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Depuis le 1er septembre, 26 nouveaux personnels ont rejoint la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs (DIPN25), renforçant les effectifs des circonscriptions de Besançon, Montbéliard-Héricourt et Pontarlier.

Ces arrivées, réparties entre les unités d’investigation, de voie publique et de renseignement, viennent consolider la capacité d’action des services face à la criminalité.

La police nationale du Doubs  lance une campagne de sensibilisation face à la recrudescence d’escroqueries par SMS et messages internet dans le Doubs, notamment à Besançon et Pontarlier.

Ces fraudes reposent sur l’hameçonnage : un faux message de livraison vous invite à cliquer sur un lien frauduleux pour régler une somme minime. L’escroc enchaîne ensuite avec un appel, se faisant passer pour un conseiller bancaire, et pousse la victime à transférer ses fonds vers un compte tiers sous prétexte de sécuriser son patrimoine.

Pour se protéger :

  • Ne jamais cliquer sur un lien suspect
  • Supprimer immédiatement le message
  • Ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires
  • Signaler les faits sur THESEE ou PHAROS

En cas de doute, contactez directement votre banque ou le transporteur via leurs canaux officiels. La vigilance est votre meilleure défense.

 

Dans le cadre du Plan d’Action Départemental pour la Restauration de la Sécurité au Quotidien (PADRSQ), la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs (DIPN 25) a orchestré, du 1er au 3 juillet 2025, une vaste opération de sécurisation sur l’agglomération bisontine. Cette initiative s’inscrit dans les priorités fixées par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre l’insécurité du quotidien et renforcer la présence policière sur le terrain.

Une mobilisation sans précédent

Chaque jour, plus de 208 policiers et 20 agents issus d’autres administrations – Douane, URSSAF et partenaires – ont été déployés sur des zones stratégiques de la ville. Le dispositif interservices, coordonné par la DIPN 25, a rassemblé : La Police nationale de Besançon (sécurité publique, BAC, brigade cynophile, police-secours), la Police aux Frontières (PAF), la direction zonale Est, la Police judiciaire et la Douane

Des actions concrètes sur le terrain

Durant ces trois jours, de nombreuses opérations ciblées ont été menées : contrôles de commerces dans le cadre du CODAF (travail dissimulé, fraude, hygiène), points de contrôle routiers, présence renforcée dans les transports en commun (gare Viotte, réseau Ginko), opérations anti-drogue sur des points de deal, avec soutien de l’unité drone (5 interpellations à Palente), vérification dans les halls d’immeubles, surveillance des zones commerciales et lutte contre les rodéos urbains

Un bilan éloquent

L’opération a permis : le contrôle de 73 véhicules et 311 personnes, 17 interpellations, 16 commerces contrôlés, dont 11 ont donné lieu à des procédures URSSAF, avec demandes de fermeture, 10 amendes forfaitaires délictuelles, 31 procès-verbaux électroniques, la saisie d’une arme de poing (Glock 9mm) à Planoise et la découverte de stupéfiants (cannabis et héroïne)

Une stratégie pour restaurer la sécurité du quotidien

Ces opérations visent à rassurer les habitants, perturber les activités délinquantes et envoyer un signal fort d’autorité dans les quartiers les plus sensibles. À travers cette action coordonnée, les forces de sécurité publique réaffirment leur engagement pour garantir un cadre de vie sûr à tous les citoyens bisontins.

Ce matin, un dispositif de contrôle des lignes de transport de voyageurs internationaux a été déployé devant la gare Viotte à Besançon. Ces contrôles visent principalement les services de transport de ligne régulière internationale, plus communément connus sous les enseignes Flixbus ou Blablabus.

Organisée dans le cadre d’une opération CODAF (Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude), cette action conjointe a mobilisé plusieurs agents de la DREAL de Bourgogne Franche-Comté, ainsi que des policiers de la Police aux Frontières (PAF).

L'interview de la rédaction : Ludovic Millefanti, Chef du Pôle Contrôle à la Dreal Bourgogne Franche-Comté.

 

Controle 1

Des contrôles complets et rigoureux

L'objectif principal de cette opération est de s’assurer du respect des règles régissant le transport routier de voyageurs. Les contrôles portent à la fois sur les documents administratifs des transporteurs (licences de transport, attestations de capacité professionnelle, autorisations de trajet) et sur les conditions de travail des conducteurs. « Nous vérifions notamment les temps de conduite et de repos des chauffeurs, ainsi que l’état général des véhicules : pneus, éclairage, dispositifs de sécurité », explique Ludovic Millefanti, Chef du Pôle Contrôle à la Dreal Bourgogne Franche-Comté.  En parallèle, les agents de la Police aux Frontières contrôlent l'identité des passagers. « Notre présence permet de vérifier les situations administratives des passagers, notamment dans le cadre de la lutte contre l'immigration illégale », précise le brigadier-chef Sylvain Picard de la Police aux Frontières du Doubs.

