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Un accident de la route s’est produit hier soir, vers 20h, à Evans (39). Deux voitures sont concernées. Quatre personnes sont impliquées. On déplore trois blessés légers qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers.

Dans la rubrique fait divers. Deux jeunes hommes, âgés de 15 et 16 ans, devront répondre de leurs actes. Ils devront  s’expliquer pour des violences commises sur un troisième mineur à la gare de Pontarlier. La victime s’est vu prescrire quatre jours d’ITT. Dans la même affaire, un des agresseurs présumés a également fait pression sur la victime lui promettant de s’en prendre à elle si elle ne retirait pas sa plainte. Lors de leurs auditions, ils ont reconnu les faits, tout en les minimisant. Les policiers ont également pu accéder à l’enregistrement de l’appel malveillant.


Les Mondiaux de biathlon ont débuté ce mercredi après-midi, à Oberhof, en Allemagne. Les Bleus ont décroché une médaille de bronze dans le relais mixte. La compétition repart de plus belle ce vendredi après-midi à 14h30 par le sprint dames 7,5 km. Le sprint homme, long de 10 km,  se disputera samedi après-midi. Le Jurassien Quentin Fillon sait que le Norvégien Johannes Boe, très en forme cette saison, sera sur son passage. Pour battre son adversaire, Quentin devra se montrer solide au tir. Ce qui lui fait défaut depuis le début de saison.

« C’est clair que son niveau de ski est au-dessus des autres. Globalement, s’il ne fait pas d’erreurs sur le pas de tir, il y a  des chances qu’il soit devant. Â» explique le biathlète jurassien. Et de poursuivre : « Néanmoins, il ne faut pas que je me focalise sur un seul athlète. Ce serait une très grosse erreur. Il faut que je sois très bon moi-même. Donner le maximum sur les skis et faire le 100% au tir Â».

Quentin Fillon Maillet ne veut pas manquer ces Mondiaux. Une belle quinzaine lui permettrait de sauver une saison qui n’a pas été à la hauteur de ses espérances.

L'interview de la rédaction : Quentin Fillon Maillet

 

 

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Ce jeudi, les Jeunes Insoumis de Besançon organisaient une distribution de paniers alimentaires et de produits de première nécessité devant la BU de la Bouloie à Besançon. Cette action fait suite à la collecte menée le 14 janvier place du 8 septembre à Besançon, où les militants avaient fait appel à la générosité des bisontins afin de récolter de nombreuses denrées alimentaires et produits d’hygiène. Aujourd’hui encore, la précarité étudiante s’accentue. 56% d’entre eux avouaient ne pas manger à leur faim lors de la rentrée 2022.

Ce jeudi, les Jeunes Insoumis de Besançon se mobilisent aux côtés des étudiants afin de leur venir en aide. Ils avaient récolté de nombreuses denrées alimentaires et des produits d’hygiène le 14 janvier dernier, afin de les redistribuer aux étudiants les plus en difficulté. Les campus et les lieux fréquentés par ces jeunes étaient ciblés ce jeudi. C’est pourquoi le groupe des Jeunes Insoumis bisontins a installé son stand à quelques pas de la faculté de droit, sur le campus de la Bouloie, face à la bibliothèque universitaire. Augmentation des loyers, restauration universitaire plus coûteuse, revalorisation insuffisante des bourses, retards de celles-ci, inflation… Le coût de la vie étudiante avait considérablement augmenté lors de la rentrée 2022. 6,47% en plus par rapport à la rentrée 2021 selon l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Quelques mois après, dans un contexte social tendu où la réforme des retraites est vivement débattue à l’Assemblée nationale, la situation n’a pas évolué.

De plus en plus d'étudiants ont recours à des aides alimentaires

Chaque semaine, dans toute la France, énormément d’étudiants ont recours aux distributions alimentaires organisées sur les campus, que ce soit le Secours Populaire, les Restos du CÅ“ur ou encore la Croix-Rouge. Une tendance qui traduit la hausse du nombre d'étudiants ayant recours à des aides alimentaires. La flambée des prix de l'alimentation s'accélère et nombreux sont ceux qui ne peuvent plus se permettre le même panier quotidien qu'auparavant. Surtout quand les prix de certains produits tels que les pâtes, l'huile ou encore la viande surgelée ont augmenté de 15%. D’où la politisation de cette action de la part des jeunes militants insoumis qui tiennent à sensibiliser les étudiants à leurs idées. « La jeunesse et les étudiants sont à bout. On se doit de leur apporter notre aide, et c’est aussi pour cette raison que l’on affiche nos propositions. Par exemple, de bloquer les prix des produits de première nécessité et d’augmenter le SMIC. On en profite aussi pour réaffirmer notre désapprobation au sujet de la réforme des retraites Â» indique Alexis Poyard, étudiant en histoire et co-animateur des jeunes insoumis de Besançon.

