Ce mercredi après-midi, dans les locaux du Racing Besançon, le club phare de la capitale comtoise, le Sporting Futsal et le Besançon Futsal ont signé une convention de partenariat. L’intérêt est de tisser des liens entre ces clubs pour mettre à disposition leurs moyens matériels, pédagogiques et humains. Des mutualisations pourront également naître en fonction des besoins exprimés. Claude Cuinet, le président du Racing explique que l’objectif principal est de décliner « le meilleur aux enfants dans un souci d’apport technique et de développement physique ». Ainsi, les jeunes, âgés entre 6 et 15 ans auront tout le loisir de pratiquer et de découvrir cette discipline. D’ores et déjà , des compléments de formation ont été programmés. Par ailleurs, le club bisontin laissera la possibilité à ses licenciés d’approfondir leur pratique en souscrivant à une double licence ou en s’engageant davantage dans ce sport.

Une discipline en plein développement
Les dirigeants du Sporting Futsal et du Besançon Futsal l’assurent. « Leur sport de prédilection est en plein de développement ». Sa technicité particulière a conquis les passionnés du ballon rond, qui ont rejoint les rangs de ces deux clubs. Cette association pourrait s’ouvrir à d’autres publics. Grâce au savoir-faire du Racing, les personnes en situation de handicap et les féminine pourraient avoir accès à ce sport.
D’autres formes de football

Désireux de diversifier son offre, le Racing Besançon réfléchit en parallèle à développer d’autres formes de football. Le club envisage également de tisser des liens avec les formations bisontines et de la métropole afin de faire rayonner le football dans tout Besançon et le Grand Besançon. Le projet se réfléchit.
L'interview de la rédaction : Luc Bruder
Depuis mardi et jusqu’au 18 septembre, Thibaut Pinot participe au Tour du Luxembourg. Ce mercredi, lors de la deuxième étape, le coureur franc-comtois a terminé dans le Top 10, comme la veille d’ailleurs. Il a pris la 6è position. Il est 4è au général. Ce jeudi, un parcours de 186 kilomètres attend les coureurs
Dans le quartier de Planoise, le dernier jour de l’année 2019, la fourrière municipale partait en fumée. Plus de 150 voitures s’embrasaient, jusqu’à provoquer l’évacuation en urgence des 300 clients et 35 employés de l’Intermarché situé juste au-dessus. Il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un acte volontaire, commis par un commando de membres présumés d’un clan gérant le trafic de drogue dans la cité comtoise, destiné à détruire un véhicule pouvant contenir des traces d’ADN et des preuves les mettant en cause. Après de longs mois d’enquête, bientôt deux ans après les faits, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, a signalé ce mardi la clôture du dossier d’instruction, et un procès qui se tiendra sans doute avant fin 2021.
Cette enquête a permis d’interpeller six personnes. Trois d’entre elles sont actuellement incarcérées, et trois autres sont sous contrôle judiciaire. La septième personne, soupçonnée d’être le cerveau de l’opération, et potentiellement un donneur d’ordre important d’un des deux clans rivaux est en fuite, « probablement à l’étranger », selon le procureur. Un mandat d’arrêt à son encontre est en cours. Parmi ces sept individus, âgés de 20 à 30 ans, on compte six bisontins et un dolois. Ce volet judiciaire de l’incendie criminel de la fourrière fait partie d’un grand dossier s’imbriquant dans deux autres : les nombreuses tentatives de meurtres et règlements de compte, et l’assassinat d’Houcine Hakkar le 8 mars 2020, victime collatérale de ce trafic de drogue.
