Il fait chaud en ce mois de septembre. Les températures battent des records. Même si l’été indien est une réalité dans notre région, il convient de reconnaître que le mercure affiche de belles valeurs. Ces conditions devraient se maintenir jusqu’à mardi prochain, où une dégradation orageuse est annoncée. Notre région va continuer à flirter avec des valeurs maximales proches ou légèrement supérieures à 30° ces prochains jours. Une baisse du mercure est attendue la nuit et au petit matin, avec des valeurs aux alentours de 15°, voire 10° pour les températures les plus fraîches.
Pour des raisons sans doute pécuniaires, mais peut-être aussi par attachement, les Français se séparent moins facilement de leur voiture. En 2022, l’achat de véhicules neufs a atteint son plus bas niveau depuis dix ans. Selon une dernière statistique en la matière, l’âge moyen des 36 millions de voiture en circulation, et appartenant aux Français, est de près de 10 ans, soit 9,8 ans. Elle était de 6 ans trente ans plus tôt. Dernier chiffre en la matière, dans le pays, 85,9% des ménages possèdent un seul véhicule.
Le chiffre est important. Selon la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), 6000 postes de conducteurs de transport scolaire sont encore à pourvoir en cette rentrée en France. La situation est meilleure qu’en 2022, où il manquait alors 8000 chauffeurs. Chaque jour, dans l’Hexagone, près de deux millions d’élèves sont pris en charge. Les zones frontalières, situées à proximité de la Suisse par exemple, sont particulièrement concernées par ces difficultés.
Hier, lors de son interview, accordé au youtubeur HugoDécripte, Emmanuel Macron s’est dit favorable à la création d’un « Pass Rail », à tarif unique, comme il en existe déjà un en Allemagne. Il a expliqué avoir demandé au ministre des Transports de réfléchir à cette possibilité. Il n’a donné aucune information sur le coût qui pourrait être appliqué, ni sur la manière dont ce dispositif pourrait être financé.
Les sapeurs-pompiers ont porté secours hier, vers 17h, à Villers-le-Lac, à un homme de 62 ans. Alors qu’il procédait à une réparation, sa voiture lui a roulé dessus. Gravement blessé, le sexagénaire a été héliporté sur l’hôpital Minjoz à Besançon. Son pronostic vital n’était pas engagé hier soir.
Ce lundi 4 septembre, la ministre de la Culture et Stéphane Bern ont dévoilé les 100 projets départementaux retenus pour l’édition 2023 de la mission Patrimoine. Depuis son lancement en 2018, ce sont près de 230 millions d’euros qui ont permis d’aider les travaux de restauration de l’ensemble des sites retenus. Plus de 850 sites ont été aidés. Dans le Doubs et le Jura, ce sont le temple luthérien d’Allenjoie et le lavoir-abreuvoir à Cressia qui sont concernés.
La Française des Jeux propose dès aujourd’hui une nouvelle édition du jeu à gratter illiko Mission Patrimoine. En outre, elle propose, jusqu’au 16 septembre, sept tirages Loto dédiés dans le cadre du dispositif Mission Patrimoine, dont un Super Loto.
Difficile de dresser déjà un bilan précis sur la rentrée scolaire dans la région. Néanmoins, les syndicats s’attendent à une année difficile. Une véritable dichotomie entre les propos rassurants émanant du rectorat et du ministère de l’éducation nationale et le ressenti du terrain. Rencontre avec Nathalie Faire, secrétaire du syndicat SNES/ FSU dans le département du Doubs
Un enseignant devant chaque élève
Les syndicats annoncent d’emblée que la promesse d’Emmanuel Macron d’assurer la présence d’un enseignant devant chaque élève ne pourra pas être tenue. Les raisons sont multiples, mais les conditions de travail et les salaires sont au cœur de cette problématique. Pour cette rentrée scolaire, faute de postulants, le rectorat de Besançon a dû recruter 230 enseignants contractuels, âgés de 20 à 68 ans, pour assurer les cours. Et ce, dans tous les niveaux, qu’il s’agisse du collège ou des lycées généraux, technologiques et professionnels.
L’abaya et l’uniforme
Pour les syndicats, l’abaya et l’uniforme sont « les arbres qui cachent la forêt ». « C’est pour éviter de parler des choses qui fâchent tout le monde. A savoir, la pénurie de profs » explique Mme Faivre. Et de poursuivre : « au niveau du point d’indice, le recrutement d’un prof se fait à 1,08 smic. Clairement, c’est insuffisant quand on a BAC+5 pour attirer les jeunes vers les métiers de l’enseignement. Surtout quand on considère les conditions de travail qui se sont dégradées depuis des années. C’est très préoccupant que de constater que dans tous les lycées les classes sont à 35. Dans de plus en plus de collège, les classes sont à 28. Ce ne sont pas des bonnes conditions pour nos élèves ».
Des enseignants encore motivés ?
Lenseignants perdent, pour un certain nombre d’entre eux, la foi. Même les professeurs les plus passionnés ne cachent pas leur exaspération. « On constate un certain désabusement des collègues. Cela fait maintenant une bonne vingtaine d’années que chaque réforme visa à faire des économies » ajoute Nathalie Faivre.
L’organisation des épreuves de spécialité du baccalauréat
Les syndicats apprécient que le ministre ait entendu leur demande concernant l’organisation des épreuves de spécialité du baccalauréat et leur report en juin. « Nous nous félicitons qu’il soit revenu sur la fatale idée de placer les épreuves de baccalauréat en mars. Il a enfin retrouvé la raison sur ce point. Nous espérons que le ministère va faire preuve du même pragmatisme pour les mêmes autres problèmes de notre institution » complète la responsable syndicale.
Quid du pacte enseignant ?
Les enseignants déplorent les déclarations non-tenues du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron. « Il avait promis une augmentation de salaires de 10% pour tout le monde. Actuellement, nous sommes à peine à 5%, en moyenne, pour tout le monde » commente Nathalie Faivre. « Le travailler plus pour gagner plus » ne passe pas. D’autant plus que, selon une étude en la matière, le temps de travail des enseignants est, en moyenne, d’une quarantaine d’heures hebdomadaires.
L'interview de la rédaction : Nathalie Faivre
L’enseignement agricole a également fait sa rentrée ce lundi matin. Ces structures préparent à plus de 200 métiers du vivant. Cette année, en France, ce sont 154.000 élèves, de la 4è au BTS Agricole, et 43.000 apprentis qui ont repris le chemin des cours. 804 établissements et 135 centres de formations sont recensés en France. Ces établissements annoncent un taux d’insertion professionnelle de 92%, trois ans après l’obtention du diplôme, et 94% dans l’enseignements supérieur long, un an après l’obtention du diplôme en moyenne.