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Une tentative de suicide par noyade s’est produite hier soir, vers 19h45, à Besançon, Quai de Strasbourg. A l’arrivée des secours, l’homme de 58 ans se trouvait en arrêt cardiorespiratoire. Finalement, le quinquagénaire a été transporté en urgence absolue au CHU Minjoz.

La préfecture du Jura indique que le « Nord Jura Â» a été placé au seuil « crise Â» en raison de la sécheresse  pour usages non économiques et en alerte pour les usages économiques. Le secteur « Seille » reste en « Crise » pour les usages non-économiques. Les secteurs « Plateau Calcaire » et « Haute-Chaîne » sont en « Alerte Renforcée Â».

La cycliste Juliette Labous et ses coéquipiers de l’équipe de France ont décroché le titre de champions d’Europe de contre-la-montre en relais mixte. Ils devancent l’Italie de quatre secondes et l’Allemagne de 23 secondes. La compétition se déroule actuellement aux Pays-Bas. Il s’agit d’un résultat historique pour l’équipe de France.

Un violent incendie s’est déclaré ce matin dans le Jura. Il a pris dans une maison à Saint Maur, dans le hameau de Bio Lopin, un écovillage. Quatre personnes se trouvaient à l’intérieur et trois d’entre elles ont réussi à sortir de la maison. Il s’agit d’une femme et deux personnes handicapées, qui ont été transportées à l’hôpital de Lons-le-Saunier après avoir inhalées des fumées. Le mari est resté introuvable pendant de très longues heures. Son corps a été retrouvé en fin d’après-midi dans les décombres.

Ce jeudi soir, l’équipe de France dispute son 3è match de poule comptant pour la Coupe du Monde de rugby. Le XV tricolore affronte la Namibie au stade Vélodrome. Le coup d’envoi du match sera donné à 21h. Cette rencontre sera également proposée au théâtre Bernard Blier, salle Jean Renoir.

L’Etudiant fait apparaître en  onzième position la ville de Besançon dans son classement des meilleures villes étudiantes de France. 46 villes françaises, accueillant plus de 8.000 étudiants,  ont été passées au crible. Les critères ont évolué cette année. L’offre de santé et la qualité de l’air font leur apparition. Ils se conjuguent au logement, aux transports, à l’emploi, à l’offre de formation, … .

Parmi les points positifs avancés : Besançon fait partie des dix villes les moins chères avec un loyer moyen de 403 euros ; les réductions dont  les étudiants peuvent bénéficier sur leur abonnement aux transports en commun ; les  Ã©vènements organisés pour aider les jeunes à trouver un emploi de proximité ; l’accompagnement dans la recherche de stages et d’alternance par  la maison des étudiants et l’ouverture de la ville sur l’international.

L'intersyndicale enseignante appelle nationalement à une journée de mobilisation pour dénoncer les conditions de travail des AESH mardi 3 octobre. Dans le Doubs, à l’appel de la FSU et Sud éducation, un rassemblement se tiendra devant l'inspection de l'éducation nationale à Montbéliard.

Rappelons que ces intervenants sont chargés de l’accompagnement des enfants et des adolescents en situation de handicap dans les établissements scolaires. Il est clairement dénoncé l’extrême précarité qui touche ces emplois. Pourtant indispensables à l’inclusion des élèves présentant des handicaps.

La 6è édition de Tout Besançon Bouge se tiendra ce dimanche 24 septembre, de 9h à 17h, sur la promenade de Chamars. Cette manifestation a pour vocation de promouvoir le « sport santé Â». Il y en aura pour tous les goûts : cardio, bien-être, tyrolienne, slackline, karaté, paddle, massage, escalade, … . Deux parcours de trail sur Chaudanne et Rosemont et deux parcours de course à pied sur les bords du Doubs seront balisés.

« Cette manifestation se veut avant tout conviviale. Des associations et des clubs sportifs seront présents, mais il y aura également des intervenants dans le domaine de la santé Â» explique Abdel Ghezali, l’élu en charge des sports à la ville de Besançon, qui rappelle les bienfaits d’une activité sportive régulière. « Le sport fait partie du processus de soin dans de nombreuses pathologies.  On n’a pas besoin d’avoir de gros moyens ou de s’engager à faire de la compétition pour pratiquer un sport Â» ajoute -t-il. L’élu rappelle que la ville de Besançon fourmille d’acteurs dans ce domaine. Ils vous attendent nombreuses et nombreux ce dimanche sur la promenade de Chamars au centre-ville de Besançon.  

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali

Un automobiliste, présentant un taux de 1,5 gramme d’alcool dans le sang, a été interpellé le 20 septembre, vers 2h15, boulevard Léon Blum, à Besançon. Dans son véhicule, une fillette de 7 ans et son chien étaient présents. L’individu a été placé en garde à vue. L’enfant et l’animal ont été confiés à l’ex-femme du chauffard. Ce dernier sera convoqué en novembre prochain devant la justice en vue d’une ordonnance pénale.

