À la suite de l’abattage de 83 bovins mercredi dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs), après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une cagnotte solidaire a été ouverte sur la plateforme Leetchi.
Intitulée « Soutien à une ferme du Doubs – Ensemble, ne laissons pas tout s’effondrer », elle vise à aider financièrement l’éleveur et sa famille, confrontés à la perte brutale de leur troupeau, « malgré les mesures sanitaires mises en place ». Les organisateurs rappellent que derrière une exploitation, « il y a une famille, un pilier humain, un producteur local ».
La collecte appelle à la solidarité des citoyens « pour soutenir l’avenir de cette ferme et témoigner que le travail des éleveurs « compte ». Pour participer à cet élan de solidarité : cagnotte leetchi
Porté disparu depuis mardi midi, Erwann Buttler a été retrouvé sain et sauf ce mercredi. Selon ses proches, il est actuellement « en sécurité, entouré et accompagné ». La disparition du jeune homme de 22 ans avait suscité de l’inquiétude. Un avis de recherche avait été lancé par la police nationale bisontine.
La découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) dans une exploitation de Pouilley‑Français (Doubs) a déclenché une mobilisation qui dépasse désormais le cadre local. Mercredi, plusieurs centaines d’éleveurs se sont rassemblés sur place pour dénoncer l’abattage du troupeau concerné.
Depuis, des actions de soutien ont été organisées dans divers départements, de l’Aveyron aux Landes, illustrant l’inquiétude d’une filière bovine confrontée à une maladie encore mal connue. Les syndicats agricoles dénoncent une stratégie sanitaire jugée « trop radicale, fondée sur l’abattage massif, et réclament des alternatives ».
Suite à la mobilisation qui s’est tenue mercredi à Pouilley-Français, après la découverte d’un cas d’un bovin touché par dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Annie Genevard, la ministre franc-comtoise de l’agriculture, a réagi sur ses réseaux sociaux.
Mme Genevard a reconnu « des décisions sanitaires difficiles mais indispensables » et assuré son « soutien indéfectible » aux éleveurs, rappelant la mobilisation de l’État sur les plans psychologique, moral et financier. Elle précise que la stratégie nationale « — détection rapide, restrictions de mouvements, vaccination massive et dépeuplement des foyers — a déjà permis de lever trois zones réglementées dans d’autres départements ». Concernant les interrogations sur l’efficacité du vaccin, la ministre rappelle qu’un bovin peut déclarer la maladie s’il a été contaminé avant d’être pleinement immunisé, soit dans les 21 jours suivant l’injection.
Enfin, elle explique que « les analyses confirment que la vache malade était bien infectée par le virus, et que la DNC circulait discrètement dans le troupeau depuis plusieurs semaines ». Annie Genevard appelle à l’unité et à la vigilance : « Les fausses informations et les appels à violer les règles ralentissent l’éradication de la DNC. »
La campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) et les méningites reprend pour la troisième année consécutive dans plus de 330 collèges de Bourgogne-Franche-Comté. Près de 100 000 élèves de 5e, 4e et 3e peuvent se faire vacciner directement dans leur établissement.
Organisée par l’ARS en lien avec les académies de Besançon et Dijon, l’opération se déroulera au 1er semestre 2026 avec des équipes mobiles de soignants. Les familles doivent compléter l’autorisation parentale en ligne avant le 31 décembre.
Gratuite et financée par l’Assurance maladie, cette campagne vise à protéger les adolescents contre des infections pouvant entraîner cancers ou méningites graves, tout en réduisant les inégalités d’accès à la prévention.
Les étapes à suivre
1. Se rendre sur le site régional : https://vaccination-college-bourgognefranchecomte.fr/
2. Accéder, à partir de ce site, à la plateforme sécurisée d’autorisation parentale https://colleges.campagnedevaccination.fr/bfc/?utm_source=chatgpt.com
3. Compléter le formulaire en ligne, en se munissant des éléments transmis par le collège (identification de l’établissement, classe, etc.).
En Coupe du Monde de biathlon, le Jurassien Quentin Fillon Maillet a pris la 15e place du 20 km individuel hommes disputé ce mercredi à Östersund, en Suède. La course a été dominée par les Norvégiens, Johan-Olav Botn s’imposant devant Martin Uldal. Côté tricolore, Éric Perrot termine 10e, Émilien Jacquelin 11e, Fabien Claude 38e et Antonin Guigonnat 45è.
