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Les élections sénatoriales se dérouleront le 24 septembre prochain. En Franche-Comté, le Jura, fait partie des départements où un scrutin sera organisé. Les candidats ont jusqu’à vendredi pour déposer leur candidature en préfecture. La centriste Sylvie Vermeillet sollicite un deuxième mandat de six ans auprès des grands électeurs jurassiens. Interview.

Pourquoi sollicitez-vous un nouveau mandat ?

Je suis aujourd’hui forte de l’expérience que j’ai vécue ces six dernières années au sein de cette haute assemblée. Il y a trois ans, je suis devenue  vice-présidente de la commission des finances du Sénat. C’est un atout indéniable pour pouvoir être très opérationnelle et très efficace dans un nouveau mandat.

Comment concevez-vous votre rôle de sénatrice ?  Il conjugue responsabilités nationales et locales ?

Le territoire d’un sénateur est très vaste puisqu’il évolue sur un département tout entier. A la différence des députés qui se partagent le département en plusieurs circonscriptions. Un sénateur fait beaucoup de kilomètres pour aller à la rencontre de l’ensemble de ses communes. Dans le Jura, ce sont 494 communes. On se partage entre une présence du mardi au jeudi à Paris et le reste du temps sur le territoire.  Ma fonction ne consiste pas à dénoncer des problèmes, mais de trouver des solutions. Les Maires n’attendent pas seulement  que l’on porte leur parole à Paris, ils attendent que l’on trouve des solutions à leurs difficultés.

Sommes-nous d’accord, si je vous situe au centre-droit de l’échiquier politique ?

Tout à fait. C’est mon positionnement. Je suis  modérée. Je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit. J’entends et j’écoute. Gérard Larcher, le président du sénat, a une maxime : « jamais non par principe. Jamais oui par discipline Â». Cela me va très bien. Cela veut dire que l’on n’obéit pas à des logiques partisanes au Sénat. On écoute. On travaille de manière très approfondie. Ensuite, on se détermine sur un vote. D’où mon positionnement centre-droit qui me convient très bien et qui me permet d’écouter chacun.

Comment faites-vous campagne ? Rappelons que cette élection est particulière dans son mode de scrutin.

J’ai commencé tôt. Dès fin juin,  j’ai organisé des réunions sur l’ensemble du territoire. J’ai déjà organisé une trentaine de réunions sur tous les ex-cantons jurassiens pour être au plus près des grands électeurs.

Le contexte est-il différent qu’en 2017 ?

Oui. Certains candidats revendiquent des enjeux très politiques par exemple. Alors que je suis sur du pragmatisme. Je conçois ma fonction en étant très à l’écoute des maires, en écoutant leur problème. Je crois au travail de fourmi. Je prends chaque dossier et j’essaie de trouver une réponse à chaque fois. Effectivement, je suis loin des enjeux politiques que certains voudraient faire jouer au Sénat. Le Sénat reste une assemblée politique. C’est clair. Mais pas de la même manière que l’Assemblée nationale.

Vous regrettez la candidature de Clément Pernot ?

Pas du tout. Je suis très attachée à la démocratie. Il fait sa campagne. Il fait ses propositions. Le 24 septembre, ce sera un instant de vérité pour chacun d’entre-nous Si c’est l’offre de Clément Pernot qui convient, on s’y adaptera. Je vois qu’il y a beaucoup de candidatures. Je trouve très bien que les grands électeurs aient un panel de candidats qui soit le plus large possible.

Il ne faut pas oublier la ruralité ?

La ruralité a besoin de parlementaires qui portent sa voix.  Les élus sont force de propositions. Chaque fois que l’on peut réduire les écarts entre l’urbain et le rural, il faut le faire. Sans forcément les opposer. C’est une réalité financière. L’état consacre plus de moyens aux villes qu’aux campagnes. Il faut que les parlementaires arrivent à réduire ces écarts. Sans bouleverser les grands équilibres. La ruralité a besoin d’être entendue aussi sur la complexité des démarches administratives qui s’alourdissent. Les maires le dénoncent beaucoup. Tout est très compliqué. Il faut à chaque fois des bureaux d’étude, des cabinets, … Alors qu’il y a une vingtaine d’années, pas mal de choses pouvaient se faire au niveau de la commune. Il y a une espèce de complexification des pratiques administratives qui à tendance à exaspérer.

L'interview de la rédaction ?

Ce mercredi matin, la chambre de l’instruction de Besançon n’a pas répondu favorablement aux demandes de l’anesthésiste bisontin Frédéric Péchier. Ce dernier avait demandé l’annulation de certaines mises en examen. Il n’en sera rien.. Il reste mis en examen pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels. Le docteur Péchier est toujours libre, placé sous contrôle judiciaire.