Le 16 juin dernier, le préfet du Jura a signé l'arrêté d'autorisation du projet éolien de la Basse Joux. Un projet qui prévoit six éoliennes de 200 mètres sur la bordure sud du massif forestier de la Basse Joux sur les forêts communales de Plénise, Esserval-Tartre, Mièges et Censeau. Une décision qui a suscité de nombreuses réactions et une opposition très forte de la part des habitants, communes et associations. Un recours va prochainement être déposé devant le tribunal.

« Ces machines sont placées au milieu des bassins versants de captage, alimentant quatre communes en eau, dont la vulnérabilité avait été qualifiée de maximale dans l'étude d'impact. Le projet est situé au milieu de l'habitat de diverses espèces protégées bien identifiées : le milan royal, différentes chauves-souris, mais aussi un territoire qui est fréquenté par le lynx et l'aigle pomarin. C’est un endroit qui est face à des sites patrimoniaux classés, dont la cité comtoise de Nozeroy, l'église et l’Ermitage de Mièges Â» indique Christoph Steffen, de l'association La Joux - Vie et Patrimoine, une association qui lutte depuis 2017 contre ce projet éolien.

Par ailleurs, selon Christoph, l’implantation de ce projet qui serait le premier site éolien sur le 2ème plateau du Jura, un environnement encore sauvage et préservé, serait la porte ouverte à d’autres implantations, et le début de « l’essaimage incontrôlé des installations éoliennes sur ce plateau Â». Christophe explique qu’une fois qu’un parc éolien est installé, que les câbles sont tirés, il devient alors beaucoup plus simple de s’étendre. « Nous luttons non seulement contre ce projet, mais aussi contre tous les autres qui vont passer par la brèche qui sera ouverte par ce projet, s'il voyait le jour Â».  

 

Un recours bientôt déposé

Un délai de quatre mois à partir du 16 juin. C’est le temps octroyé aux habitants, communes et associations pour déposer un recours devant le tribunal. A ce jour, les opposants ont donc jusqu’à la mi-octobre pour entreprendre cette ultime démarche. « L'objectif du recours est très clair pour nous. C'est l'annulation de l'arrêté d'autorisation, compte tenu des risques sanitaires et environnementaux qui sont inacceptables. A ce jour, nous sommes environ une trentaine de requérants individuels. Il y a au moins quatre communes qui participent à ce recours. Nous avons tenu une réunion d'information publique le 9 septembre à Cuvier, et nous avons fait salle comble avec plus de 70 participants. Nous voyons tous les jours de nouveaux adhérents à l'association, un certain nombre de personnes qui se disent intéressées par le recours, ainsi que des communes. On pense qu'il y aura encore d'autres requérants qui vont se joindre à ce recours. Il y aura un dépôt d'un premier dossier, et puis éventuellement d'autres qui pourront se joindre à nous au cours de l'instruction Â» explique Christoph Steffen.

 

Des arguments de poids

S’il ne souhaite pas rentrer dans les détails, pour des raisons évidentes de confidentialité et pour garder toutes les armes le jour du procès, Christoph de l’association La Joux - Vie et Patrimoine indique que cet arrêté a des chances d'être annulé et reste très optimiste. « Le projet est hautement attaquable au niveau du dossier hydrogéologique, avec un gros problème identifié sur la pérennité et la qualité des sources pour diverses communes. Dans un contexte de sécheresses répétées, c'est déjà un dossier qui jamais n'aurait dû aller jusqu'à l'enquête publique. Il aurait dû être arrêté bien avant. Concernant la faune sauvage, on est clairement dans un lieu qui comporte de nombreuses espèces protégées, et les garanties qui sont données ne sont absolument pas suffisantes. Proposer un projet, soi-disant environnemental, qui menace l'eau et la faune sauvage… Nous sommes extrêmement confiants Â» souligne Christoph. Désormais, l’objectif et d’attirer et de regrouper un maximum de requérants contre cet arrêté. L'association La Joux - Vie et Patrimoine invite à rentrer en relation avec elle par le biais de son adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

« Je souhaiterais passer un message, notamment aux élus des quatre communes qui portent le projet éolien. Je leur dis qu’il est encore temps de renoncer à ce projet destructeur, qui sème la discorde dans notre territoire, qui délite le tissu social, et s’il voyait le jour, dénaturerait à jamais notre paysage rural en paysage industriel. En tant qu’association, nous préférerions mille fois travailler main dans la main avec eux. Repartir sur une page blanche, et réellement travailler sur des projets qui ont du sens sur notre territoire. Il y a d'autres projets, que ce soit sur l'isolation, la sobriété énergétique, en resserrant les mailles du tissu social, en réimplantant des services publics, des services de santé et des services à la population. Mais aussi travailler sur des énergies renouvelables réellement vertueuses. Il y a plein d'autres projets qu'on pourrait travailler au sein des territoires, qui ne sont pas imposés de l'extérieur. Notre main elle est tendue. Si ces communes veulent aller de l'avant avec ce projet, nous les combattrons d'une façon déterminée devant la justice, et nous n'avons aucun doute sur l'issue de ce procès. En revanche, je pense que c'est une perte de temps et d'énergie dans notre territoire, qui pourrait être utilisé autrement. Donc je le regrette très amèrement Â» Christoph Steffen, de l'association La Joux - Vie et Patrimoine