 

Alexis Poyard, co-animateur des jeunes insoumis de Besançon : 

 

Lors d’un comité directeur exceptionnel, qui s’est tenu le 6 février, le bureau du club de basket de Lons-le-Saunier a choisi de démissionner. Dans ces conditions, une instance intérimaire a été nommée. Elle aura pour mission d’assurer la continuité de gestion et  préparer l’assemblée générale extraordinaire de la mi-mars. Le club de basket de Lons-le-Saunier connaît d’importantes difficultés financières.

Les collectivités locales, dont le conseil départemental du Jura, ont décidé de se porter à son chevet pour ne pas qu’il sombre.  Le club lédonien présente une lourde ardoise. Il doit trouver 150.000 euros,  d’ici le 31 mars, pour se sauver d’une situation financière inquiétante.  

La gendarmerie du Jura communique les chiffres de la sécurité routière dans le département pour les sept derniers jours. Il a été enregistré 38 excès de vitesse, 16 conduites addictives, trois accidents, faisant deux tués et deux blessés, quatre défauts de permis, 45 téléphones au volant et 19 fautes de priorité.


En raison d’un convoi exceptionnel qui traverse le Jura, le trafic routier est perturbé ce jeudi entre Annoire et Tavaux. Le convoi est constitué de quatre semi-remorques spéciaux, dont le plus imposant est long de 19 mètres. Le plus lourd pèse 150 tonnes. Il se déplace à une vitesse de 4 km/h. Des déviations ont été mises en place. Elles sont d’actualité jusqu’à 20 heures ce soir. Compte tenu de la hauteur du convoi des perturbations sur le réseau électrique, télécom et fibre sont à prévoir. Précisons que ces quatre éléments composeront un cristallisoir en titane massif, fabriqué dans une usine chinoise, et qui rejoint l’usine Inovyn de Tavaux.

Tout au long de cette période hivernale, l’écomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois, une ferme à tuyé datant du 17è Siècle, implanté dans la combe des Cives, propose de replonger ses visiteurs dans la vie d’autrefois. A l’époque où les hivers étaient rudes dans le Haut-Doubs et ses habitants obligés de s’adapter aux aléas climatiques, en vivant en autarcie durant près de sept mois de l’année. Des cumuls de neige,  jusqu’à 3 mètres de hauteur, et des températures proches des -40°,  Ã©taient monnaie courante.

Maison Michaud Cave

Dans ces conditions, il fallait aménager et organiser l’espace et anticiper la rigueur de l’hiver. Pouvoir produire et mettre en réserve le nécessaire pour vivre et subvenir à tous les besoins : fabriquer  son pain et ses fromages, prévoir sa nourriture, produire des vêtements chauds à base de laine, … . C’est tout cet univers, cette façon de vivre en moyenne montagne,  que l’écomusée du Haut-Doubs propose.  Une immersion dans les us et coutumes d’autrefois. Un voyage dans le temps, en plein cÅ“ur du patrimoine préservé du Haut-Doubs.

Maison Michaud Pièce à feu

Tout au long de cette période de vacances, des visites guidées sont organisées les mardis et jeudis à 14h30. L’enfournement des pains et des brioches est organisé tous les vendredis à 14h. L’écomusée propose également des ateliers  laine  et pain les 15 et 22 février prochains à, respectivement, 10h et 13h30.

Maison Michaud Salle du poele

Plus de amples informations : www.ecomusee-jura.fr

L'interview de la rédaction : Kristine de l'écomusée Maison Michaud

 

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Le Club Sauvegarde à Besançon est bien connu depuis des années, autant pour ses performances sportives que pour ses actions d’inclusion. Une fois de plus, le Club Sauvegarde a brillé en 2022 avec des athlètes au sommet et de très bons résultats obtenus aussi bien en France qu’à l’international. Une fierté et un accomplissement pour Fodé Ndao, le président, investi au plus haut point auprès des sportifs et de ses équipes. A l’aube de cette année 2023, la rédaction s’est entretenue avec l’ancien champion, pour faire le bilan de l’année passée et évoquer les ambitions de 2023.

 

Une année encore, vous avez porté le Club Sauvegarde au sommet, avec de très nombreuses performances sportives et de très bons résultats. Quel bilan tirez-vous de cette année 2022 ?

Si on parle de bilan sportif, 2022 était une année extraordinaire. Déjà, avec la médaille européenne de Laura Sivert. Mais aussi des nombreux podiums nationaux que nous avons faits. Et puis, cette saison, nous avons 8 athlètes qui sont inscrits sur liste ministérielle, donc des sportifs de haut niveau. Cela montre le travail qui a été fourni. Mais on allie énormément le sportif et le cadre éducatif. Cela passe par l’éducation populaire, avec la caravane des pieds d'immeubles, le rapprochement police/population, la venue du Raid aventure, notre partenaire centre loisirs jeune de la police nationale, etc. On a aussi été inscrit dans le cadre de la cité de l'emploi avec une action qui s'appelle « Du sport à l'emploi Â». Tout ça pour dire que la saison était pleine, aussi bien sur l'aspect sportif que socioprofessionnel. Et puis, l'année n'était pas que du karaté. On a aussi eu pas mal de médailles en boxe, kick-boxing, et full contact. L'année a été remplie, de joie, de travail, d'abnégation, de rebonds. C'était une année excellente.