3.000 euros. C’est ce que coûte cette année  la rentrée universitaire à un étudiant, inscrit en licence et non boursier. Soit 500 euros de plus que l’an dernier. Les critères d’accès aux études supérieures sont très élitistes. L’égalité des chances semble être révolue. Les compétences intellectuelles, la motivation et l’investissement personnel laissent place à des critères purement financiers pour réussir. Rencontre avec Florent Ringenbach, responsable du syndicat CGT salariés-étudiants de Besançon.

« La précarité étudiante est un problème qui se pose depuis des années et des décennies, mais la situation s’aggrave encore en cette rentrée universitaire Â» explique le responsable syndical. Et d’ajouter : « nous allons être confrontés à un certain nombre de problèmes d’étudiants qui vont devoir se priver au niveau de l’alimentation et de l’accès aux soins Â». La santé et les loisirs sont devenus du superflu. Se loger et se nourrir sont les priorités. Quand il ne faut pas encore choisir entre les deux.  Rappelons qu’à Besançon, 25% des étudiants bisontins sont boursiers.

75% des étudiants travaillent

75% des étudiants bisontins sont obligés de travailler pour pouvoir poursuivre leurs études. 36% d’entre eux travaillent de manière continue. Sans quoi, il serait difficile de se former  et se préparer un avenir professionnel. « On estime que quand le travail hebdomadaire dépasse les 15 heures par semaine, il se produit un effet très négatif sur la scolarité Â» précise Florent Ringenbach.  La CGT salariés-étudiants prône pour une refonte du système de délivrance des bourses. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s’intéresser urgemment à la situation de cette jeunesse en souffrance, devenir de la nation française.

L'inteview de la rédaction / Florent Ringenbach

 

Un corps sans vie a été retrouvé dans le lac Saint-Point ce mardi par les plongeurs de la gendarmerie. Il s’agit vraisemblablement du jeune homme de 23 ans, originaire du Haut-Doubs, qui avait disparu, après avoir sauté d’un pédalo le 24 août dernier. Le corps se trouvait à 28 mètres de profondeur. Une autopsie sera pratiquée pour confirmer l’identité de la victime.

Jusqu’au 13 septembre, la Communauté de Communes du Val de Morteau participe à la semaine bleue. Il s’agit d’une semaine de rencontres, d’informations et d’animations gratuites dédiées aux retraités. Dans ce cadre-là, ces jeudi 7 et vendredi 8 septembre, la collectivité propose une sensibilisation au bien vieillir à domicile. « L’Appart’ Â» est un logement témoin itinérant de plus 60m² qui propose un panel de solutions domotiques et des aides techniques pour adapter le logement aux seniors en perte d’autonomie. Des spécialistes seront également présents. Les inscriptions doivent s’effectuer auprès du CCAS de Morteau.

Rendez-vous sur le site internet de la ville de Morteau pour tout savoir sur cet évènement. Parmi les rendez-vous  à ne pas manquer également : le salon « Bien vivre sa retraite chez soi et dans sa ville Â», qui se tiendra ce jeudi, de 14h à 17h à l’Escale.

La banque alimentaire du Jura regrette l’initiative personnelle du président national des « Restos du CÅ“ur Â». Elle le fait savoir dans un communiqué de presse ce mercredi. L’écrit reconnaît que « toutes les associations de l’aide alimentaire sont confrontées aux mêmes difficultés Â». Elle appelle a davantage de solidarité entre les différentes composantes. Par ailleurs, elle tient à souligner les partenariats et les soutiens qui existent sur le territoire jurassien. Elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour les 24 et 25 novembre prochains, dates de la prochaine grande collecte nationale.

La nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, qui doit démarrer le 17 octobre prochain, pourrait être avancée. C’est ce qu’a déclaré hier Aurélien Rousseau, le ministre de la santé. Le nouveau variant, BA.2.86, membre de la famille Omicron, explique cette vigilance gouvernementale. Pour l’heure, le ministre exclut tout durcissement du protocole sanitaire.

Les prix du carburant ne cessent d’augmenter. Depuis le début du mois de juillet, le litre du gazole a augmenté de 19 centimes, soit une moyenne de 1,85 euro le litre. Le sans-plomb n’est pas épargné également. Il présente une hausse de 14 centimes, soit une moyenne de 1,92 euro le litre. Malgré ce contexte difficile pour le portefeuille des Français, l’Etat n’envisage pas de remettre en place des aides.