Le 4 novembre dernier, vers 16h15, rue du Capitaine Fauré, à Besançon, un homme de 33 ans a été contrôlé alors qu’il circulait à vive allure. Les policiers ont découvert dans son véhicule 5g de cocaïne et 75g d’héroïne, ainsi que 1570 euros en espèces. Lors de son audition, l’individu a reconnu livrer des stupéfiants sur différents points de revente de l’agglomération bisontine, suivant les instructions d’un tiers inconnu via une messagerie. Interpellé et placé en garde à vue, il a été libéré le 5 novembre. Il s’expliquera en mai et juin prochain devant la justice.
Mercredi, à 18h, à Besançon, un vol de téléphone a eu lieu au bureau de tabac « Le Balto », quai Veil Picard. Alors qu’il réglait ses jeux, un client s’est fait subtiliser son portable par un jeune homme de 18 ans, qui a pris la fuite. La victime l’a poursuivi jusqu’à la rue d’Arènes et a alerté une patrouille de la BAC. Le suspect a été interpellé après avoir abandonné le téléphone au sol. Placé en garde à vue, il nie les faits. Il sera convoqué devant le Délégué du Procureur le 18 février prochain. Une OQTF et une assignation à résidence ont été prononcées. Précisons que sa garde à vue a été levée le lendemain.
Le concours annuel célèbre les savoir-faire locaux
Aux Fins, dans le Haut-Doubs, le Syndicat interprofessionnel du Mont d’Or a dernièrement organisé son traditionnel concours qui récompense chaque année les meilleures productions de la filière. Un rendez-vous attendu par les producteurs, les affineurs et les amateurs de ce fromage emblématique du massif jurassien. « C’est un moment de partage et de valorisation du travail accompli tout au long de la saison », souligne Éric Feuvrier, président du syndicat interprofessionnel du Mont d’Or.
L'interview de la rédaction : Eric Feuvrier
Une filière stable et maîtrisée
La saison dernière, entre le 15 août et le 15 mars, environ 5 500 tonnes de Mont d’Or ont été produites. Un volume stable, avec une légère progression d’1% par rapport à l’année précédente. « La filière est mature, la demande reste supérieure à l’offre, mais nous travaillons dans le respect strict du cahier des charges AOP. On ne peut pas produire davantage sans compromettre la qualité et l’identité du produit », précise M. Feuvrier. Le Mont d’Or reste un fromage saisonnier, fabriqué uniquement durant les mois froids. Il dépend étroitement des conditions météorologiques : « Quand septembre reste chaud, les ventes sont un peu plus faibles. Le Mont d’Or, c’est un fromage d’hiver : il se déguste quand il fait frais », rappelle le président.
Un produit du terroir, enraciné dans son territoire
Fabriqué exclusivement dans le Haut-Doubs, le Mont d’Or est produit par environ 400 producteurs de lait, répartis entre 9 ateliers collectifs et une fromagerie fermière.
Sa zone d’appellation couvre les communes situées à plus de 700 mètres d’altitude, marquées par la présence d’épicéas, un élément essentiel du paysage et de la maturation du fromage, traditionnellement cerclé d’une fine sangle d’épicéa. « On travaille avec du vivant : la météo, le lait, le territoire. C’est ce qui fait la richesse du Mont d’Or », insiste Éric Feuvrier.
Des prix stables et une consommation en hausse
Malgré la hausse des coûts de production observée dans le secteur laitier, le prix du Mont d’Or reste stable cette année, oscillant entre 9 et 18 euros selon le format. Un équilibre rendu possible grâce à une demande constante sur le marché national : 90 % de la production est consommée en France.
L'interview de la rédaction : Eric Feuvrier
Froid ou chaud : à chacun son Mont d’Or
Symbole de convivialité, le Mont d’Or se déguste de multiples façons. « Personnellement, je le préfère froid, pour mieux en percevoir les arômes », confie M. Feuvrier. Mais la version chaude, cuite au four dans sa boîte, reste un incontournable des tables hivernales.
Servi avec des pommes de terre et de la charcuterie, il incarne à lui seul le plaisir simple et chaleureux des montagnes du Doubs.
Un mouvement mondial pour briser les tabous
Né en Australie en 2003, le mouvement « Movember » – contraction de moustache et november – a fait du mois de novembre un temps fort de sensibilisation à la santé masculine. L’idée est née d’un simple défi entre amis : se laisser pousser la moustache pendant trente jours pour attirer l’attention sur des sujets souvent tus chez les hommes. Mais au fil des années, « Movember » est devenu une véritable campagne mondiale en faveur de la prévention et du dialogue autour de la santé des hommes. « Au-delà du symbole, c’est un moyen de libérer la parole et d’aborder des thèmes tabous comme le cancer ou la dépression », explique le docteur Morgan Goujon, oncologue médical au CHU de Besançon, spécialisé dans les cancers urologiques.
