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Ce lundi, en fin d'après-midi, un accident s’est produit sur la RD673 à Pouilley-Français, impliquant une voiture et un scooter. Deux personnes ont été légèrement blessées et prises en charge par les secours.

Après un excellent week-end, les biathlètes français et franc-comtois entament ce mardi la deuxième partie de compétition en Suède. À 15h30, place à l’individuel 15 kilomètres femmes. La Pontissalienne Lou Jeanmonnot devrait être alignée sur cette course, avec l’ambition de confirmer la dynamique tricolore.

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, la CGT  appelle à manifester ce mardi. Dans le Jura, des rassemblements sont annoncés à 10h30 sur la place de la Sous-Préfecture à Dole, à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier et à 18h sur la place de la mairie à Champagnole.

Le syndicat dénonce la stagnation des salaires et une loi de finances jugée « injuste ». Les militants  espèrent une forte mobilisation pour rappeler que salariés, précaires, retraités et jeunes ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi matin sur un accident à Belleherbe, impliquant trois voitures de tourisme. Un homme de 34 ans, grièvement blessé, a été évacué médicalisé sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Tout comme  un blessé léger de 46 ans. Un troisième conducteur est indemne. La départementale 32  a été coupée dans les deux sens le temps de l’intervention.

La tension monte dans le Doubs, où la Confédération Paysanne du Doubs s’oppose fermement à l’abattage programmé de 82 bovins dans un élevage de Pouilley-Français. Laurence Lyonnais-Meslob, paysanne et porte-parole du syndicat, dénonce une décision « insupportable », prise après la détection d’un cas positif de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans une exploitation pourtant vaccinée depuis plus d’un mois.

Un cas « statistiquement improbable »

Selon la porte-parole, l’exploitation concernée a respecté « tous les protocoles de biosécurité » imposés par les services de l’État. Les animaux avaient été vaccinés 36 jours auparavant et les fermes voisines étaient elles aussi protégées. Pourtant, un bovin a été testé positif ,— un résultat que les services de l’État jugent catégorique. « Nous sommes face à un cas totalement exceptionnel, et statistiquement improbable, 35 jours après la vaccination », explique Laurence Lyonnais-Meslob. Face à cette anomalie, la Confédération Paysanne réclamait une contre-expertise, qui n’a pas été accordée. « L’abattage de 82 animaux, sans deuxième test, c’est dramatique pour cette famille. La moindre des choses aurait été de vérifier. »

Une stratégie nationale contestée

Depuis le début de la crise, la gestion sanitaire de la DNC — maladie d’origine africaine, non transmissible à l’humain — repose sur l’abattage systématique des troupeaux touchés. Une politique appliquée dans plusieurs communes dans deux communes jurassiennes. A Écleux, l’ensemble des bovins a été euthanasié. Nationalement, on compte désormais 100 foyers, dans six départements, et plus de 2 500 bovins abattus. Pour la Confédération Paysanne, cette stratégie est disproportionnée. « On applique mécaniquement un règlement européen. Mais un règlement peut évoluer. On inflige aux éleveurs un traumatisme terrible afin de maintenir les exportations. C’est trop cher payé. »

L'interview de la rédaction : Laurence Lyonnais-Meslob, porte-paroile du syndicat 

Un recours en justice et un appel à la mobilisation

Un recours en justice doit être déposé « dans les heures qui viennent », indique la porte-parole. Le syndicat espère que l’État suspendra toute décision d’abattage dans l’attente de l’issue juridique. Parallèlement, un appel à la mobilisation a été lancé par la famille touchée, relayé par la Confédération paysanne. Un rassemblement est prévu mardi matin, dès 8h,  pour s’opposer à l’opération d’abattage et soutenir l’éleveur. « Ce qui se passe choque tout le monde rural, mais aussi bien au-delà. Les citoyens comprennent l’injustice de cette décision. Nous demandons un traitement adapté à une situation qui sort totalement de l’ordinaire » conclut Mme Lyonnais.

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires appelle à une nouvelle journée de mobilisation. À Besançon, le rendez-vous est fixé ce mardi, à 11h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme, avant un départ en manifestation.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Un contexte social tendu

« Le monde du travail n’a pas à payer cette crise », insiste Florian Chollet, secrétaire de l’union locale CGT de Besançon. Les licenciements récents dans la sidérurgie, notamment chez ArcelorMittal, nourrissent l’inquiétude. « Le vote en faveur d’une nationalisation de l’entreprise illustre la gravité de la situation pour les salariés explique le syndicaliste.

