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Durant quatre jours, jusqu’à dimanche, l’équipe de France junior de roller derby a pris ses quartiers à Pontarlier. Une trentaine de personnes, joueuses, joueurs et encadrants,  sont accueillies dans la cité du Haut-Doubs et bénéficient de ses infrastructures sportives. Dans les rangs de l’équipe nationale, deux jeunes pontissaliennes, Coralie Hitier (14 ans), et Mélora Lelandais (16 ans)  qui vont tout faire pour obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du Monde de la discipline qui se disputera en août 2023.

ROLLER DERBY 12

Agés entre 13 et 17 ans, ces jeunes gens, accompagnés également de jeunes arbitres en formation, se préparent sans compter. Ce samedi après-midi, au gymnase Léo Lagrange, une confrontation était organisée entre les jeunes membres de l’équipe nationale. Technicité, contact, rapidité, endurance sont les maîtres mots de cette discipline.

L'interview de la rédaction / Pamela Hitier, maman d'une jeune joueuse pontissalienn et présidente du Roller Skate Pontarlier 

ROLLER DERBY 6

 

Les places sont chères. Sur les 25 jeunes sélectionnés actuellement, seule une petite vingtaine sera conservée. Alors autant dire que, même si l’esprit de groupe est bien réel, chacun essaie de se démarquer.

À l’occasion des 50 ans du Patrimoine mondial, les 9 sites UNESCO de Bourgogne-Franche-Comté proposeront en juin, chaque vendredi soir, une découverte de leur valeur universelle exceptionnelle autour de dégustations régionales. Aux chandelles, sur l’herbe, sous les toits, au cœur des vignes, ou autour d’un feu, … les propositions sont nombreuses.

Les lieux concernés par les Apéros avec V.U.E sont : la Citadelle et les fortifications Vauban de Besançon, les Climats de Bourgogne, les sites Palafittiques et le lac de Clairvaux, la Saline royale d'Arc-et-Senans, la Grande Saline de Salins-les-Bains, la Charité sur Loire, l'Abbaye de Fontenay, la Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, la Basilique de Vézelay.

Après les montbéliardes, ce sont les chevaux comtois qui animent la foire comtoise tout au long de ce week-end. L’association Nationale du Cheval de Trait Comtois (ANCTC) vous attend avec une trentaine de chevaux comtois.

L’APTC, Association de Promotion du Cheval de Trait Comtois, proposera deux concours de maniabilité en attelage. 12 chevaux de travail exceptionnels, attelés en simple ou en paire, ayant de beaux palmarès (SHF Compiègne, Salon de l’agriculture, etc…) seront en compétition. Eleveurs, étalonniers et meneurs vous attendent tout au long de ce week-end au Hall 1, tout au bout de la Foire, côté centre-ville (entrée Rue Mouras).

Le programme  :

Concours d’attelage :

Samedi en début d’après-midi

Dimanche en fin d’après-midi

Concours d’élevage :

Samedi (Mâles et femelles) et dimanche femelles

Election du plus joli poulain :

Dimanche en fin de journée

La semaine prochaine, lundi et mardi, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs reçoivent les candidats aux élections législatives Cinq thématiques seront abordés : la juste rémunération des producteurs, l’emploi et le recrutement,  le renouvellement des générations, la gestion des terres agricoles et le changement climatique. Deux rendez-vous sont au programme : à Baume-les-Dames et à Malpas, dans deux exploitations agricoles..

Installé en plein cœur de la Citadelle de Besançon, le musée de la Résistance et de la Déportation est temporairement fermé pour une rénovation complète. L’objectif de ces travaux est d’envisager l’agrandissement du musée en le rendant plus accessible afin de mettre en lumière les collections d’objets et l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale.

 Depuis 1971, le Musée de la Résistance et de la Déportation figure parmi les sites référents consacrés à la Seconde Guerre Mondiale grâce à ses précieuses collections d’objets. Visiter ce musée c’est plonger au cÅ“ur de l’histoire en retraçant les moments les plus sombres de la Guerre avec des collections originales d’œuvres réalisées en prison ou en camp de concentration par les déportés. Après avoir accueilli plus de 2 millions de visiteurs, le musée ferme ses portes jusqu’à la fin de l’été 2023.

