Un hangar agricole d’environ 1000 m², contenant 200 tonnes de fourrage, deux tracteurs, une moissonneuse-batteuse et deux porcelets, a été totalement embrasé vendredi soir à Pelousey. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers du Doubs a permis d’éviter la propagation des flammes vers un bâtiment voisin abritant une bergerie.
Un choc latéral à forte cinétique entre deux voitures s’est produit vendredi soir, vers 18h, sur la départementale 486, à la sortie de Marchaux-Chaudefontaine en direction de Corcelle-Mieslot. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont pris en charge quatre victimes : un homme de 27 ans et trois femmes de 47, 23 et 14 ans. Après bilan et régulation médicale, elles ont été évacuées vers l’hôpital Minjoz à Besançon.
La 13è journée de championnat en nationale 1 masculine n’a pas encore souri au BesAC. Le groupe accuse une nouvelle défaite cette saison, la 11è depuis le début de la compétition.Ils se sont inclinés sur le score de 78 à 92 face à Orchies. La prochaine opposition se tiendra le 5 décembre prochain, au Palais des Sports, face au Havre
Tout va bien pour le Grand Besançon Doubs Handball. Hier soir, les handballeurs bisontins se sont imposés sur le parquet de Frontignan sur le score de 29 à 31. Ils inscrivent une deuxième victoire consécutive et apparaissent désormais en neuvième position, avec un total de 10 points.
Le derby régional de football en national a été remporté hier soir par Dijon. Les Bourguignons se sont imposés à Bonal sur le score de 1 but à 0 dans le cadre de cette 14è journée. L’unique but de la rencontre a été inscrit à la 88è minute de jeu par Jordan Marié. Le FCSM s’incline pour la première fois de la saison à domicile. Les Lionceaux redescendent à la 4è place au classement.
Toujours en quête d’un premier succès cette saison, le Badminton Val de Morteau reçoit Metz, lanterne rouge du championnat, ce samedi à 16 h au gymnase Chloé-Valentini. Une rencontre capitale pour le maintien : les Mortuaciens peuvent creuser l’écart avec leur adversaire direct, mais devront se méfier d’une équipe messine condamnée à gagner pour recoller au classement.
Face à une menace qualifiée de « majeure » pour la société, la jeunesse et la santé publique, la Police nationale du Doubs appelle à renforcer la participation citoyenne dans la lutte contre le narcotrafic. Lors d’un point presse organisé ce vendredi 21 novembre, Laurent Perraut le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs a détaillé les enjeux et les résultats de cette démarche fondée sur l’implication directe des habitants, notamment grâce aux outils numériques.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Un réflexe citoyen à développer
La participation citoyenne n’est pas nouvelle : elle a longtemps été utilisée pour lutter contre les cambriolages ou pour gérer les problèmes de tranquillité publique. Mais les forces de l’ordre souhaitent désormais l’étendre à un domaine jugé crucial : le trafic de stupéfiants. « La sécurité est l’affaire de tous », a rappelé le directeur. Si le premier geste reste la non-consommation, l’objectif est désormais d’encourager les citoyens à signaler, de manière anonyme et sécurisée, les situations laissant présumer l’existence d’un trafic.
maSécurité.fr : un canal anonyme et sécurisé
L’outil au cœur du dispositif est la plateforme du ministère de l’Intérieur maSécurité.fr, également accessible via une application mobile. Elle permet d’échanger en direct avec un policier ou un gendarme, sans révéler son identité. Les habitants peuvent y signaler des faits criminels ou délictuels, dont les trafics de stupéfiants. Depuis début 2025, 186 signalements ont été effectués dans le Doubs via ce canal, soit environ 16 par mois. Deux tiers de ces signalements sont jugés exploitables par les services de police.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut
Des résultats opérationnels concrets
Le directeur a illustré l’efficacité du dispositif par plusieurs exemples récents :
Fin juillet : un signalement a indiqué un revendeur livrant en trottinette dans le centre-ville. Une surveillance est mise en place, permettant l’interpellation rapide du vendeur et d’acheteurs. Les policiers saisissent kétamine, cannabis, cocaïne et 550 euros en liquide.
Fin octobre : un renseignement évoque un trafic dans une propriété du secteur Saint-Ferjeux. Là encore, une surveillance débouche sur l’interpellation du suspect, la découverte de près d’un kilo de résine de cannabis et de matériel de conditionnement.
Ces interventions ont été permises par la CROSS, la cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants du Doubs, qui regroupe police, gendarmerie, douanes et autres partenaires. Tous les signalements reçus sont triés, analysés et, si nécessaire, transmis aux unités locales pour action immédiate.
Dénonciation citoyenne, oui… délation infondée, non
Interrogé sur le risque de dérive — par exemple signaler un simple groupe de jeunes gênant au pied d’un immeuble — le directeur a insisté : l’objectif n’est pas d’instrumentaliser la plateforme pour régler des conflits de voisinage. « Ce que nous attendons, ce sont des renseignements étayés, objectifs, factuels : des lieux, des horaires, des comportements caractéristiques d’un point de deal ».
Les troubles de tranquillité publique, eux, doivent continuer de passer par le 17 ou les dispositifs municipaux existants. Selon la police, les citoyens font globalement bien la différence entre un attroupement banal et un véritable trafic.
Un appel à une vigilance renforcée
Fort du sérieux des signalements déjà reçus et de la capacité opérationnelle des services à en traiter davantage, M. Perraut souhaite désormais élargir la participation citoyenne. « Nous avons les moyens d’absorber plus de signalements. Plus l’information est précise, plus nous sommes efficaces. » Alors que le narcotrafic continue d’affecter la vie quotidienne dans plusieurs quartiers, les autorités espèrent que cette démarche contribuera à renforcer la pression sur les réseaux, améliorer la tranquillité publique et protéger la jeunesse face à une menace qui « peut déstabiliser durablement nos sociétés ».
Aucune gravité si vous avez été bloqués entre 17h et 18h à la Cluse et Mijoux. Un dysfonctionnement au niveau du passage à niveau est à l’origine des bouchons importants qui ont été constatés. Les gendarmes nous signalent qu’il n’y a plus de difficultés. Les barrières sont rouvertes et le trafic a pu reprendre normalement.