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Pour un plan d’urgence dans l’éducation, la CGT et la FSU appellent à une journée d’action le 23 septembre devant les inspections de circonscriptions à 10h00 à Saint-Claude et à Dole. Un rassemblement est aussi prévu à 15h à Lons-le-Saunier sur la place de la Liberté. Pour cette journée d’action du 23 septembre, la CGT et la FSU appellent à se mettre en grève. Les organisations invitent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Education. Les postes, les salaires, et l’amélioration des conditions de travail feront aussi parties des revendications. Les syndicats appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Ils encouragent à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre.

L’appel à candidatures pour le « Prix Julia Beaudrey » 2021 vient d’être lancé. Ce prix a été créé en mémoire d’une jeune étudiante belfortaine de 20 ans décédée le 28 novembre 2016. Il offre la possibilité à une association étudiante défendant des valeurs de solidarité et d’ouverture de mettre en avant leurs actions grâce à l’aide du FC Sochaux-Montbéliard. Pour la cinquième année consécutive, le FCSM organise cet évènement avec l’aide d’étudiants de la licence professionnelle MOSEL de l'université de Belfort-Montbéliard.

  

Pour plus d’informations : http://www.fcsochaux.fr/fr/index.php/article/16238

De jeudi à samedi, la Rodia de Besançon vibrera au rythme de Détonation, son traditionnel festival de début d’automne. Evidemment, du fait du contexte sanitaire, le festival a été contraint de réajuster le site et de réduire sa capacité d’accueil. Le festival accueillera néanmoins plus d’une trentaine de groupes internationaux, nationaux et locaux sur les 3 scènes disposées à l’extérieur.

 

« On est à fond, on est super excité ! », affirme Nicolas Simon plein d’enthousiasme, programmateur art numériques et interactivité et chargé de communication à la Rodia. L’installation et le montage ont commencé depuis hier soir sur le site bisontin. Environ 500 personnes y travaillent, parmi lesquelles plus de 200 bénévoles. C’est une aubaine pour tout le monde, alors qu’il y a encore un mois, de nombreuses interrogations se posaient quant au maintien de cet évènement. « Nous nous sommes décidés relativement tard. Aux alentours de la mi-août, on se demandait si on allait le faire » souligne Nicolas Simon.

 

« Nous sommes très impatients ! »

 

Aujourd’hui, tous les feux sont verts. Mais comme pour accéder à n’importe quel lieu de culture désormais, un pass sanitaire valide sera imposé, que ce soit pour le public, le staff, ou encore les artistes. Les concerts se dérouleront dans les meilleures conditions possibles, « debout, et sans masque » indique Nicolas Simon. Des places sont encore disponibles pour chaque soir, même si celles de vendredi et samedi, très convoitées, partent rapidement. « A mon avis, ce sera complet demain ou après-demain. Pour jeudi, il reste encore des places, un peu plus que pour les autres jours » précise le programmateur art numériques et interactivité de la Rodia.

 

La programmation :

 

Jeudi, les têtes d’affiche seront Georgio, un artiste hip-hop, accompagné de The Buttshakers, Benjamin Epps, ou encore DJ Folamour.

Vendredi verra la représentation de Selah Sue, une artiste belge déjà venue plusieurs fois au Festival Détonation. Les anglais de Shame, un groupe de blues dénommé Delgres, ou encore les bisontins de Horskh seront aussi de la partie.

Samedi, ce sera au tour de Lilly Wood and the Prick, Victor Solf et Myd. Seront aussi accueillis Crystal Murray, et le DJ bisontin Mula Live

A l’occasion du centenaire de la mort du peintre bisontin Emile Isenbart, l’artiste Vincent Jaqcuin a souhaité lui rendre hommage en réalisant une œuvre monumentale sur le sol du terrain de sport Isenbart, à Besançon. Une souscription a été lancée auprès du public pour financer ce projet citoyen, déjà soutenu par des partenaires publics et privés.

 

Isenbart 2021

 

L’artiste-auteur bisontin Vincent Jacquin, à l’origine du projet Isenbart 2021, est un riverain du quartier des Chaprais. Son univers artistique minimaliste repose sur un langage visuel abstrait et géométrique, à la palette de couleurs restreinte. L’artiste, qui travaille en superposant des aplats de couleurs, s’appuiera sur les lignes des différents marquages des terrains de baskets pour créer des combinaisons révélant de nouvelles formes. Par sa situation idéale, le terrain de sport Isenbart, situé en contrebas de l’avenue du Maréchal Foch à Besançon, a captivé l’artiste. Avec un point de vue en hauteur, permettant un panorama de l’ensemble du terrain, l’artiste y a imaginé une œuvre peinte au sol, sur le principe des playgrounds de basket-ball urbain mis en valeur par l’art depuis une dizaine d’années dans de nombreuses grandes villes (Paris, Turin, New-york...). Visible à la fois par les usagers, les riverains et les passants, l’œuvre Isenbart 2021 dont le chantier sera lancé dès lundi 20 septembre, couvrira la totalité de la surface des deux terrains de basket, soit 800 m2 environ.