Les malfaiteurs avaient déjà tenté de passer à l’acte la veille, le 30 décembre 2019, en vain. C’est donc le lendemain qu’ils sont revenus cagoulés, à cinq, avec pour objectif de détruire la BMW X6 volée quelques jours plus tôt à Mulhouse, qui avait été placée sous scellé dans le parking souterrain de la fourrière. A ce moment précis, les enquêteurs ne se doutaient pas de l’implication qu’avait eu la voiture dans cette vaste affaire, et qu’elle avait été utilisée dans le cadre des règlements de compte survenus quelques jours avant l’incendie. Ouvrant le feu en direction du sol afin de dissuader un gardien de les poursuivre, le commando se dirige alors en direction du véhicule, déverse de l’essence sur celui-ci, avant d’y mettre le feu. La voiture s’embrase, et propage rapidement ses flammes à plus d’une centaine d’autres véhicules stationnés dans ce parking souterrain. « Les enquêteurs ont réussi à remonter jusqu’aux auteurs présumés grâce à un véhicule qui a été utilisé par les malfaiteurs dans leur fuite lors de l’incendie de la fourrière. Ce même véhicule avait été vu la veille à une station essence, via une caméra de surveillance. Les passagers étaient en train de faire le plein du bidon de 5 litres » détaille Etienne Manteaux. « Sur les cinq individus qui se sont présentés à la fourrière, deux auteurs ont reconnu les faits. D’autres suspects reconnaissent avoir acheté une arme à feu, celle qui a été utilisée le 31 décembre » poursuit le procureur. Disposant de suffisamment d’éléments, le parquet affirme que cette BMW incendiée a été impliquée dans les tirs constatés le 25 décembre au soir, et les tirs de riposte à des tirs du 22 décembre 2019, entre les deux clans de Planoise.
Le procès en correctionnel devrait se tenir avant la fin du mois de novembre, selon les dires du procureur de la République de Besançon. Les sept hommes âgés de 20 à 30 ans sont mis en examen pour dégradation par incendie et association de malfaiteurs. Deux autres procès devraient suivre en 2022, dont l’un devant la cour d’assises puisqu’il concerne l’assassinat d’Houcine Hakkar, victime collatérale abattue le 8 mars 2020 dans les rues de Besançon.
Tout d’abord, félicitations. Vous avez été élue Miss Franche-Comté hier soir, à la Commanderie de Dole. Que ressent-on lorsqu'on reçoit le diadème de Miss Franche-Comté 2021 ?
C’est un moment où le temps s’arrête. Vraiment, j’ai eu un mélange d’émotions que je ne saurais décrire. Je pense qu’il faut le vivre pour pouvoir en parler. C’est tellement de joie, d’émotions très fortes, je suis vraiment ravie et je n’attends qu’une chose : aller à la rencontre des francs-comtois et essayer de les représenter le mieux possible à l’élection de Miss France.
Racontez-nous le déroulement de cette soirée magique, comment l’avez-vous vécu ?
Cette soirée a été préparée en amont depuis pas mal de temps, on a fait pas mal de répétitions, parce que tout était vraiment chorégraphié. Il y avait des pas à apprendre, pour pouvoir offrir un spectacle incroyable à toutes les personnes qui se sont déplacées. On a aussi accueilli notre Miss France, Amandine Petit, qui est venue rencontrer les francs-comtois pour la première fois. Et puis la soirée s’est merveilleusement bien passée puisque j’ai remporté le titre, et j’ai atteint mon objectif. Mon rêve de petite fille.
Vous vous sentez prête depuis longtemps ?
Oui et non. On ne se prépare jamais vraiment à ce que ce soit nous. Mais en tout cas, j’y pensais depuis longtemps. Depuis toute petite j’aime les Miss, je suis les Miss, et je voulais tenter ma chance. C’est chose faite et j’en suis trop heureuse.
Le programme doit être bien chargé maintenant ! Qu’est-ce que Julie Cretin va faire dans les prochains jours ?
Le programme est très chargé ! L’élection de Miss France arrive très bientôt, en décembre prochain. Et c’est une élection qui se prépare. Quelque chose qui me tient vraiment à cœur c’est d’aller à la rencontre des francs-comtois, pour pouvoir les mettre en avant, partager leur passion, leur belle personnalité, et pour pouvoir ensuite les représenter du mieux possible. L’élection se prépare aussi physiquement et mentalement, comme avec des cours de catwalk (NdlR : la scène que parcourent les mannequins dans un défilé de mode), du média training, en apprenant à bien parler, à bien s’exprimer, c’est important. Et à toujours s’intéresser à ce qui nous entoure, pour se préparer au mieux à cette élection.
Il y a des engagements que vous aimeriez porter jusqu’à Miss France ?
C’est vrai que je n’ai pas très bien vécu mes années de collège. Et aujourd’hui j’aimerais bien parler du harcèlement scolaire avec la voix qui m’a été donnée. Et si ça peut permettre d’aider des jeunes, ce serait encore mieux.
Comment est-ce qu’on représente la Franche-Comté à l’élection de Miss France ?