Nouveau musée, nouvelle dynamique

Fidèle à ses origines, le musée de la Résistance et de la Déportation rassemble aux alentours de 600 Å“uvres et objets tels que des lettres, des dessins ou encore des photos qui seront valorisés avec des outils numériques explicatifs. L’objectif est de lutter pour conserver l’atmosphère de résistance intellectuelle qui règne à travers les pièces du musée. De nouveaux espaces d’exposition permettront de mettre en valeur temporairement des objets et des documents longuement restés dans les réserves par manque d’espace. Une nouvelle exposition permanente recouvrira une grande surface de ce nouveau musée en proposant des collections d’art sur le thème de la déportation, des objets dit « phares Â» afin de sensibiliser le public sur ce lieu qui autrefois était employé à la détention et aux exécutions des détenus.

Un lieu de mémoire

 Le musée de la Résistance et de la Déportation possède l’une des plus importantes collections d’art concentrationnaire d’Europe. Situé au cÅ“ur de la Citadelle, place forte surplombant la ville de Besançon ce nouveau musée alliera histoire et mémoire au regard des visiteurs. Rendez-vous l’an prochain pour l’inauguration d’un musée plus moderne, plus spacieux et accessible aux personnes à mobilité réduite.

L'interview de la rédaction / Annick Cousin, chargée des collections du Musée

Une serveuse de 47 ans a été agressée par un individu ce vendredi matin, vers 6h, dans le magasin « carrefour express Â», situé à l’intérieur de la gare Viotte à Besançon. L’homme voulait échanger un café contre un ticket de jeux à gratter. N’ayant pas obtenu gain de cause, il menace la quadragénaire et déclare :  Â« je vais lui mettre un coup de couteau Â».

Lors de son contrôle, un couteau de cuisine est retrouvé sur lui. Il est également apparu qu’il lui était interdit de paraître dans le département du Doubs pour une durée de cinq ans. Il a été placé en garde à vue. Aucune plainte n’a été déposée par la victime. En attendant, son procès, qui se tiendra le 30 mai prochain, l’homme a été placé en détention provisoire.

Ce vendredi matin, avec leur avocat, des ex-salariés de MBF à Saint-Claude (39) ont déposé 201 dossiers devant le conseil des prudhommes pour demander réparation des préjudices subis. Ils pointent clairement la responsabilité de leur ancien patron dans la liquidation judiciaire du site jurassien. Rappelons qu’une enquête pour « abus de bien social et détournement des actifs Â» est en cours Â». Elle a été confiée à la brigade de Nancy.

Ce vendredi matin, vers 6h45, un feu d’appartement s’est déclaré au 3è étage d’un immeuble à usage d’habitation, qui en compte cinq. Le sinistre a été maîtrisé au moyen d’une lance. Un important dégagement de fumée a nécessité une ventilation des communs. Aucune victime n’est à déplorer. Les occupants seront relogés dans leur famille. Les causes de cet incendie ne sont pas encore déterminées.

Il y a du football ce samedi soir. Dans le cadre de la 25è journée de nationale 3, le Racing Besançon reçoit la réserve du  FC Sochaux Montbéliard. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 18h. En cas de victoire, le groupe de Jean-Marc Trinita décrocherait son billet pour la nationale 2. A suivre également les rencontres : FC Valdahon Vercel – Montceau, Pontarlier – Paron, FC Morteau Montlebon – Dijon (2) et Jura Dolois – Grandvillars.

 

L’aérodrome de Pontarlier, sous la houlette de la Fédération Française Aéronautique, se lance dans une démarche responsable et écologiste : l’initiative « Aéro Biodiversité Â». Portée par l’association du même nom, cette action a pour but d’évaluer la biodiversité autour des aérodromes afin de l’améliorer.