 

Un appel au financement citoyen

 

Le processus de conception de cette œuvre, dont le chantier sera conduit par l’artiste avec la participation d’apprentis du Bâtiment CFA Bourgogne-Franche-Comté, repose sur la médiation avec les publics et l’artiste. Des rencontres régulières réunissant usagers et riverains ont permis de partager les avis, sur l’œuvre mais aussi sur le site et sa place au sein de ce quartier. En lançant un appel au financement citoyen, Vincent Jacquin espère réunir les 5 000 euros complémentaires qui seront nécessaires au financement de la réalisation de cette œuvre. La Ville qui s’est déclarée partante sur ce projet devrait financer une partie de la fresque (5 000 €), tout comme la Drac (3 000 €). Il reste un peu moins de 5 000 € pour conclure le financement de l’opération avec cet appel aux dons.

 

Interview de Vincent Jacquin : 

 

 

→ Lien d’accès à la collecte en ligne

www.okpal.com : Playground artistique Isenbart

 

 

 

C’est un véritable problème. Les territoires frontaliers peinent à accueillir des professionnels de santé. Certains secteurs manquent de médecin, mais également d’infirmier, de dentiste ou d’ophtalmologiste. La suisse voisine, avec ses rémunérations défiant toute concurrence, et parfois des conditions de travail jugées plus attractives, attire de nombreux soignants français. Ce qui fragilise les établissements de santé et l’offre qui en découle.

Soucieuses de cette situation, Annie Genevard, Députée du Doubs, et Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, ont sollicité un entretien auprès du cabinet du ministre de la santé  afin de l’alerter « sur la situation très tendue en matière de démographie médicale dans les territoires frontaliers ».

Les deux parlementaires ont ainsi proposé à Olivier Véran que soit étendu le coefficient « coût de la vie » aux territoires frontaliers avec la Suisse comme cela a été mis en œuvre en Île de France. Cette prime ayant vocation à compenser le coût de la vie en frontière. Une proposition que les conseillers du ministre ont entendu. Mme Genevard explique que ces derniers  ont chargé « la Direction de la Recherche et des études en santé d’évaluer précisément la situation ». Les députées ont signalé « l’urgence de la situation qui appelle des décisions rapides ».

L'interview de la rédaction

Hier à Besançon, la police procédait à un contrôle routier sur le rond-point de Charlottesville, à la jonction des boulevards Kennedy et Churchill. Les forces de l’ordre étaient suppléées par la présence des policiers de l’UMZ de l’Est, l’Unité Motocycliste Zonale. Ce sont une quinzaine de motards qui sont arrivés dans la capitale comtoise, au minimum pour 15 jours. Leur objectif est de patrouiller dans toute la circonscription afin de faire de la prévention et de la répression en cas d’infraction.

 

Des patrouilles 7 jours sur 7

 

Ces motards viennent de façon ponctuelle, prêter main forte aux effectifs de police locaux. Ce sont environ une quinzaine d’agents de l’Unité Motocycliste Zonale de l’Est qui ont débarqué dans la cité bisontine, qui patrouilleront dans toute la circonscription, « au minimum pour quinze jours, voire trois semaines, et sept jours sur sept » indique le capitaine Michel Perrin, représentant la sécurité publique de Besançon. Ces policiers nationaux, qui dépendent des CRS, ont plusieurs missions principales : la prévention, la répression, et la sanction si nécessaire. Leurs actions concerneront essentiellement des contrôles routiers, visant la vitesse, la conformité des papiers, l’alcool, ou les stupéfiants, mais pourra aussi aboutir sur du judiciaire si un conducteur fait l’objet d’une fiche de recherche, ou encore s’il est au volant d’un véhicule volé. Agissant par trinômes, ces patrouilles sillonneront toute la circonscription pendant au moins trois semaines.