En s’y préparant ! J’ai vraiment envie d’aller à la rencontre des francs-comtois, de prendre connaissance de leurs projets, de leurs ambitions, pour pouvoir les représenter de la meilleure manière possible.
Être candidate à l’élection de Miss France, c’est un rêve qui est dans la tête de beaucoup de jeunes filles. Vous y êtes parvenue, qu’est-ce que vous pourriez dire à ces filles qui en rêvent ?
Je leur dirais qu’il faut vraiment se lancer. Miss France c’est un rêve, pour moi la première. Je ne pensais pas forcément pouvoir l’atteindre, mais il faut oser, il faut franchir le pas, se lancer, s’inscrire. Il faut tenter sa chance et honnêtement, on n’a rien à perdre. Parce que même celles qui n’ont pas eu d’écharpes hier soir, ont été très heureuses de cette soirée. C’est une aventure qui nous a toutes fait grandir. Personnellement, je me suis fait onze copines samedi soir, c’était incroyable. C’était une aventure magique, et même pour celles qui n’ont pas eu d'écharpes, l'aventure continue parce qu’elles restent Miss dans leur département toute l’année.
Après une première journée de sensibilisation, menée le 11 juin dernier, la Ville de Morteau propose une nouvelle action grand public sur le thème de la mobilité douce ce mercredi 15 septembre. La cité du Haut-Doubs et son CCAS, en partenariat avec l’association Unis-Vers-Selle, proposent deux ateliers de remise en selle. Pour les adultes, le rendez-vous est fixé à 10h30 au champ de foire. Les enfants seront accueillis à 13h30.
Cette initiative à plusieurs objectifs : rassurer les futurs cyclistes en leur permettant de (re)prendre en main le vélo, favoriser la pratique d’une activité physique, fluidifier le trafic en ville et participer à la préservation de l’environnement. Cette opération s’inscrit bien évidement dans le cadre d’une politique locale favorisant l’usage du vélo. Ainsi, des bandes cyclables ont été tracées, à la demande des élus, sur les secteurs de la rue de la Louhière et l’avenue Charles de Gaulle,. Elles facilitent les déplacements et permettent aux usagers de pouvoir évoluer en toute sécurité. Il est également prévu l’installation de points d’accroche en ville. La municipalité n’entend pas en rester là . D’autres initiatives devraient voire le jour prochainement.
Pour s’inscrire aux ateliers, n’hésitez pas à contacter le CCAS de la ville de Morteau au 03.81.68.56.86
L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, Conseillère Municipale déléguée aux affaires sociales et services à la population
Le 10 septembre, une opération « anti-stup », menée sur un point de deal, avenue Ile de France, a permis d’interpeller un acheteur – en possession de 6 grammes d’héroïne, et un dealer. Ce dernier a tenté de prendre la fuite et de se réfugier dans un immeuble, mais il a très rapidement été interpellé.
Dans une sacoche, le jeune trafiquant, âgé de 20 ans, était en possession de 150 euros en numéraire et de produits stupéfiants conditionnés ( résine de cannabis, héroïne et cocaïne) pour une valeur marchande de près de 4800 euros. Défavorablement connu des services, le vendeur nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a néanmoins été placé en détention provisoire en attendant son jugement. Quant au consommateur, il s’est vu délivrer une ordonnance pénale.
Dans le Doubs, la police nationale rappelle que la pêche à l’aimant est réglementée et dangereuse. Si elle est autorisée, sous certaines conditions, dans le Doubs, elle est interdite en Haute-Saône. A ce sujet, il est précisé que les personnes réalisant des prospections sans autorisation requise, malgré leur bonne foi, commettent un délit et sont passibles d’une amende de 7.500 euros.
Le 30 août et le 1er septembre derniers, deux adolescents et un jeune homme ont pêché dans la rivière trois obus. Alors que les deux premiers ont essayé d’ouvrir l’objet en le jetant au sol, le troisième a rapporté l’engin chez lui. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Le communiqué des forces de l’ordre insiste sur le fait que le 17 doit impérativement être composé dans de telles circonstances. Ses engins ne doivent absolument pas être manipulés. Pour chacune de ces affaires, les services de déminage sont intervenus.
Dans le Jura. L’union départementale CGT annonce qu’elle a déposé un préavis de grève courant du 14 septembre au 15 novembre. Il est porté par des agents du public et du privé. Les effets du pass sanitaire et les répercussions sur l'emploi inhérentes à sa mise en place sont à l’origine de cette action.