L'interview de la rédaction : Docteur Morgan Goujon
Une mobilisation forte au CHU de Besançon
Le CHU de Besançon, en partenariat avec l'institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté, participe activement à cette initiative. Cette année, une journée de discussion et de prévention a réuni soignants, associations de patients et partenaires autour de plusieurs thématiques : cancer de la prostate, cancer du testicule, santé mentale masculine. Des associations locales comme Oncodoubs ou Sérum Santé Masculine ont contribué à rendre ces échanges plus accessibles et moins formels. Le docteur Goujon insiste sur l’importance de ce type de rencontres : « Ces moments permettent aux patients d’échanger autrement, de parler sans gêne et de comprendre que la prévention, c’est déjà se soigner. »
Une pièce de théâtre pour sensibiliser autrement
En marge des conférences, le CHU a proposé la pièce « Radicale », proposée par la compagnie « la Clé des Planches ». Cette création raconte, de manière originale et émotive, le parcours d’un patient atteint d’un cancer de la prostate, à travers la voix… de sa propre prostate. « C’est une façon décalée, mais percutante, de faire passer un message de prévention », commente le docteur Goujon.
Cancers urologiques : l’importance du dépistage précoce
Le cancer de la prostate est aujourd’hui le plus fréquent chez l’homme, avec un diagnostic souvent posé après 70 ans. Pour le spécialiste, la prévention reste la meilleure arme : « Plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes ». Certains signes doivent alerter : des difficultés à uriner, la présence de sang dans les urines, ou des mictions trop fréquentes. « Ces symptômes ne sont pas toujours graves, mais ils méritent d’être vérifiés. Il ne faut pas attendre ni se dire que ça passera tout seul », insiste-t-il.
L'interview de la rédaction : Docteur Morgan Goujon
Libérer la parole pour sauver des vies
Le médecin le reconnaît : la culture du silence reste tenace chez les hommes. Les femmes parlent plus facilement de leur santé. « Chez les hommes, il y a encore cette idée qu’en ne regardant pas le problème, il n’existe pas », déplore-t-il. Movember cherche justement à renverser cette mentalité, en associant humour, solidarité et prévention. Le mot d’ordre : porter la moustache, mais surtout porter le message.
Ce jeudi 6 novembre, plusieurs organisations syndicales se mobilisent à l’appel des retraités partout en France. À l’origine de la colère : le projet de budget gouvernemental porté par François Bayrou, puis par Sébastien Lecornu, qui prévoit plusieurs mesures jugées injustes pour les plus âgés. A Besançon, le rassemblement s’est tenu sur la place Pasteur.
Des économies « sur le dos des plus faibles »
Pour Nadine Castioni, représentante syndicale de la FSU, la coupe est pleine. « On essaie toujours de faire des économies sur le dos des plus faibles », dénonce-t-elle.
Selon elle, le gel des pensions, la remise en cause de l’abattement fiscal de 10 % et la non-revalorisation de certaines allocations menacent directement le niveau de vie des retraités. Les pensions de retraite, indexées sur l’inflation, devraient logiquement suivre la hausse des prix. Or, leur gel représenterait une perte de pouvoir d’achat estimée à plus de trois mois de pension sur l’année, selon la syndicaliste. À cela s’ajoute la suppression progressive de l’abattement fiscal de 10 %, qui visait à compenser les frais liés à la vie quotidienne. « On nous dit que les retraités n’ont plus de frais professionnels. Mais leurs revenus sont entièrement déclarés, ils ne peuvent pas tricher. Cette suppression, c’est une double peine », déplore Mme Castioni.
L'interview de la rédaction : Nadine Castioni ( FSU)
Franchises médicales et allocations gelées : des mesures à effet domino
Au-delà des pensions, d’autres mesures inquiètent les manifestants. Le doublement des franchises médicales, la non-revalorisation des allocations sociales ou encore la stagnation de l’allocation spécifique aux personnes âgées risquent, selon eux, d’accentuer la précarité. « Ceux qui vivent avec le minimum vieillesse ne pourront bientôt plus se nourrir ni se loger décemment », alerte la militante.

