrôlé par une patrouille de motards de la police nationale. L’individu présentait un taux d’alcoolémie élevé et a reconnu les faits en garde à vue. Remis en liberté le lendemain matin, il devra répondre de ses actes lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité prévue en avril prochain.
Les ventes promotionnelles des pass nordiques Montagnes du Jura sont lancées ! Jusqu’au 16 novembre, les amateurs de ski de fond et de balades en raquettes peuvent profiter de tarifs réduits pour s’équiper avant l’hiver. Ces pass, valables sur les pistes du Haut-Doubs et des Montagnes du Jura, sont disponibles dans les offices de tourisme de Pontarlier, Métabief, Malbuisson, Les Fourgs et Mouthe.
Des ouvertures exceptionnelles sont prévues les 15 octobre et 14 novembre en fin de journée aux Fourgs et à Mouthe. Des tarifs préférentiels sont également proposés aux habitants de certaines communes sur présentation d’un justificatif. Infos pratiques et tarifs sur le site de l’Office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs.
Ce mercredi matin, L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté a présenté sa nouvelle saison, ses projets et sa stratégie budgétaire. Une conférence de presse dense, où la direction et les représentants des collectivités ont souligné l’équilibre subtil entre exigence artistique, mission publique et modèle économique vertueux.
L'interview de la rédaction : Jean-François Verdier, directeur artistique et musical
Aline Chassagne, présidente du syndicat mixte
Un orchestre de territoire au rayonnement international
Structure atypique dans le paysage culturel français, l’Orchestre Victor Hugo est un syndicat mixte réunissant la Région Bourgogne–Franche-Comté, les villes de Besançon et Montbéliard, et Pays de Montbéliard Agglomération. Ce modèle politique, rare dans le secteur culturel, garantit une stabilité financière et institutionnelle enviable : aucune baisse de subvention n’a été enregistrée malgré le contexte budgétaire tendu. Composé de 38 permanents (dont 30 musiciens à temps partiel), l’orchestre peut s’élargir jusqu’à 125 musiciens selon les productions. Son directeur musical, Jean-François Verdier, insiste :
« Ce sont des musiciens qui vivent ici, qui enseignent dans nos écoles de musique, et qui partagent la vie locale. Ce n’est pas un orchestre TGV. » Cet ancrage territorial se double d’un rayonnement national et international, notamment à travers les enregistrements, les collaborations et les invitations prestigieuses. L’ensemble se produira notamment au Théâtre des Champs-Élysées en février 2026 pour 14 représentations de “Roméo et Juliette”, une coproduction parisienne à coût nul pour les collectivités régionales.
L'interview de la rédaction : Jean-François Verdier, directeur artistique et musical
Aline Chassagne, présidente du syndicat mixte
Une mission culturelle et sociale assumée
Fidèle à son ADN, l’Orchestre Victor Hugo revendique une mission de service public : sensibiliser tous les publics à la musique symphonique. De la maternelle aux EHPAD, des hôpitaux aux quartiers populaires, les musiciens interviennent sur l’ensemble du territoire. «On prend aussi au sérieux un concert en EHPAD qu’un gala à Micropolis », souligne Verdier. Avec 69 concerts programmés cette saison, dont 20 à Besançon et un retour attendu à la Saline royale d’Arc-et-Senans, l’orchestre poursuit une politique d’accès large au symphonique. Le concert du Nouvel An à Planoise et Montbéliard rassemblera à lui seul près de 9 000 spectateurs, autour d’un programme 100 % français. L’orchestre mise également sur la jeunesse : l’Orchestre des Jeunes de la Région, projet éducatif estival, permet à des adolescents de retrouver confiance et cohésion à travers la pratique collective. « On voit arriver des jeunes en difficulté scolaire qui se reconstruisent par la musique », confie le chef.
Une programmation entre redécouverte et création
La saison 2025–2026 s’annonce foisonnante, avec une vingtaine de programmes mêlant grands classiques, créations contemporaines et projets participatifs. Jean-François Verdier revendique une ligne artistique claire : « Nous faisons ce que personne d’autre ne fait : redécouvrir, créer, et donner une voix à ceux que l’histoire a oubliés. »
Trois albums majeurs jalonneront la saison :
« America, Dream », redécouverte de deux compositrices injustement effacées de l’histoire musicale.
