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Libre sous contrôle judiciaire, l’anesthésiste Frédéric Péchier retrouve le palais de justice de Besançon ce mercredi. Il va devoir s’expliquer sur huit autres cas présumés d’empoisonnement, pour lesquels il pourrait être mis en examen. Quatre d’entre eux sont mortels. Rappelons que M. Péchier est déjà mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont 13 mortels. Trois jours d’audience l’attendent.

Concernant le trafic ferroviaire, SNCF Transports indique la poursuite des perturbations ce mercredi et ce jeudi. Elle recommande aux voyageurs, qui le peuvent, d’annuler ou reporter leurs déplacements et de privilégier le télétravail. Prévoyez, un TER sur 4 en moyenne. 2 TGV sur 5 sur l’axe Paris/ Franche-Comté. Un train sur 3 sera en circulation pour les liaisons Lyria, entre la France et la Suisse.

La mobilisation contre la réforme des retraites s’invite, demain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Chacun espère que les cortèges feront le plein. Les opposants pointent « une réforme sexiste Â». « Ce sont les femmes qui ont les travails les plus précaires et qui gagnent le moins. Elles devront cotiser plus longtemps si elles veulent partir en retraite à taux pleins » explique Marine, une étudiante bisontine. Et de poursuivre : « on lutte tous les jours. Ce n’est pas une journée qui va faire bouger les choses. Mais elle va permettre d’avoir de la visibilité Â» explique-t-elle.

Anne Vignot rappelle l’importance « du combat qui s’annonce Â». « C’est celui de la place des femmes dans la société Â» explique la maire de Besançon. L’édile Bisontine rappelle que « les femmes ont toujours joué un rôle important dans les crises Â». Mme la Maire demande «  que tout le monde soit mis sur le même pied d’égalité Â». Elle appuie sur l’importance du « travailler ensemble Â».

Rappelons que des rendez-vous sont annoncés ce mercredi : à 14h, sur le parking Battant, à Besançon, à 13h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 15h30, à Dole, devant la Sous-Préfecture.

L'interview de la rédaction / Marine, étudiante bisontine. Anne Vignot

 

Les jeunes, lycéens et étudiants, ont animé le cortège bisontin ce mardi.  La réforme des retraites explique cette forte mobilisation, mais les jeunes sont également venus dénoncer une manière de faire de la politique qu’ils jugent désuète et  ne correspond plus aux exigences de la société. Ils veulent une démocratie plus large et une implication plus grande des citoyens dans les mesures qui les concernent. Sixième république ou pas, une partie de la jeunesse française veut être associée aux décisions qui dessinent son avenir.

Pour Paul, représentant local du syndicat UNL, l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée Nationale, la réforme du bac et des lycéens professionnels et, plus récemment, la généralisation du Service National Universel  font partie de la liste des décisions prises sans concertation.  Â« Le peuple n’est pas consulté Â» lance le lycéen bisontin. « Il est important que les jeunes se mobilisent pour exprimer leur vision de la société et leur conception du débat public Â» déclare le jeune militant.

L'interview de la rédaction / Paul

 

Le rectorat de Besançon a enregistré près de 34% de grévistes dans l’académie ce mardi, sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Ce qui représente : près de 41% d’enseignants mobilisés dans le 1er degré et près de 33% dans le second degré.

Ce mardi, nouvelle journée de mobilisation à Besançon pour la lutte contre la réforme des retraites. Des milliers de personnes sont venues dire leur opposition à cette réforme, qui est actuellement examinée au Sénat. Pour les manifestants francs-comtois, le combat doit se durcir. "Le blocage n’est pas du fait des grévistes, mais d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui restent inflexibles". Cet après-midi, le communiste Fabien Roussel était dans le cortège bisontin, aux côtés d’Anne Vignot, la Maire de Besançon.

BLOCAGE MANIF RETRAITE 5

 

 L'interview de la rédaction / Fabien Roussel

A Besançon, la jeunesse était présente. Depuis ce matin, lycéens et étudiants se mobilisent. Des opérations ont vu le jour devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres. Très tôt ce matin, des militants ont bloqué le dépôt Ginko à Besançon. Des barrages filtrants se sont tenus aux ronds-points  des Mercureaux et de Beure .

BLOCAGE MANIF RETRAITE 2

Tout au long de cette journée. On s’est mobilisé dans les grandes villes de la région. Ce matin,  plus de 3000 personnes se sont rassemblées à Dole et près d’un millier à Saint-Claude. Ils étaient également plus de 1000 à Pontarlier. C’est la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement.  On a également enregistré 16.000 personnes à  Besançon et 6.000 à Lons-le-Saunier.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

 

L'interview de la réddaction / Timo, étudiants bisontins

 

 

BLOCAGE MANIF RETRAITE 4

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent qu’une piétonne a été renversé par un bus, avenue de la Paix à Besançon en ce début d’après-midi. La victime est gravement blessée. Deux autres personnes ont été touchées légèrement, dont la conductrice du bus. La circulation a été totalement coupée sur cet axe routier. Les sapeurs-pompiers, le SMUR et la police sont sur les lieux.

Hier après-midi, vers 15h30, un homme de 38 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Elle était toujours d’actualité ce matin. Lors d’un contrôle routier, mené rue Chifflet, les policiers bisontins ont constaté qu’il n’était pas titulaire du permis de conduire et qu’il n’était pas assuré.

À seulement 25 ans, Maxence Prévot est entré ce lundi 6 mars dans le cercle fermé des joueurs ayant atteint les 200 matches en championnat avec le FC Sochaux-Montbéliard. Sept années auront été nécessaires au portier franc-comtois, formé au club,  pour atteindre ce total. Prévot a lancé sa carrière dans l’élite le 22 janvier 2016 face au Paris FC à l’âge de 18 ans. L’actuel numéro 16 sochalien est devenu le 29e joueur du Club à pouvoir s’enorgueillir de ce palmarès.

Ce matin, des manifestants ont procédé au blocage du dépôt de bus Ginko. Selon les syndicats, une soixantaine de manifestants étaient sur place, empêchant les véhicules d’effectuer les parcours prévus. Les manifestants vont également mener une opération de tractage à hauteur de plusieurs ronds-points et péages. Ceux de Beure, Chalezeule et Marchaux-Chaudefontaine sont au programme ce matin et début d’après-midi. On a également tracté devant les établissements scolaires et les facultés.