 

Un enjeu de sécurité majeur

Ces contrôles ont pour objectif de prévenir tout risque d’accident lié à des véhicules mal entretenus ou à des chauffeurs en infraction avec la réglementation sociale européenne. « On se souvient encore de certains accidents dramatiques impliquant des autocars. Notre rôle est de prévenir ces drames en amont », souligne M. Millefanti.

controle 2

Des sanctions pouvant aller jusqu'à l’immobilisation

En cas d’infractions, les sanctions peuvent être lourdes : des amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros, et, dans les cas les plus graves, l’immobilisation immédiate du véhicule. « Si un autocar est immobilisé, l’entreprise doit envoyer un véhicule conforme pour assurer la suite du transport des passagers », précise le représentant de l’Etat.

Des opérations régulières sur tout le territoire

Si l’opération de ce jour se déroule à Besançon, de telles actions sont régulièrement menées sur l’ensemble des points d’arrêt des autocars internationaux et sur les sites touristiques de la région. « Nos compétences couvrent tout le département et, lorsque nous agissons à moins de 20 kilomètres de la frontière, la Police aux Frontières peut intervenir sans réquisition », explique le brigadier-chef Sylvain Picard.

L'interview de la rédaction : le brigadier-chef Sylvain Picard

Ces opérations coordonnées traduisent la volonté des services de l’État de renforcer les contrôles dans le secteur du transport routier de voyageurs, un domaine particulièrement sensible en matière de sécurité et de régularité administrative.

La police de Besançon fait savoir qu’elle cesse les recherches concernant la disparition d’un homme de 76 ans, qui n’avait plus donné signe de vie hier. Les forces de l’ordre indiquent que le septuagénaire a été retrouvé sain et sauf.

La police de Besançon est pleinement mobilisée dans la lutte contre le trafic de drogue. Durant plusieurs jours, à compter du week-end dernier, les forces de l’ordre ont mené des  opérations sur le territoire bisontin, conduisant à 18 interpellations et la saisie de produits stupéfiants pour une valeur marchande estimée à plus de 240.000 euros, sur deux points de deal, les 15 et 19 mars derniers.

L'interview de la rédaction : Laurent Perraut

 

Concrètement, la police nationale a démantelé deux importants points de deal à Planoise, et notamment, place de l’Europe, dans un appartement squatté. Dans la semaine, 26 opérations coordonnées, enregistrant 50 verbalisations,  ont également été menées, dans le quartier de Planoise, aux Orchamps et aux Clairs Soleils pour éviter la réinstallation des points de deal sur ces territoires et restaurer la sécurité. Pilotées par le préfet du Doubs, ces dernières s’inscrivent dans le cadre du plan d’action départementale de restauration de la sécurité du quotidien. 124 hommes ont été mobilisés durant trois jours. Des renforts de 12 agents supplémentaires, venus du Grand Est, ont complété les effectifs.

Une augmentation de la consommation des drogues de synthèse

L'interview de la rédaction : Laurent Perraut

Les quantités de drogue sont éloquentes. Un record historique de saisie de drogues de synthèse sur le territoire bisontin a été enregistré  samedi dernier, avec la saisie de 8 kilos de drogues diverses et 2.300 comprimés d’ecstasy.  Quatre personnes ont été interpellées. Elles étaient jugées ce vendredi après-midi au tribunal judiciaire de Besançon. Globalement, plus de 13 kilos de produits stupéfiants, à forte valeur marchande,  et plus de 2.300 comprimés d’ecstasy ont été saisis par les policiers. Laurent Perraut, le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs le promet, « d’autres actions sont d’ores et déjà prévues ». La pression policière se poursuivra pour mettre hors d’état de nuire les trafiquants et sécuriser l’espace public.

Ce jeudi matin, sous la responsabilité du Major Emmanuel Pin, huit jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, sont venus se donner toutes les chances de réussir le concours de policier adjoint qu’ils passeront en avril prochain à Besançon. Le département du Doubs, très dépourvu en agent, comme le Jura et la Haute-Saône, est site pilote pour mener les recrutements nécessaires. Plus de 180 personnes ont exprimé le souhait de rejoindre la police nationale sur ces trois territoires. Plus de 80, en fonction de leurs prochains résultats, pourront évoluer au sein des commissariats de Besançon, Pontarlier et Montbéliard. L’objectif étant de renforcer localement les effectifs doubistes.

