La troisième journée d’action contre la réforme des retraites se tient ce mardi partout en France. La mobilisation est moindre semble-t-il. Selon nos premières informations, 600 personnes étaient mobilisées ce midi à Pontarlier. Ils étaient 500 à Saint-Claude et 2.400 à Dole. Ils sont près de 10.000 à Besançon et environ 2000 à Lons-le-Saunier. Les manifestants entendent ne rien lâcher. L’allongement du temps de travail et le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans ne passent toujours pas. Rappelons que le nombre de trimestres cotisés pour partir à taux plein augmenterait progressivement pour arriver à 43 ans.

Dans le cortège pontissalien, les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Maryse (61 ans), qui exerce dans la grande distribution, ne se voit pas travailler deux ou trois années de plus. « On ne va quand même pas aller au travail en déambulateur » lance-t-elle. Et de poursuivre : « A quel âge mes enfants partiront-ils à la retraite. Me concernant, j’ai des douleurs partout. Cela fait 30 ans que je travaille dans ce milieu. C’est dur ».
Témoignage de la rédaction

« On se mobilise pour défendre nos droits »
Témoignage de la rédaction
Mathias manifeste depuis le 19 janvier dernier. Pour ce salarié du privé, « pas question de laisser tomber la pression ». « Nous sommes là pour notre avenir, défendre nos droits et préserver un peu de vie » ajoute-t-il. « On ne veut pas de cette retraite. 62 ans, c’est déjà lourd » réagit Serge. Et de terminer : « il y a beaucoup de salariés qui n’en peuvent plus ». Pour d’autres, cette réforme est incompréhensible « vu le nombre de chômeurs et les conditions de travail ». Les organisations syndicales appellent la population à poursuivre la mobilisation. A Pontarlier, on se rassemblera à 14h sur la place de la Révolution. A Besançon, le rendez-vous est fixé, à la même heure, sur la place de la Révolution.
Réaction d'étudiant