« La Cinquième saison », avec le mandoliniste Julien Martineau, mêlant Vivaldi et création contemporaine.
« Music on the Moon », œuvre inédite commandée pour une mission spatiale française : la seule musique destinée à être déposée sur la Lune en 2027.
Ces disques, diffusés à l’international, confortent le rôle de l’orchestre comme acteur de recherche et de mémoire musicale. « Redonner vie à des œuvres oubliées, c’est aussi corriger des injustices de l’histoire », souligne M. Verdier.
Un modèle économique exemplaire
Avec un budget stable de 2,6 millions d’euros, dont 1,9 million de subventions publiques, l’Orchestre Victor Hugo affiche une gestion vertueuse : 70 % de financements publics, 30 % de ressources propres (billetterie, ventes de disques, concerts et mécénat). « Nous avons le plus petit budget symphonique de France, mais un rapport qualité-prix unique », affirme la direction. L’équipe espère élargir prochainement son cercle de partenaires afin de renforcer l’action culturelle dans tout le territoire.
Un orchestre au service du vivant
Entre créations, pédagogie et engagement social, l’Orchestre Victor Hugo continue de prouver qu’un orchestre régional peut être à la fois laboratoire d’innovation, acteur de cohésion sociale et ambassadeur culturel international. Comme le résume Jean-François Verdier : « Un orchestre symphonique n’est pas une relique du passé. C’est un outil vivant, au service de toutes les musiques et de tous les publics. »
Le Groupe Tétras Jura lance une campagne de financement participatif pour acquérir deux parcelles forestières dans la forêt du Risoux. Objectif : protéger le Tétras lyre, espèce menacée, tout en promouvant une gestion durable des écosystèmes. Cette initiative s’inscrit dans une démarche concrète de conservation : valorisation du bois mort, sensibilisation à la biodiversité, et adaptation aux effets du dérèglement climatique.
Pour participer : https://www.helloasso.com/associations/groupe-tetras-jura/collectes/le-grand-tetras-en-quete-d-habitat
Il y a du handball ce mercredi soir. Dans le cadre de la 5è journée de championnat en D1 féminine, l’ESBF, tout juste qualifiée pour la suite de l’Europa League, affronte Toulon. Avec 10 points, les Engagées apparaissent à la 5è place au classement. Les Toulonnaises sont neuvièmes. Elles comptent 7 points.
Ce mardi 7 octobre, vers 17h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au 11 rue Pierre Vernier à Ornans pour un homme de 34 ans ayant tenu des propos suicidaires. Il était retranché dans son appartement avec une arme à feu. Un large périmètre de sécurité a été établi par les forces de l’ordre. Un négociateur de la gendarmerie nationale a été mobilisé. Après dialogue, la victime s’est rendue volontairement aux secours. Elle a été prise en charge et transférée vers les urgences psychiatriques de l’hôpital Jean Minjoz. La Maire de la ville s’est également rendue sur place.
L’association Stéphane Lamart, reconnue d’utilité publique, a déposé plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique, après la découverte tragique d’un cheval retrouvé les pattes ligotées et coincé dans un trou profond au Russey. Malgré une opération de sauvetage complexe menée par les pompiers et une équipe spécialisée, l’animal, en état d’hypothermie, a dû être euthanasié le lendemain.
Le propriétaire du cheval, principal suspect, a été placé en garde à vue le 6 octobre. Une enquête est en cours pour déterminer son implication dans ce drame qualifié de « barbarie absolue » par l’association, qui s’est constituée partie civile.
La Transju’Trails 2026 : une 19e édition sous le signe de l’Ultra
Les 6 et 7 juin 2026, les Montagnes du Jura vibreront au rythme de la 19e édition de La Transju’Trails, événement phare du trail en pleine nature entre Jura et Doubs. Près de 6 000 participants, issus de 40 nationalités, sont attendus pour relever l’un des 11 défis proposés, dont la grande nouveauté : L’Ultra 110.
L’Ultra 110 : un parcours d’exception
Cette nouvelle épreuve de 110 km et 4 350 m de dénivelé positif reliera Champagnole aux Rousses, traversant forêts, plateaux et villages emblématiques comme Syam, Foncine-Le-Haut ou Chaux-Neuve. Avec un sommet à 1 665 m, ce tracé exigeant promet une immersion totale dans les paysages sauvages du Jura.