« Protéger la diversité biologique ordinaire, celle avec laquelle nous cohabitons au quotidien, c’est là un enjeu crucial pour toute la biosphère. Elle représente le réservoir génétique dans lequel nous puisons nos capacités de survie. C’est pourquoi l’initiative « Aéro Biodiversité » est si importante. Elle permet de transformer ces grandes prairies vierges que sont les zones aéroportuaires en réserves du vivant, qui peuvent enrichir et être offertes à tous les écosystèmes locaux Â» Pr. François Bouvier, Président du Comité Scientifique de Aéro Biodiversité.

Une démarche appliquée à l’aérodrome de Pontarlier

« Pour Pontarlier c’est une démarche intéressante, parce que l’aéroclub utilise une plateforme propriété de la ville qui représente plus de 60 hectares, dont une grande partie est en herbe. L’intérêt de la démarche est de vérifier si sur les 60 hectares, on a une préservation de la faune et de la flore intéressante en proximité de ville Â» explique Patrick Saint-Voirin, président de l’aéroclub de Pontarlier. Cette démarche est venue d’une formation que la fédération faisait, et l’aéroclub pontissalien a remporté un concours l’année dernière, organisé par la fédération française d’aéronautique, qui a permis d’engager cette démarche plus rapidement que prévu, et de pouvoir la mener à bien dès 2022. « C’est important pour nous de démontrer que notre activité sportive et de loisir autour de l’aviation s’inscrit dans un contexte national important autour de la préservation de l’environnement et de la transition énergétique. C’est un élément concret pour démontrer qu’au-delà de notre activité, on permette de préserver la biodiversité sur des espaces importants mis à disposition pour notre activité Â» souligne Patrick Saint-Voirin. Les objectifs de cette démarche s’inscrivent en 3 temps :

- Un premier diagnostic permettant de voir ce qui se trouve sur les plateformes aéronautiques, concernant la faune et la flore.

- Initier un plan d’action pour savoir ce qui doit être fait pour continuer à préserver cette biodiversité, et rédiger un plan d’action qui permettra de la développer.

- Inscrire cette action dans une démarche participative. L’aéroclub avec ses membres, et d’autres personnes issues d’autres milieux, vont pouvoir continuer de préserver cette démarche, et l’engager sur plusieurs années.

 

Evaluer la biodiversité par la science participative 

Le choix des méthodes scientifiques a été de s’appuyer sur les protocoles participatifs, notamment ceux développés dans le cadre de Vigie Nature par le Muséum national d’Histoire naturelle. Ceux-ci permettent de mieux connaître la biodiversité des plateformes et de sensibiliser le personnel des aéroports aux enjeux de biodiversité, notamment par l’appropriation de cette connaissance. La méthodologie, validée par le comité scientifique mis en place, s’est affinée petit à petit et continue d’évoluer en fonction des nécessités, possibilités et contraintes. Petit à petit est dressé un inventaire des espèces présentes, et tout au long de l’année, les personnels sur place peuvent assurer des suivis réguliers.

 

Améliorer la biodiversité par des actions enrichissantes

Hors zone industrielle, un aéroport et ses pistes sont composés de vastes surfaces d’espaces verts. Il s’agit souvent des prairies mais on retrouve également des milieux particuliers et originaux ou encore plus rarement des cultures réglementées. Ce sont des zones closes, protégées de nombreuses actions humaines pour des raisons de sécurité. La nature y est ainsi souvent préservée, et pour une grande part mise à l’abri du développement urbain. Rappelons que les prairies sont l’un des milieux naturels les plus menacés en Europe. « Cette biodiversité mérite d’être considérée, évaluée, améliorée, et elle peut participer au mieux-être de tous Â» indique l’association Aérobiodiversité. Des pratiques simples peuvent être mises en place, au cas par cas, pour enrichir la biodiversité sans jamais oublier la sécurité : diminuer le nombre et/ou retarder les fauches ; rehausser les hauteurs de tonte ; protéger les carnivores gros régulateurs de rongeurs ; diminuer l’utilisation de produits phytosanitaires, etc.

L'interview de la rédaction  / Patrick Saint-Voirin, président de l'aéroclub de Pontarlier