Un jeune homme de 20 ans devra s’expliquer en juin prochain devant la justice. Lors d’un contrôle, mené le 4 février dernier, rue de Cologne, dans le quartier Planoise, à Besançon, il a été trouvé en possession de 4,5 grammes d’héroïne. Il est également apparu qu’ils faisait partie d’un réseau de revente de stupéfiants. Durant sa garde à vue, il a, dans un premier temps, expliqué aux policiers faire le guetteur et gagner entre 50 et 60 euros par jour, avant de se rétracter.
Un séisme de magnitude 7,8 et d’autres répliques ont frappé la Turquie et la Syrie depuis lundi matin. Près de 4000 morts sont annoncés par les autorités. A Besançon, la Maire Anne Vignot indique que les élus de la majorité proposeront lors du prochain conseil municipal une aide exceptionnelle à l’association des pompiers internationaux. Au nom de ses équipes, l’édile bisontine annonce son « soutien aux peuples turcs et syriens face à cette catastrophe naturelle ».
La Ville de Pontarlier conserve ses trois arobases. Une distinction qu’elle s’est vu renouveler lors du 24è label National Territoires, villes et villages internet. L’engagement de la ville pour le développement du numérique sur son territoire est récompensé. Parmi les actions mises en place : l'application Tell My City, le wifi public, les webcams, le numérique dans les écoles ou encore le projet ville intelligente.
Alors que le projet de loi de réforme des retraites est actuellement débattu à l’Assemblée Nationale dans une ambiance houleuse, une nouvelle journée de mobilisation se tient ce mardi partout en France. Plusieurs rassemblements sont prévus en Franche-Comté. A 12h, une nouvelle manifestation se tient à Pontarlier, elle avait rassemblé plus de 800 personnes le 31 janvier dernier. On se mobilise également ce matin à Saint-Claude et Dole. Cet après-midi, place aux rassemblements prévus à Besançon, à 14h, sur le parking Battant, et, à 15h, sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier.
La deuxième journée de mobilisation, le 31 janvier, avait rassemblé en France entre 1,27 millions de manifestants, selon la police, et plus de 2,5 millions de personnes, selon les syndicats. Rappelons que les huit organisations syndicales ont appelé à deux journées de grèves et de manifestations : ces mardi 7 et samedi 11 février. Tout en invitant à multiplier les actions et les initiatives dans les entreprises et les lieux d’étude.
Face à la hausse des noyades, le gouvernement avait lancé en 2019 un plan « aisance aquatique ». Le ministère de l’Éducation nationale souhaite permettre à chacun de pouvoir nager en sécurité, dès le plus jeune âge, faisant de cet axe une des priorités de l’enseignement d‘éducation physique et sportive. Vendredi dernier, des écoliers d’écoles maternelles de Besançon ont participé à des séances d’aisance aquatique à la piscine Mallarmé. Avec pour objectif d’apprendre à adopter les bonnes réactions dans l’eau, permettant ainsi d’éviter du mieux possible les noyades.
1400 noyades en 2021
Les écoliers des écoles maternelles de Montrapon et Marchaux ont participé à des séances d’aisance aquatique, ce vendredi 3 février, à la piscine Mallarmé de Besançon. Une journée d’apprentissage à laquelle ont assisté Patrice Durand, directeur de l’inspection académique du Doubs, ainsi qu’André Terzo, conseiller municipal délégué à l’animation sportive. « Ce dispositif n’a pas vocation de leur apprendre à nager. C'est pour qu'ils soient tranquilles dans l'eau, qu’ils sachent comment se retourner, comment se comporter, quelle attitude adopter » souligne le conseiller municipal. Parce que les derniers chiffres en matière de noyades sont durs à lire. Plus de 1 400 noyades en 2021, dont 400 mortelles. Et parmi ces décès, 90 enfants de 6 ans. De ce fait, il paraît primordial que les enfants apprivoisent le milieu aquatique de la meilleure des façons.
« Pendant plusieurs jours, sur des créneaux de 45 minutes le matin et l’après-midi, les enfants développent cette aisance aquatique. On s'est aperçu que dès le lundi matin, quand ils sont arrivés, c'était relativement compliqué pour certains d’entrer dans l’eau. Regardez aujourd’hui, ils ont déjà une certaine aisance. La preuve, tous les enfants sont à l'intérieur du bassin ! » indique André Terzo, conseiller municipal délégué à l’animation sportive. « Avoir cette aisance dans l'eau, c'est pouvoir agir en conséquence. On sait très bien que la plupart des noyades sont dues à la panique » poursuit l’élu.
« Pour être à l'aise dans l'eau, il faut accepter de flotter. Tant qu'on n’a pas cette sensation de flottaison, qu’on accepte sans bouger, le reste de l'apprentissage de la natation n'a que peu d'intérêt. Puisqu'on va bouger mais non pas pour se déplacer, mais déjà pour se retrouver à la surface » souligne Maé Douablin, formatrice au Creps Bourgogne-Franche-Comté sur le site de Besançon. Sur les trois classes qui ont participé à ces sessions d’aisance aquatique, aucune n’a réalisé de stage de natation dans le cadre de l’école. Et même si certains écoliers ont peut-être une piscine à la maison, où vont à la piscine avec leurs parents, l'idée est de permettre à ceux qui en ont le moins l’habitude, de se sensibiliser à l’eau. « Pour l'instant, ils se déplacent au bord de la goulotte en se tenant, et petit à petit, certains lâchent la goulotte, se déplacent au bord sans la tenir, et tentent même d'aller toucher le fond du bassin. C’est aussi très important de réussir à construire l'espace. Les enfants de cet âge-là ont besoin de sentir leurs corps dans l'eau, afin de savoir où il est, à quelle profondeur ils peuvent aller, tout en remontant tranquillement » poursuit Maé Douablin.
Derrière cette action, l’objectif est aussi de former des personnes à ce dispositif d’aisance aquatique afin de le développer du mieux possible sur la ville de Besançon. « On anticipe. Normalement, il devrait y avoir une obligation légale à partir de septembre, à la rentrée scolaire. Mais on a voulu le mettre en place dès aujourd'hui. De février à avril, cela concernera environ 150 enfants. Et de mai à juin, on pense former à peu près 1000 enfants » souligne André Terzo. Tout cela sur les sites des piscines Mallarmé et Lafayette. Mais ce dispositif ne sera pas seulement inculqué aux enfants. Du personnel sera aussi en formation. « Certains n’ont jamais fait de session aisance aquatique. Après cette semaine, l’idée est qu’ils puissent, pour ceux qui ont des diplômes, aller encadrer en piscine. Sur les deux sites, nous avons six maitres-nageurs titulaires qui se forment pour encadrer les maternelles. On forme aussi du personnel de l’Education nationale » explique Maé Douablin. Pascaline en est le parfait exemple. Aux côtés d’un instructeur, cette Haute-Saônoise est en train de préparer une session de formation pour le mois de juin, où elle formera des maîtres-nageurs et des personnels de l’Education nationale.
Le Grand Besançon Doubs Handball annonce le départ de Milos Mocevic. Le gardien de but bisontin clôturera en fin de saison trois ans passés au sein du GBDH. Il portera prochainement les couleurs de Cesson et découvrira ainsi l’élite du handball français, le niveau Starligue.
Le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier annonce la venue de Dominique Raimbourg, en mars prochain dans le cadre d’une quinzaine consacrée à son père, André Raimbourg, dit Bourvil. Du 11 au 26 mars, le public pourra découvrir une exposition à la Chapelle des Annonciades. Plus de 80 affiches seront présentées. Un cahier d’exposition sera édité à cette occasion. Par ailleurs, ces deux semaines d’hommage débuteront par la projection du film « le cœur sur la main », réalisé en 1949. La soirée se déroulera le 10 mars, à 21h, au cinéma Olympia. Entrée libre.
Un jeune conducteur de 20 ans est actuellement en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Dimanche après-midi, alors qu’il faisait du rodéo, rue de Chalezeule, il a été interpellé. Alors que son acolyte parvenait à prendre la fuite, ce dernier n’est pas parvenu à relancer le moteur de son deux roues. Ce qui a permis aux policiers de le mettre hors d’état de nuire. Après les vérifications d’usage, il est apparu que le véhicule avait été volé le 29 janvier dernier.
Un accident s’est produit ce lundi après-midi, vers 15h, à Haut-de-Bienne, dans le Jura. Trois voitures sont impliquées. Cinq personnes sont concernées. On déplore deux blessés légers. Une personne a refusé son transport à l’hôpital. Deux autres apparaissent également dans cette collision.