 

Une unité pour suppléer les effectifs locaux

 

Ce jeudi, le capitaine Michel Perrin était chargé d’accueillir cette unité motorisée zonale, venant épauler les effectifs locaux. En début d’après-midi, plusieurs patrouilles sont parties du rond-point de Charlottesville, en contrebas de la piscine Mallarmé, afin d’effectuer une première ronde. Quelques véhicules ont été contrôlés au niveau du rond-point. Les motards sont ensuite repartis inspecter les voies bisontines en remontant sur le boulevard. Un premier bilan sera dressé dans quelques semaines.

 

 

Depuis le 15 septembre, et jusqu’au 15 mars, la Grande Saline de Salins-les-Bains présente l’exposition temporaire « Frontières de sel ». Un nouveau rendez-vous conçu et réfléchi par l’équipe du site jurassien, qui l’a voulu le plus ludique et pédagogique possible.

salines salines les bains expo

Au cours de cette exposition, sont abordées les techniques du séchage et du conditionnement du sel, après la récolte dans les cuves d’évaporation. La partie commerce et la contrebande sont également d’autres thématiques abordées. Sur place, pour aider le visiteur à comprendre le sujet et s’immerger dans ce contexte, des reconstitutions d’objets, des contenus numériques, des archives inédites et de nombreux visuels sont proposés.

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Rappelons que l’exploitation du sel a marqué l’histoire de Salins-les-Bains. Pendant 1200 ans, la Grande Saline  a exploité cet or blanc, à partir de sources naturellement salées.  Cette activité a cessé en 1962. Le site salinois contient encore les outils de production de l’époque qui ont permis à cette activité d’exister. Comme le présente Perrine Lefebvre Girardot, « un vrai livre d’histoire sur 1200 ans d’histoire ». Tout un patrimoine précieusement conservé, qui a, cet été encore, suscité l’intérêt de nombreux touristes.

 

L'interview de la rédaction / Perrine Lefebvre-Girardot ( chargée de communication et des partenariats)

Le club du Haut-Doubs recevra Nancy dimanche pour le compte de la 5ème journée du championnat. Les joueurs du groupe de Romain Pogeant espèrent enfin décrocher un premier succès. Jusqu’ici le club pontissalien n’a encore pas remporté la moindre victoire. Devant leur public, les capistes auront à coeur de bien faire, afin de lancer leur saison.

 

Un duel face à un concurrent direct

 

La rencontre risque d’être ardue, face à un concurrent direct : Nancy. Actuellement lanterne rouge, l’équipe lorraine encaisse beaucoup de buts, mais en marque aussi beaucoup. Une équipe à ne pas sous-estimer, avec un potentiel offensif redoutable. « C’est ce qu’il nous faudra contrecarrer si on veut prendre des points » indique Romain Pogeant, l’entraîneur des U19. « Ils sont un peu comme nous, dans cette même dynamique, avec beaucoup de défaites, et beaucoup de buts encaissés. Il faudra marquer. La seule fois où on l’a fait, contre Sochaux, on a pris des points. Ce sera la clé du match. Ensuite il faudra les faire jouer, et essayer de les faire douter. En tout cas, on a hâte d’y être » affiche le coach pontissalien.

 

« J’ai la chance d’avoir des garçons qui ont envie de prouver de quoi ils sont capables. Et dimanche, c’est le retour à la maison, devant un public qui était venu nombreux contre Sochaux. Ça peut être un avantage. Ça va les galvaniser, les transcender, et on espère lancer cette saison par une victoire, ce serait vraiment bien », Romain Pogeant, entraîneur des U19

 

Un championnat haletant

 

« Ce championnat U19 est très exigeant, mais avec un côté très passionnant. Parce que tous les week-ends, c’est un nouveau défi pour nous » précise Romain Pogeant. A n’en pas douter, les pontissaliens s’illustrent chaque week-end au plus haut niveau. On peut retrouver dans leur championnat, des adversaires tels que l’Olympique Lyonnais, Strasbourg, Dijon, Troyes, ou même Sochaux. Mais selon l’entraîneur, ses joueurs ont les armes pour y faire face. « J’ai un groupe est réceptif, qui travaille, il faudrait qu’il soit récompensé de tous ces efforts […] Sur les 4 premiers matchs, nous n’avons jamais été surclassé. Ce sont des petits détails, on manque encore un peu de vif, d’expérience sur certaines phases de jeu » poursuit le coach. « Mais c’est toute la complexité de ce championnat. On peut faire de très bons contenus de match comme on l’a fait dimanche face à Bourg, et ne prendre aucun point, car c’est le haut niveau, tout simplement » expose Romain Pogeant.

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