L'interview de la rédaction : Le Major Emmanuel Pin

Ce jour, dans le parc de la Gare d’Eau, les candidats ont été préparés sportivement. Ces compétences font partie de celles qui seront évaluées le 7 avril prochain. Pour décrocher sa place, il ne faudra pas que briller sportivement, et atteindre les minimas fixés, il faudra également se montrer performant à l’évaluation psychotechnique et à l’entretien qui suivra. En parallèle, une enquête de moralité et une visite médicale seront effectuées. Les épreuves sont éliminatoires. Seuls les postulants ayant répondu aux attentes seront conservés et pourront suivre la formation, de quatre mois,  proposée ensuite en école de police.

POLICIER ADJOINT COURSE

L'interview de la rédaction : Le Major Emmanuel Pin

Un CDD renouvelable une fois

Les heureux élus auront la possibilité de signer un contrat de policier-adjoint pour une durée de trois ans, qu’il sera possible de renouveler une seule fois. Les agents qui le souhaitent pourront ensuite passer les concours internes de gardien de la paix ou d’officier  pour entrer à l’école de police et faire carrière, avec toutes les évolutions possibles.

A la demande de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, les territoires ont décliné un plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien. Cette réflexion vise à restaurer la sécurité du quotidien. Elle s’inscrit dans le cadre d’une circulaire ministérielle, dont la rédaction a été confiée aux préfets.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

Dans le département du Doubs, sept axes prioritaires ont été définies. Cela concerne : le trafic de stupéfiants, les violences intrafamiliales, les cambriolages, la maîtrise des flux, les atteintes à l’environnement et les rodéos urbains. La lutte contre le trafic de stupéfiants fait  partie des priorités. Les forces de l’ordre doivent s’adapter aux nouvelles stratégies mises en œuvre par les délinquants, qui innovent sans cesse pour contourner les obstacles. L’appréhension  des nouvelles technologies, via les réseaux cryptés, et le renforcement de la présence policière sur le territoire, en multipliant les contrôles routiers, permettent de mieux répondre à ces enjeux. L’A36 et les nationales 57 et 83 sont des points de passage favorisant les trafics en tout genre. Les actions ciblées en direction des consommateurs, les enquêtes patrimoniales et la lutte contre la fraude économique et financière sont également des actions qui ont fait leur preuve. Pour le seul département du Doubs, en zone police : 745 kilos de cannabis,  31 kilos d’héroïne, 10 kilos de cocaïne, près de 1.500 cachets d’ecstasy ont été saisis.

L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale

Les violences intrafamiliales

Les violences sexuelles et intrafamiliales sont également au cœur des préoccupations des autorités. Concernant le département du Doubs, en 2024, les violences sexuelles ont augmenté de 38%. La mobilisation reste plus que jamais d’actualité. Elle se traduit par des actions contre les auteurs de violences, la protection des victimes, la formation des policiers et des gendarmes et des actions de sensibilisation et prévention, notamment dans les établissements scolaires. La célérité est une priorité dans ce genre d’affaires. Cela se traduit notamment par l’interpellation immédiate de l’auteur présumé « pour protéger les victimes et réaliser les auditions nécessaires ». Police et gendarmerie sont également dotées de salles dédiées à l’audition pour une meilleure prise en charge et écoute des enfants mineurs.

Les violences contre les élus

L'interview de la rédaction : Colonel Lionel James, chef du Groupement de Gendarmerie du Doubs

Parmi les sept axes d’action définis, la lutte contre les violences à l’encontre des élus est abordée. En 2024, 45 faits ont été relevés par les forces de l’ordre dans ce domaine dans le Doubs. La gendarmerie, via ses brigades locales, maintient un contact étroit avec les maires des différentes communes du territoire. Une enquête judiciaire est le plus souvent ouverte pour mener les investigations nécessaires et mettre un terme à la violence exercée, qu’il s’agisse de menaces ou d’actes physiques de différentes ampleurs.

La direction interdépartementale de la police nationale du Doubs lance une campagne de recrutement de policiers adjoints, pour les services locaux de sécurité publique de Besançon, Montbéliard-Héricourt et Pontarlier, ainsi que pour les services de la police aux frontières de Pontarlier et Montbéliard. Cette opération s’adresse aux 18-30 ans. En 2025, les inscriptions seront ouvertes du 3 février  au 3 mars.

Les sélections se dérouleront à la mi-mars, composées d’une épreuve écrite et d’une épreuve de sport. Pour les personnes retenues, un entretien avec un jury aura lieu entre le 5 et le 12 mai 2025. Les résultats seront connus  le 20 juin. Pour les candidats admis, l’entrée en école de police se fera en septembre 2025, pour une formation rémunérée de 18 semaines. Un policier adjoint participe en appui aux missions de police secours, à l’accueil et l’information des usagers, les orientent vers les services et / ou l’interlocuteur compétent. Il accueille et assiste les victimes.

L’inscription se fera par internet : sur le site police-nationale.interieur.gouv.fr/nous-rejoindre