« Il faut se mobiliser, ce n’est pas le destin »
Pour Mme Castioni, la rue reste un espace indispensable d’expression populaire, même si la lassitude gagne parfois les troupes. « On devrait être là tous les jours. Il faut se défendre et se battre », insiste-t-elle.
L'interview de la rédaction : José Avilès ( CGT)
« Le pouvoir d’achat, ce n’est pas tout. On veut le pouvoir de bien vivre »
Présent lui aussi sur le terrain, José Avilès, représentant CGT, partage la même colère. « Si la CGT est là , c’est qu’il y a de grosses inquiétudes », affirme-t-il. Il plaide pour une augmentation généralisée des pensions, des minima sociaux et des salaires, seule solution selon lui pour redonner du souffle à l’économie. « Le pouvoir d’achat, c’est une illusion. Le vrai enjeu, c’est le pouvoir de bien vivre. Aujourd’hui, même en travaillant, certains retraités n’arrivent pas à s’en sortir ».
« Les mains dans nos poches, jamais dans celles des plus riches »
Face à la question des efforts collectifs, le ton se durcit. « J’ai l’impression qu’ils ont toujours les mains dans mes poches », ironise M. Avilès. Pour lui comme pour Mme Castioni, le gouvernement demande toujours des sacrifices aux mêmes catégories, tandis que les plus aisés restent épargnés. « On ne touche pas au capital des très riches, parce qu’ils savent se défendre », conclut Mme Castioni.
A Grand Besançon Métropole, à travers le projet MIAM, on développe une démarche innovante pour relier agriculteurs et les structures d’aide alimentaire. Objectif : renforcer la souveraineté alimentaire du territoire et soutenir les publics en précarité.
Une convention tripartite pour un projet inédit
Le Projet MIAM – pour Mutualisons les Initiatives entre Agriculteurs et Mangeurs – marque une nouvelle étape dans la politique alimentaire du Grand Besançon. Une convention tripartite vient d’être signée entre le Cibam du Serpolet, Active Initiative pour valoriser l’agriculture et le Pôle de l’économie solidaire 71, avec le soutien de Grand Besançon Métropole (GBM). Cette collaboration vise à diagnostiquer et structurer des projets de terrain autour de l’aide alimentaire, secteur durement touché depuis la crise sanitaire. « Depuis la COVID, la demande auprès de l’aide alimentaire a augmenté de 30 % », rappelle François Presse, conseillère communautaire déléguée, en charge de l’agriculture et de l’alimentation.
Des premiers projets concrets sur le terrain
Deux initiatives pilotes sont déjà en atelier :
Un jardin nourricier à Mamirolle, installé sur un terrain privé mis à disposition d’étudiants de l’Eniléa, souvent en difficulté pour se nourrir en dehors des périodes de restauration scolaire. Le projet, encadré par une maraîchère et soutenu par des enseignants bénévoles, s’inspire de l’expérience du jardin nourricier de Besançon, qui produit chaque année entre 23 et 26 tonnes de fruits et légumes destinés à la Banque Alimentaire.
Une plateforme logistique locale, destinée à faciliter les échanges entre agriculteurs et associations d’aide alimentaire, pour mieux approvisionner ces structures en produits frais et locaux.
Ces projets s’inscrivent dans une démarche de long terme, qui se déploiera jusqu’en 2027, avec des points d’étape réguliers et l’émergence progressive de nouveaux micro-projets sur l’ensemble des 67 communes du territoire.
Un financement solide et une coordination partagée
Le projet bénéficie d’un financement global de 90 000 euros, apporté notamment par la DREETS (Économie, Emploi, Travail), la Région Bourgogne-Franche-Comté et la DRAAF. Françoise Presse, l’élue en charge de ce projet, souligne que cette initiative « ne concurrence pas le CCAS », actuellement engagé dans la rédaction d’une charte de l’aide alimentaire, mais vient la compléter : « Nous ne faisons pas concurrence, nous mutualisons nos efforts. Les uns structurent, les autres portent des projets de terrain » explique-t-elle.
Une solidarité territoriale en construction
Ces initiatives traduisent une volonté forte : relier agriculture, solidarité et écologie.
En misant sur des circuits courts et des projets participatifs, le Grand Besançon entend renforcer la résilience alimentaire du territoire tout en soutenant les plus fragiles. « Oui, quelque part, nous nous sentons obligés d’apporter des réponses. Ce ne sera pas suffisant, mais c’est un début concret et structurant », conclut Mme Presse.