 

Championnat du monde, Coupe de France, vous avez aussi bien brillé sur le sol français qu’à l’étranger. Vous devez être fier, aujourd’hui, de tout ce travail réalisé au sein du Club Sauvegarde et des bons résultats obtenus ?

Bien sûr. Et cette année nous avons les championnats d'Europe senior. On attend de savoir si Laura Sivert se qualifie ou pas. On a aussi démarré cette saison avec des médailles. Nous pouvons évoquer la Coupe de France sénior, qui pour la première fois de l'histoire de la Franche-Comté, est remportée par une équipe locale. On a été a été vainqueur de la Coupe de France chez les filles, et une médaille de bronze chez les garçons en équipe. Ce qui montre cette solidarité qui est dans cette équipe, et que ce soit au niveau local et international.

 

Le Club Sauvegarde c’est aussi l’inclusion, l’accès au sport pour toutes et tous. Vous donnez des conférences, participez à des à des ateliers de handikaraté, au téléthon. On peut aussi parler de la caravane des pieds d’immeuble. Tout cet aspect-là doit être très important.

Oui c'est très important. Nous avons initié beaucoup de choses dans le cadre de l'extra sportif. On a un agrément éducation populaire. Nous avons aussi signé le pacte pour l'émancipation des jeunes de Planoise qui réunit de très nombreux partenaires. Le Club Sauvegarde doit participer à l'image positive de Planoise. On ne s'arrête pas, on se sert toujours de l'année d'avant pour rebondir. Nous devons continuer dans cette lancée pour pouvoir être accompagné, non seulement dans le cadre du sportif, mais aussi dans le cadre d'éducation populaire. Parce que le club c'est d'abord ça. J’en profite pour lancer un appel aux financeurs : penser au haut niveau c’est bien, mais la part de l'éducation populaire a toute sa place aussi. Nos licenciés, mais aussi des personnes en dehors du club, des habitants, bénéficient de nos actions. Nous sommes tous ensemble, et c'est ensemble que le Club Sauvegarde peut grandir. On reste humble, et puis on continue à travailler, beaucoup, encore et toujours.

 

J’imagine que vous avez quand même les Jeux Olympiques dans un coin de la tête, même si le karaté n’en fait plus partie. Deux ans après les Jeux de Paris, il y aura les JO de la Jeunesse à Dakar. Vous avez un groupe soudé, performant, avec cette génération 2006. J’imagine que ça va être un rendez-vous très attendu ?

Effectivement, c'est beaucoup dans la tête, dans le sens où le karaté ne sera malheureusement pas au programme. Mais il sera bien aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, à Dakar. Il faut qu'on puisse se dire « cap 2026 Â», en étant ambitieux. D'ailleurs nous avons une génération qui s'appelle « génération 2026 Â». Il faudra qu'on arrive à travailler, à être tous ensemble. Les JO 2024 seront aussi le thème de la Caravane des pieds d’immeuble qui se tiendra en avril, puis cet été.

 

Que peut-on souhaiter au Club Sauvegarde pour l’avenir ?

Qu’il puisse s'identifier encore plus par rapport à la communication interne et externe. Que les gens se disent que ce n’est pas seulement un club de karaté, ou de kick boxing, mais bien le Club Sauvegarde de Besançon. Il est né sous l'impulsion de mon père, qui a créé ce club en lien avec le ministère de la justice pour des enfants en difficulté. Le sport était un alibi. C'était un moyen pour essayer d'accompagner les familles, femmes, hommes, enfants, tout le monde. Mais qu’on puisse se dire que le sport peut faire beaucoup. À travers le sport, il y a l'inclusion, l'insertion, l'émancipation, et encore tant de choses. Ce qu'on peut nous souhaiter aujourd’hui, c'est de mettre ça en avant, de se dire que le sport au Club Sauvegarde n'est qu'un prétexte pour réussir des avenirs meilleurs.

 

Quels vont-être les prochains rendez-vous importants pour le Club Sauvegarde ?

Déjà, nous avons les championnats de France minimes qui seront à Besançon du 29 au 30 avril 2023 ! Ça va être un gros boulot niveau organisation. Il y a également, au mois de mars, les championnats d'Europe qui se tiendront en Espagne. Et puis, nous avons aussi des enjeux avec la caravane des pieds d’immeuble en avril. Enfin, le scoop, c'est que nous fêtons cette année les 20 ans du Club Sauvegarde ! Tout se passera au centre Mandela, je n’en dis pas plus pour l’instant, mais il y aura beaucoup de surprises !

 


Dans un communiqué de presse, Christine Bouquin, la présidente du conseil départemental, fait savoir que le Doubs accueillera la flamme olympique en juin 2024. Pour l’heure, la date et son parcours précis ne sont pas encore communiqués. Seule certitude, l’arrivée s’effectuera à la Gare d’Eau sur le site du Conseil Départemental à Besançon. En France, de Marseille, en avril 2024, jusqu’à son arrivée à Paris le 14 juillet 2024, la flamme olympique traversera une soixantaine de territoires.