Le père d’un jeune homme mineur, placé en garde à vue, a été placé en garde à vue son tour. Il devra s’expliquer en mars prochain devant le délégué du procureur. Lorsque l’homme de 45 ans s’est rendu au commissariat, il a traité de « bâtard » un policier, qu’il avait pris à partie.
Il y a plus d’un mois, les forces de l’ordre alertaient sur la disparition inquiétante de Loan Bernede, un homme de 31 ans domicilié à Cuisia, dans le Jura. Désormais, les enquêteurs se dirigent vers une hypothèse plus tragique, celle de la piste criminelle, qui n’a cependant pas été confirmée par la découverte d’un corps. On a appris récemment qu’une personne originaire de Saône-et-Loire a été interpellée ce mercredi et placée en garde à vue. Une conférence de presse est prévue demain matin au parquet de Besançon. Elle pourrait porter sur cette disparition. Affaire à suivre.
Dans le cadre du tournage d’un film un casting d’enfants est lancé. Le film « L’incroyable femme des neiges » aura pour interprètes Blanche Gardin et Philippe Katerine. Il sera tourné en mars 2024 dans les environs de Métabief. La Directrice de casting recherche des enfants, garçons ou filles, pour être figurants ou silhouettes.
Profils recherchés :
( FCP ) +/- 20 FILLES et GARÇONS, toutes origines, agés de 6 (révolus au 15 mars 2024) et 7
ans pour une séquence dans une classe de CP/CE1.
- (S1)1 FILLE, +/- 6 ans, yeux clairs (vert/gris), cheveux longs/mi-longs chatain clair à blonds,
- (S2)1 GARÇON, +/- 11 ans, yeux clairs (vert/gris), cheveux chatain clair à blonds,
- (S3)1 GARÇON, +/- 4 ans, type européen
qui seront les 3 enfants d’une fratrie
- (FG) des ADOLESCENT-TE-S entre 11 et 15 ans
Aucune expérience n’est requise. Résidence dans un périmètre de 30km autour de Métabief de préférence. Prestation rémunérée au tarif en vigueur dans le cinéma. 1 à 2 jours entre le 15 mars et le 15 avril 2024. Si vos enfants correspondent aux profils suivants et sont enthousiasmes à l’idée de prendre part à notre tournage, merci d’envoyer en pièce jointe des photos récentes, couleur (pied, portrait), format jpg de votre enfant ainsi que son nom, prénom et âge à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 26/12/23 en indiquant le profil correspondant (FCP,S1,S2,S3,FG). La directrice prendra contact avec les parents des enfants retenus pour un rendez-vous Casting à Métabief en janvier 2024.
La ville de Morez a été lauréate du dispositif « Adopte un arbre ». Une initiative qui a vu le jour dans le cadre de Terre de Jeux 2024 et qui s’est fixée comme objectif de sensibiliser le jeune public aux enjeux liés à l’environnement. 24 communes ont été sélectionnées. Dans ce cadre-là , un arbre sera planté dans le village des athlètes par l’école du centre, qui aura la mission également d’écrire un slogan qui sera visible sur une plaque. « Un arbre jumeau » et une autre plaque seront également offerts à l’école.
Selon les derniers chiffres de l’Insee, l’emploi salarié enregistre encore une baisse dans la filière automobile fin juin 2023 dans la région. En Bourgogne-Franche-Comté, les 363 établissements de la filière de Bourgogne-Franche-Comté emploient près de 38 000 salariés. Cet effectif baisse de 3,2 % en un an, après -5,3 % l'année précédente. On notera que l’emploi intérimaire croît de 12,8 %. Au cours du deuxième trimestre 2023, le nombre de salariés placés en chômage partiel était trois fois moindre qu’un an auparavant.
À l’heure où les athlètes françaises brillent à la Coupe du monde de biathlon, nous nous sommes entretenus avec Caroline Colombo, originaire de Mouthe, membre de l’équipe de France, qui a été éloignée de la compétition suite à une neuropathie diagnostiquée en novembre. Son absence reste indéterminée pour l’heure. Caroline revient d’un séjour en Norvège qui lui a permis de se ressourcer et de prendre ses distances après une période très difficile. La biathlète Doubiste reste cependant très attentive aux performances réalisées par ses coéquipières, ce qui lui donne d’autant plus envie de revenir concourir au plus haut niveau, et de vibrer avec l’équipe de France.
Bonjour Caroline ! Déjà , comment ça va ?
Ça va mieux ! J’ai vécu une période très compliquée. Je commence enfin à voir des améliorations au niveau de ma santé. Le moral va encore mieux, c’est bon signe. Après j’essaye de ne pas trop me projeter non plus, parce que c’est une situation délicate, et je la vis au jour le jour.