Des courses pour tous les niveaux
Du Trail des jeunes au redoutable 82 km, en passant par la randonnée de 15 km, La Transju’Trails propose une palette complète d’épreuves pour tous les passionnés de course en montagne. En 2025, Ludovic Bourgeois et Marlène Maisonneuve s’étaient illustrés sur le 82 km — qui revient cette année avec son relais.
Les épreuves 2026 en bref
Une édition qui promet de repousser les limites et de célébrer la beauté du Jura à chaque foulée.
À l’approche des élections municipales de 2026, un nouveau collectif de gauche fait entendre sa voix à Pontarlier. Baptisé « La Gauche pontissalienne », il réunit, pour l’heure, cinq « capitaines d’équipe » engagées : Kaïma Aurey, Stéphanie Gigandet, Nicolas Jeanson, Cédric Laithier, Xavier Moïse. Ensemble, ils défendent une vision commune d’une ville plus écologique, plus solidaire et plus démocratique. Ils dévoileront la tête de liste et les premiers colistiers puis la totalité des 33 noms qui composeront la liste qui sera présentée aux électeurs les 15 et 22 mars prochains selon le planning qu’ils se sont fixés.
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Un fonctionnement collégial
Le collectif se distingue par son organisation horizontale : pas de tête de liste, mais une direction partagée. « Nous ne parlons pas de chef de file, mais de plusieurs capitaines d’équipe », explique Stéphanie Gigandet, en charge des relations avec la presse. Cette approche collective vise à incarner un mode de gouvernance différent, fondé sur la coopération et la délibération. « C’est une manière d’agir qui reflète les valeurs que nous voulons promouvoir à l’échelle municipale. »
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Une scission assumée et un nouvel élan
La Gauche pontissalienne est née d’un désaccord interne survenu au sein d’un autre collectif, le HDCES Haut-Doubs ( Haut-Doubs Citoyen Ecologique et Solidaire). Les initiateurs de la nouvelle formation affirment avoir voulu « rester cohérents » avec leurs convictions et leur fonctionnement démocratique. Aujourd’hui, cette liste se présente comme la seule à gauche officiellement engagée pour les municipales à Pontarlier. Elle rassemble notamment des membres de La France insoumise, des écologistes, des militants Parti communiste français et des personnes non encartées.
Un programme autour de trois grands axes
Le collectif travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration d’un programme participatif structuré autour de trois priorités :
Des tables rondes ouvertes à tous sont organisées cet automne afin de consolider ce programme avec la population. Quatre rencontres sont déjà programmées, dont celles des 12 et 26 octobre, puis des 9 et 23 novembre, à l’Esperluète. « Ce sont des moments conviviaux, populaires et participatifs. L’objectif est de bâtir ensemble un projet communal qui répond aux besoins de ses habitants et qui leur ressemble », précisent les organisateurs. Leur slogan résume cette démarche : « Votre ville vous appartient. »
Pontarlier, une histoire de solidarité
Pour les membres du collectif, défendre des idées de gauche à Pontarlier s’inscrit dans une histoire locale ancienne. « Pontarlier a toujours été une ville de passage et d’accueil », rappellent-ils. L’influence de l’immigration italienne, les traditions ouvrières et la diversité sociale de la ville constituent, selon eux, un terreau favorable aux valeurs de justice, d’égalité et de fraternité. « Beaucoup de familles d’origine italienne ont contribué à bâtir cette ville. Ces racines solidaires font partie de notre identité collective. »
L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet
Une campagne citoyenne
Avec « La Gauche pontissalienne », le collectif entend mener une campagne de proximité, axée sur l’écoute et la participation citoyenne. « Pontarlier doit redevenir une ville construite avec ses habitants, et non pour eux », affirme Mme Gigandet. Leur ambition : rassembler les forces de gauche et les citoyens engagés autour d’un projet commun pour l’avenir de la cité du Haut-Doubs.
Dernièrement, sur la nationale 73, dans le secteur de Dole, les gendarmes du peloton motorisé du territoire ont intercepté un conducteur lancé à 190 km/h au lieu des 90 autorisés. Il était au volant d’une Lamborghini Huracan louée en Suisse pour un mariage. Son permis a été retiré. Son véhicule a été mis en fourrière. Les forces de l’ordre rappellent que « la vitesse tue » et que la route est tout sauf un terrain de jeu.