Salaires et loi de finances dans le viseur

Au-delà de l’emploi, les syndicats dénoncent « la stagnation des salaires face à des profits en hausse ». La loi de finances est jugée « injuste », car elle privilégierait les dépenses sans contrôle des recettes. « Les 211 milliards accordés aux entreprises devraient être conditionnés à des engagements sur l’emploi, l’investissement, l’égalité femmes-hommes ou encore l’environnement », souligne Florian Chollet.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Rendez-vous demain à Besançon

La manifestation bisontine s’inscrit dans un mouvement national. Les syndicats espèrent une forte mobilisation pour rappeler que « les salariés, les précaires, les retraités et les jeunes  ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise ».

Les tensions montent à Pouilley-Français, où une mobilisation est annoncée ce mardi matin, en soutien à une exploitation agricole menacée par l’abattage de l’intégralité de son cheptel, après la découverte d'un cas de dermatose nodumaire bovine. Deux syndicats, Coordination rurale et Confédération paysanne, déjà sur place, appellent citoyens et paysans à se rassembler pour tenter d’empêcher la mise à mort de 82 bovins.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90 

Un abattage ordonné malgré la vaccination

Selon les organisations syndicales, les animaux concernés avaient pourtant été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois. « Les bêtes sont vaccinées depuis 36, bientôt 37 jours. Elles ont aujourd’hui une immunité acquise », affirme Nicolas Bongay, président de la Coordination Rurale du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Le collectif dénonce également un arrêté préfectoral pris dès le lendemain du signalement, sans qu’une seconde analyse ait été demandée. Une décision jugée « démesurée » et « injustifiée » compte tenu du contexte sanitaire local.

Un risque jugé “très limité” par les syndicats

Sur place, les représentants agricoles pointent l’incohérence de la mesure : « L’abattage total, en temps normal déjà, on trouve cela inutile. Il existe d’autres moyens de lutter contre cette maladie, dont la vaccination ». Le syndicat estime que l’environnement autour de l’exploitation renforce encore la sécurité sanitaire : « L’ensemble du secteur est vacciné, peut-être pas totalement mais très fortement, dans un rayon d’au moins 30 kilomètres. On est à proximité de l’ancien foyer d’Ecleux, donc une immunité collective existe déjà. Le risque de contamination aux voisins est extrêmement limité. »

Face à l’administration, des réponses qui ne convainquent pas

Une délégation syndicale s’est rendue dans la matinée à la préfecture pour obtenir des explications. « On a été reçus par des experts nationaux en épidémiologie. Leur position est la même : tant que le risque n’est pas de zéro, ils ne peuvent pas affirmer qu’il est nul. L’administration s’accroche à cela pour justifier l’abattage », rapporte le porte-parole. Une approche jugée trop théorique par les syndicats, qui rappellent que les vétérinaires de terrain n’observent aucun signe alarmant.

Objectif : gagner du temps pour déposer un recours

Sur l’exploitation, les militants se sont installés dès les premières heures pour tenter de bloquer l’arrivée des services chargés de l’abattage, prévu ce mardi. « Notre présence vise à empêcher l’opération le temps que le recours contre l’arrêté soit déposé devant le tribunal », explique M. Bongay. Les syndicats appellent donc à une large participation ce mardi pour soutenir l’éleveur et contester une mesure qu’ils jugent disproportionnée et préjudiciable.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90 

Quel beau parcours ! L’équipe de France police de lutte, qui était dernièrement venu s’entraîner à Besançon,  peu avant  la compétition,  revient des championnats d’Europe de Zagreb  avec un bilan remarquable. Les athlètes tricolores ont décroché trois médailles d’argent, dont deux remportées par des lutteurs bisontins, ainsi que deux médailles de bronze. Avec cinq podiums au total, l’objectif fixé à quatre médailles a été dépassé.

Le tirage au sort des 32es de finale de la 109e édition de la Coupe de France Crédit Agricole se tiendra ce lundi soir au Parc des Princes. À l’issue du 8e tour disputé ce week-end des 29 et 30 novembre, 46 équipes qualifiées rejoignent les 18 clubs de Ligue 1 pour composer le tableau. À noter qu’un seul club franc-comtois reste en lice : le FC Sochaux-Montbéliard, qui portera les couleurs régionales dans cette compétition nationale.

Le Département du Jura a accueilli ce vendredi à l’Hôtel du Département les collégiens ayant obtenu la mention Très bien avec félicitations au Brevet des collèges 2025. Entourés de leurs familles et des élus, dont Gérôme Fassenet, président du Conseil départemental, Jean-Baptiste Gagnoux, vice-président en charge des collèges, et Fabien Ben, inspecteur académique, les jeunes lauréats ont été célébrés lors d’une soirée conviviale.