Vous étiez très récemment en Norvège, où vous vous êtes ressourcée. Pourquoi ce besoin de partir, même si les raisons peuvent paraître évidentes ?
Je voyais la Coupe du monde qui allait commencer, où j’avais ma place, mais je n’ai pas pu en profiter. Et puis, on a eu une météo compliquée chez nous. J’avais besoin de skier, d’avoir des conditions optimales pour pouvoir m’entraîner. C’est compliqué, quand on n’a pas la santé qui suit, de se forcer à l’entraînement, sous la pluie, et j’avais besoin de prendre beaucoup de plaisir. J’avais envie de voir ça comme une opportunité aussi pour pouvoir m’entraîner. Et j’avais besoin de me ressourcer, de couper un peu avec le monde du biathlon, tout en pratiquant ma passion. C’est pour ça que j’ai fait le choix de partir deux semaines à Sjusjøen, juste au-dessus de Lillehammer en Norvège.
Sans rentrer bien évidemment dans votre intimité, comment étaient rythmées vos journées ?
Déjà , c’était exceptionnellement beau. J’ai pu skier, j’ai pu tirer, j’ai passé une semaine toute seule et une semaine avec des amis, pour vraiment avoir un contraste. Bon, j’aurais aimé que ça se passe mieux, j’avais beaucoup d’ambitions en me disant qu’en prenant l’avion, toute la maladie et tous les problèmes seraient restés en France. Malheureusement, ils se sont glissés dans mes bagages donc je n’ai pas fait ce que je voulais, mais j’ai pu quand même bien profiter de cette pause.
On le rappelle, lors de votre préparation de la saison 2023-2024, vous étiez à de nombreuses reprises atteinte de fatigue chronique, ce qui jouait énormément sur vos performances. Et on vous a diagnostiqué en novembre 2023 une neuropathie, c’est bien ça ?
Exactement. Pour faire simple, au mois d’août, j’ai contracté une infection urinaire, quelque chose d’assez banal. Et j’ai pris des antibiotiques, pour lesquels j’ai fait une allergie. Ensuite, j’étais très fatiguée, j’avais des fourmis dans les jambes en permanence, des sensations de chaleur, quelque chose de vraiment très désagréable et qui était prenant, sportivement parlant. Les prises de sang ne montraient rien, les tests de fatigue non plus. C’était quelque chose de neuro. Et puis, je dormais très mal, la fatigue chronique s’est installée, je m’entraînais trop par rapport à mes capacités. Et à un moment donné, j’ai compris que c’était quelque chose qui se traînait, je suis donc allée voir un autre médecin, puis un neurologue. Il qui m’a diagnostiqué une neuropathie des petites fibres. Les nerfs ne sont pas touchés. Ce sont toutes les petites fibres annexes qui sont intoxiquées on va dire. Et c’est ça qui perturbe mon corps.
Vous avez été dans le flou pendant longtemps. Comment avez-vous réagi à l’annonce de ce diagnostic ?
Ça a été trois mois très compliqués. Comme il n’y avait rien sur les prises de sang et sur les tests de fatigue, on me disait presque que c’était dans ma tête. Ça a été très épuisant comme situation. Je n’en veux à personne, c’est presque compréhensible, il n’y avait rien de chiffré, rien de numérique pour tout ça. C’était très compliqué à ce moment-là , je me disais que c’était presque plus facile de se casser quelque chose que d’avoir ça. Et puis ensuite, après ce diagnostic, j’ai eu un sentiment de soulagement. Je n’avais plus besoin de me justifier, d’expliquer tout ce qu’il se passait. Tout le monde a pu comprendre.
C’est une maladie qui se soigne, que vous êtes en train de traiter en ce moment ?
Oui c’est quelque chose que je suis en train de soigner. Après, la meilleure chose, c’est le temps. Mon corps, je lui fais confiance, va éliminer toute cette toxicité. L’avantage, c’est que les nerfs ne sont pas touchés, ce ne sont que les petites fibres, ce n’est pas quelque chose d’irréversible. Je ne comprends pas tout en neuro, mais les médecins me disent simplement d’attendre, que ça peut prendre entre deux semaines et un an. Le plus court sera le mieux. Si ça prend un an, ce sera un peu plus compliqué pour la suite de ma carrière.
Il y a un an, vous disputiez la Coupe du monde de biathlon en réalisant de belles performances. On se souvient de la poursuite de Kontiolathi, du relais mixte de Nove Mesto. Vous continuez à suivre les résultats de l’équipe de France qui est engagée actuellement ?