Grand Besançon Métropole renforce sa stratégie face aux enjeux climatiques. Depuis le 1er janvier 2018, la collectivité détient la compétence « eaux pluviales » et déploie aujourd’hui un plan ambitieux d’aménagement et de prévention, intégrant les nouvelles obligations dans les politiques d’urbanisme. Objectif : anticiper les effets du changement climatique, mieux gérer le ruissellement et limiter les dégâts liés aux inondations.
Un diagnostic global pour mieux comprendre les risques
Afin de dresser un état des lieux précis, Grand Besançon Métropole a mandaté un bureau d’études chargé de cartographier les réseaux et les zones sensibles sur l’ensemble du territoire. Cette étude vise à identifier les points noirs et à proposer des préconisations techniques pour les aménagements futurs. « Ce travail peut paraître technique, mais il touche directement la vie quotidienne de nos concitoyens », a rappelé Christophe Lime, l’élu en charge de l’eau et de l’assainissement à Grand Besançon Métropole. « Nous devons anticiper dès aujourd’hui pour éviter les catastrophes de demain ». La cartographie a permis de repérer une dizaine de secteurs particulièrement exposés, dont Boussière, Devecey, Saône et Morre, régulièrement touchés par des phénomènes de ruissellement intense ou de débordement.
Des phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes
Le changement climatique accentue les contrastes : sécheresses prolongées alternent désormais avec pluies violentes. Les élus constatent une augmentation de la fréquence des inondations locales, comme à Devecey où le centre du village est régulièrement submergé. L’enjeu n’est plus seulement d’évacuer l’eau rapidement, mais de maîtriser son cheminement et d’infiltrer au maximum pour recharger les nappes phréatiques. « Pendant longtemps, on a voulu que l’eau aille le plus vite possible à la rivière », explique un responsable technique. « Aujourd’hui, l’objectif est inverse : qu’elle y aille le plus lentement possible ».
Vers un urbanisme plus responsable et plus préventif
L’intégration du plan pluvial au futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) rendra obligatoire la prise en compte du risque de ruissellement dans tout projet d’aménagement. Concrètement, chaque permis de construire ou zone d’aménagement concertée (ZAC) devra comporter une analyse des risques hydrologiques. Cette exigence pourra paraître contraignante, mais elle évitera à terme des sinistres coûteux et des situations d’exclusion d’assurance pour les habitants touchés à répétition.
Des solutions locales adaptées à chaque type de risque
Selon les secteurs, les réponses techniques varient : remplacement ou redimensionnement de canalisations sous-dimensionnées (Morre), réaménagement de voiries pour détourner les écoulements des habitations, travail avec les agriculteurs sur les pratiques culturales pour limiter le ruissellement des champs (exemple de Pouilley)… . « Il faut accepter qu’on ne pourra pas tout traiter », souligne un ingénieur du service hydraulique.
Une politique d’anticipation partagée avec les communes
Les maires du territoire ont tous été informés et associés au processus. « Le maire doit être pleinement conscient des enjeux qu’il va voter demain », insiste Christophe Lime. « C’est un travail collectif entre techniciens, élus et citoyens ». La gestion des eaux pluviales s’inscrit désormais dans une vision globale du territoire durable : Infiltrer plutôt que canaliser, prévenir plutôt que réparer et connaître pour mieux aménager. Face aux pluies plus intenses et aux sécheresses plus longues, Grand Besançon Métropole trace la voie d’une urbanisation plus résiliente, conciliant sécurité, environnement et qualité de vie.
Ce jeudi 6 novembre, l’intersyndicale des retraités appelle à une journée nationale de mobilisation. À Besançon, un rassemblement est prévu à 11h, Place Pasteur. Les revendications portent sur une revalorisation de 10 % des pensions, des mesures pour les petites retraites, l’indexation des pensions sur les salaires, l’accès universel aux soins, le retour de la retraite à 60 ans et le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.
L’enquête se poursuit après la macabre découverte d’un corps sectionné samedi en Haute-Saône. Une femme a été placée en détention provisoire en Suisse. Elle est soupçonnée d’avoir incendié un logement qu’elle louait à Sainte-Croix, à proximité de la frontière française, et pourrait être impliquée dans la disparition de son propriétaire, âgé de 75 ans, porté disparu depuis vendredi.
A quelques jours de son match de Coupe d’Europe contre Chambray, l’ESBF s’est rassurée, hier soir, dans le cadre de la 8è journée de championnat en D1 féminine. Les Bisontines ont vaincu la lanterne rouge Le Havre, sur le score de 33 à 38. Avec 16 points, elles sont neuvièmes au classement. Le clan bisontin n’avait plus gagné depuis la 4è journée de championnat.