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Les abandons d’animaux ont été nombreux cet été en France. Selon la Société Protectrice des Animaux, le nombre d’animaux abandonnés s’élève à près de 16.500 entre le 1er mai et le 31 août. La France apparait comme un très mauvais élève en Europe sur ce point. Le nombre d’animaux dans les refuges ne cessent d’augmenter. La progression est de 2,4% par rapport à 2022. On constate également une baisse de 5,2% des adoptions par rapport à l’année précédente.

A Besançon, la section locale de la Ligue des droits de l’Homme réagit aux évènements de la rentrée scolaire. Barbara Romagnan explique que la situation des 2300 enfants à la rue en France l’interpelle plus particulièrement. Un chiffre qui serait  en augmentation de 20% par rapport à la précédente rentrée. Elle juge cette donnée « largement sous-estimée Â». Autres points d’inquiétude, la situation des enfants en situation de handicap, encore privés de leur droit,  et des mineurs étrangers toujours en attente de scolarisation, faute de place dans les structures devant les accueillir.

L’abaya et le qamis

Elle regrette que les vrais problèmes ne soient pas abordés. Sans contester « les atteintes à la laïcité Â», Mme Romagnan dénonce une décision prise pour le port de l’abaya « qui ne concerne qu’une infime partie des 60.000 établissements scolaires Â» que compte la France. Soit 0,25% d’entre eux. Elle attend des clarifications du ministre sur ce point. Elle n’espère pas une décision discriminatoire. Rappelons que ce jeudi, le Conseil d’Etat a rejeté le référé contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école. Il a estimé que « le port de l’abaya et du qamis, au sein des établissements scolaires, s’inscrit « dans une logique d’affirmation religieuse Â».  

 

Compte tenu de l’épisode de sécheresse en cours sur le département du Jura, le préfet a pris un arrêté de renforcement des mesures de restriction d’usage de l’eau, qui place pour les usages non-économiques, le secteur de la « Seille Â» en « crise Â». Les secteurs « Nord Jura Â», Plateau Calcaire Â» et « Haute Chaîne Â» sont maintenus en « alerte renforcée Â». La pluviométrie était déficitaire de plus de 35 % par rapport à la normale sur l’ensemble du département pour le mois d’août 2023.

Un homme d’une soixantaine d’années a dû répondre de son délit au commissariat de police de Pontarlier. Il est soupçonné d’avoir utilisé frauduleusement la carte essence de son entreprise. Depuis mars dernier, quatre utilisations non justifiées ont été répertoriées, dont une en début de semaine. Le préjudice s’élève à 330 euros. Il s’est engagé à rembourser son employeur.

Après l’accident mortel survenu ce mercredi, vers 16h30, sur la commune de la Cluse-et-Mijoux, la compagnie de gendarmerie de Pontarlier lance un appel à témoins. Elle invite les personnes, témoins directs de l’accident, à prendre contact avec ses services. Rappelons que deux voitures se sont percutées, une golf Volkswagen et une Renault Twingo. Deux personnes ont été prises en charge. L’une d’elles n’a pas survécu à ses blessures. Pour ce faire, n’hésitez pas à composer le 03.81.39.06.60.

Les réactions se poursuivent après la dégradation de huit sépultures de soldats morts pour la France dans le carré militaire du cimetière Saint-Claude à Besançon. La Maire de la Ville, Anne Vignot, condamne « avec beaucoup de force, ces actes insupportables qui portent atteinte à la mémoire des soldats Â». Elle apporte tout son soutien aux familles et aux associations.

Pour Besançon Maintenant, l’opposition de droite au conseil municipal, « cette profanation est impardonnable car elle porte atteinte à la mémoire de nos aînés Â». Le collectif  demande «  que tous les moyens nécessaires soient déployés pour identifier les responsables de cet acte et  que justice soit rigoureusement appliquée Â» .

Ce jeudi, à 18h, à l’appel de la CAPEB du Jura, 300 entreprises du bâtiment se rassembleront à Lons-le-Saunier. Les artisans jurassiens entendent dénoncer « les mesures absurdes Â» prises par l’état les concernant. Ils viendront de tout le jura : Censeau, Champagnole Salins, Abois, Mouchard, Clairvaux, Saint-Claude, … .  

L’abolition du taux réduit de TVA à 10%, la suppression du GNR ( Gaz Non Routier) et la délégation des coûts des arrêts maladies aux entreprises, …  provoquent l’exaspération de ces professionnels. Si le département du Jura est en tête dans ce ras-le-bol, la colère gagne les rangs d’autres territoires, qui pourraient bien lui emboîter le pas. « Les initiatives gouvernementales prévues dans le projet de loi de finances 2024 vont conduire à une augmentation des charges pour les clients et les entreprises et renforcer le travail au noir Â» explique Pierre Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura. Et de poursuivre : « les chefs d’entreprise sont au bord du burn-out. On ne peut pas laisser le gouvernement dézinguer le secteur du bâtiment. Le gouvernement s’acharne à vouloir détruire les secteurs du bâtiment et de l’artisanat ».

« L’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â»

Les professionnels jurassiens demandent au gouvernement de se ressaisir. « Nous dénonçons l’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â» explique M.  Bard. Le responsable ne cache pas que la patience des artisans a des limites et que la colère pourrait prendre des formes diverses. « Nous pourrions être dépassés par notre base, qui pourrait nous demander d’avoir des actions beaucoup plus revendicatives Â» lance-t-il. « Quand nos adhérents n’auront plus de travail du fait des mesures du gouvernement. Cela risque d’être une autre paire de manches. On veut pouvoir vivre de notre métier Â» conclut M. Bard.

L'interview de la rédaction : Pierre-Henry Bard

Ce jeudi  et ce vendredi, deux livres très attendus sortent en librairie. Ecrits par des journalistes, ils pointent les dérives d’un système. Celui des crèches privées qui, parfois, mettent en danger la santé et la vie des enfants. Par cupidité, certaines structures multiplient les manquements. Sous-alimentation, encadrement insuffisant, soins laissant à désirer,… les maltraitances sont nombreuses. Dans la plupart des cas, les salariées sont impuissantes. Ces scandales ne sont pas sans rappeler celui d’Orpea, dont la gestion des Ehpad  avait provoqué l’indignation et la colère.