Oui, je suis passionnée par mon sport. Après, j’avais peur de regarder, que ça ne me fasse rien. Je redoutais que cette période difficile ait fini par me dégoûter du biathlon. Mais pas du tout. J’ai la rage quand je vois ça, j’ai la rage de regarder les courses, ça me fait autant de mal que de bien. Je sens que j’ai encore cette flamme, et que même si j’ai été épuisée aussi bien moralement que mentalement pendant trois mois, l’envie et la passion sont toujours là . Et je regarde évidemment toutes les courses !
"Les Colombo sont comme les roseaux, parfois ils plient mais jamais ne cassent". C’est ce qu’il faut retenir ?
(rires) Ouais je crois que c’est ça ! Ça fait plusieurs situations qui sont vraiment compliquées pour moi. Je pense notamment à ma blessure en 2017, où encore une fois on m’avait dit que c’était la fin de ma carrière, et je suis revenue encore plus forte. Cette phrase me tient à cœur. Oui je peux plier mais je ne casserai pas. Il faut garder espoir.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour ces prochaines semaines, ces prochains mois ?
Déjà de passer de joyeuses fêtes, parce que c’est important. Et puis que toute cette toxicité dans mon corps puisse partir, et qu’en 2024 je puisse reprendre le chemin de l’entraînement. Que la santé soit là , parce que c’est vraiment primordial. Et une fois que la santé sera revenue, j’aimerais bien reprendre un programme correctement, et pourquoi pas faire une fin de saison en IBU Cup et en Coupe du monde !
Vous avez un message à transmettre aux Francais, Francs-Comtois, Doubistes, ou plus particulièrement aux Meuthiards et Meuthiardes derrières vous ?
J’espère qu’il n’y a pas que les Meuthiards et Meuthiardes qui sont derrière moi (rires) ! Mais passez de joyeuses fêtes, prenez soin de votre santé, et promis je vous ferai vibrer ! Moi en tout cas je vibre derrière ma télé, et j’espère que je pourrai donner cette opportunité à tout le monde avec mes performances.
Ce vendredi matin, une remise de chèque aura lieu à la direction départementale des sapeurs-pompiers du Doubs. Un chèque d’une valeur de 3000 euros sera remis par les associations de personnel de santé du SDIS et le personnel de l’état-major des sapeurs-pompiers du Doubs à l’association Oncodoubs. Cette somme a été récoltée à la suite de la vente d’écussons spécialement créés à l’occasion des campagnes de sensibilisation contre le cancer, Octobre rose et Movember.
Nicolas Zepeda qui avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle lors de son procès en première instance, à Besançon, en avril 2022, a à nouveau écopé d'une peine de 28 ans lors de son procès en appel qui se tenait à Vesoul depuis le 4 décembre. Il est accusé d'avoir assassiné Narumi Kurosaki, son ex-petite amie, une étudiante japonaise de 21 ans. Le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Le Chilien a toujours clamé son innocence. La cour et les jurés ont estimé qu’il était coupable d'avoir donné volontairement la mort à Narumi Kurosaki, et qu’il avait formé le dessein préalablement de commettre le meurtre.
L’appel à idée du budget participatif de la ville de Besançon est officiellement terminé. Pour cette nouvelle édition, plus de 130 projets ont été déposés par les Bisontins dans l’ensemble des quartier de Besançon. Ils émanent de collectifs désireux de proposer de nouveaux services, de nouvelles infrastructures, de nouvelles animations sur leur territoire de vie.
De décembre 2023 à mai 2024, les services municipaux étudieront la faisabilité technique, juridique et financière des projets déposés. Par ailleurs, du 11 mai au 1et juin prochain, les initiatives qui respectent le règlement intérieur du budget participatif seront soumis aux votes des Bisontins. La ville de Besançon a prévu une enveloppe de 250.000 euros sur cette édition, pour un montant de 1 million d’euros sur la totalité du mandat. Soit 100.000 euros par projet.
Il est possible de retrouver l’ensemble des projets citoyens sur atelierscitoyens.besancon.fr, rubrique « budget participatif-saison 2 ».
L'interview de la rédaction / Kevin Bertagnoli
Anne Vignot, Maire de Besançon, vient d’envoyer un courrier à Elisabeth Borne et Clément Beaune, le ministre des Transports, dans lequel elle leur demande de développer l’offre de train de nuit, en ouvrant des lignes reliant les régions entre elles et ces dernières aux villes européennes. Cette démarche fait suite à la mobilisation, organisée hier par le collectif « Oui aux trains de nuit » et Alternatiba à la gare Viotte de Besançon.