La police du Doubs alerte sur des vols avec usurpation d’identité, suite à une intrusion informatique à la Fédération Française de Tir révélant les données personnelles de 289 000 adhérents. Bien que les informations sur les armes ne soient pas centralisées, des individus se faisant passer pour policiers ou gendarmes ont tenté des contrôles frauduleux chez des détenteurs d’armes, entraînant notamment un vol à Besançon et une tentative d’escroquerie. La police rappelle qu’aucune visite domiciliaire n’est autorisée sans carte professionnelle, et conseille d’appeler le 17 en cas de doute.
Une disparition inquiétante est lancée sur Besançon. Un jeune homme de 22 ans, Erwann Buttler, n’a plus donné signe de vie depuis mardi midi. Il a été vu pour la dernière sur le secteur des Tilleroyes. Il est parti sans son portable. Il mesure environ 1m75 pour 65 à 70 kg. Il a la peau très claire et de très longs cheveux noirs. Il était habillé tout en noir, avec un long manteau noir. Il portait un sac à dos Eastpak gris. Si vous avez des informations, merci de contacter le commissariat de Besançon au 03.81.21.11.22.
Comme chaque année à la même période, la municipalité a engagé sa révision des tarifs de stationnement. Mais cette fois, l’exercice s’est accompagné d’une remise à plat plus large : l’organisation du stationnement réservé aux artisans et aux professionnels de santé dans le centre-ville est repensée pour mieux répondre à leurs besoins… et aux contraintes croissantes de l’espace public. La Ville a donc souhaité remettre tous les acteurs autour de la table, après des concertations menées auparavant de manière séparée ( organisations artisanales, médecins, infirmiers et autres professionnels de santé,…)
Un espace public contraint et des usages en conflit
Les élus rappellent que le centre-ville présente des contraintes fortes : rues étroites, flux importants, présence de chantiers, vieillissement de la population nécessitant des visites médicales à domicile, et multiplication des modes de déplacement. Pour les professionnels, ces contraintes se traduisent au quotidien par la difficulté de trouver une place proche du lieu d’intervention. Ces tensions créent parfois des conflits d’usage : stationnement sur les pistes cyclables, occupation prolongée de zones de livraison, impossibilité pour certains habitants de recevoir artisans ou soins à domicile dans des délais raisonnables.
L'interview de la rédaction : Benoît Cypriani
Ce qui change désormais
Depuis le début du mandat, plusieurs mesures avaient déjà été prises, notamment la création de nouvelles zones de livraison en centre-ville. Celles-ci répondent en priorité aux artisans, mais bénéficient aussi à d’autres professionnels. Ces zones constituent une première réponse, mais elles ne suffisent plus à couvrir la diversité des situations rencontrées sur le terrain.
À l’issue de la concertation, la municipalité prépare une réorganisation complète du dispositif de stationnement dédié. Sans entrer dans le détail technique, les grandes lignes se dessinent : clarification et harmonisation des règles pour les artisans et les praticiens., meilleure lisibilité des tarifs et des zones autorisées, adaptation des droits de stationnement aux réalités du centre-ville et aux interventions urgentes, simplification des démarches pour accéder aux autorisations spécifiques, via une application, pour développer la dématérialisation des démarches et des autorisations.
L’objectif affiché est double : faciliter le travail des professionnels dont les déplacements sont indispensables, tout en préservant un partage équilibré de l’espace public, particulièrement restreint dans le cœur historique.


L'interview de la rédaction : Benoît Cypriani
« Trouver l’équilibre »
Anne Vignot, maire de Besançon, et Benoît Cypriani, l’élu en charge de la sécurité, reconnaissent que la régulation parfaite n’existe pas, surtout dans les rues les plus étroites où se concentrent les interventions. Mais la volonté de la Ville est claire : réduire les conflits d’usage et offrir une solution plus fluide à des professionnels essentiels au quotidien des habitants. Un livret sera prochainement publié et les nouvelles mesures seront mises en places en janvier prochain.
À Champagnole, le Téléthon retrouve un nouveau souffle après une édition quasi blanche l’an dernier, faute de repreneurs. Rendez-vous ce vendredi et ce samedi pour participer à ce bel élan de générosité. Au menu : vente du fromage de tête au Relais du Fumé, randonnée pédestre du Club Cœur et Santé, mobilisation des élèves de l’école Jeanne-d’Arc, ainsi que deux concerts à l’Oppidum avec les accordéonistes de Champ’Accords et la chorale La Tarentelle. La Croix-Rouge locale tiendra la buvette.