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A Valdahon. Les festivités du 14 juillet débuteront demain, samedi 13 juillet. Au programme : exposition de véhicules sapeurs-pompiers  et jeux pour enfants de 15h à 18h sur la place de Gaulle. A 16h30, manœuvre des Jeunes Sapeurs-Pompiers. Le coup d’envoi du bal populaire sera donné à 19h. Les feux d’artifices seront tirés à 22h45. Dimanche, la cérémonie de la fête nationale débutera à 11h30 sur la place de Gaulle. Elle sera suivie d’un défilé militaire et d’engins avec le 13è Régiment du Génie.

La Préfecture du Doubs vient de communiquer les restrictions qui s’appliquent sur le territoire en raison des festivités du 14 juillet. Cela concerne, la vente et la consommation de boissons alcoolisées sur la voie et l’espace publique pour le 14 juillet, à partir de 20h, jusqu’au 15 juillet, à 6h,  et la vente et l’utilisation de feux d’artifice des catégories F2 et F3, qui concerne, cette fois-ci,  l’ensemble du territoire départemental, jusqu'au 15 juillet,  à 6h.  Pour rappel, seuls les artifices de groupe C1 peuvent être acquis librement par les mineurs de plus de 12 ans.

Les communes concernées par la consommation d’alcool sur la voie et l’espace publique :

  • Audincourt ;
  • Besançon ;
  • Bethoncourt, à l’exception de la place des fêtes ;
  • Doubs ;
  • Exincourt ;
  • Labergement-Sainte-Marie ;
  • Métabief ;
  • Montbéliard ;
  • Pontarlier ;
  • Seloncourt, à l’exception de la place Ambroise Croizat ;
  • Sochaux ;
  • Taillecourt ;
  • Valentigney ;
  • Voujeaucourt, à l’exception de la promenade des rives du Doubs et à proximité du stade de football.

Le programme des festivités du 14 juillet à Pontarlier est connu. Le feu d’artifice sera tiré le 13 juillet, à 22h30, depuis la chapelle de l’Espérance. Il sera reporté en cas de mauvais temps. Le bal gratuit se tiendra ensuite sous la Halle Emile Pasteur. Le défilé militaire du 14 juillet est prévu à 11 heures. Il partira de la Rue de Salins, pour rejoindre la place Jules Pagnier. Il sera composé du 13è régiment du génie, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, de la police aux frontières, de la Division des Douanes, de la Croix Rouge, de l’harmonie municipale, des Gars de Joux, des autorités civiles et militaires et des associations.

Cette année, à la demande du général Pierre-Yves Rondeau, commandant la 1ère division, commandant d’armes de la garnison de Besançon, les commémorations du 14 juillet se dérouleront sur la promenade Chamars. Plusieurs temps sont prévus : un défilé militaire avec des troupes à pied et des troupe motorisées le dimanche 14 juillet de 11h à 12h30 et un village militaire samedi 13 juillet, à partir de 13h, et dimanche 14 juillet, jusqu’à 16h.

Pour le général Rondeau, la tenue de ces commémorations au centre-ville de Besançon est très importante. C’était son souhait. Même si pour des raisons logistiques, la place de la Révolution a été exclue. Comme le rappelle le militaire, Chamars est un lieu historique qui doit retrouver cette place de premier plan. Il est rappelé que le site était notamment occupé par les Romains, qui venaient s’y entraîner et défiler. Jusqu’à la fin des années 80, le défilé militaire du 14 juillet s’y tenait. Plusieurs célébrations ont été organisées en 1924, 1968, 1980, 1988.

L'interview de la rédaction : Jean-Yves Rondeau

200 personnes. Une trentaine de véhicules

Les Bisontins et Franc-Comtois pourront assister à un très joli défilé. A la demande du Commandant Rondeau, entre 200 et 300 personnes seront mobilisées. Entre 20 et 30 véhicules participeront également à cette belle fête. Le dispositif a été élargi. Le général Rondeau souhaitant associer l’ensemble des unités présentes en Franche-Comté. Parmi les forces présentes : L’Etat-Major de la 1ère division, l’Etat Major de la 7è brigade blindée, le 6è régiment du matériel, le Groupement de Soutien de Base de défense et le Centre médical des armées. Également sur place : le 19è régiment du génie, la gendarmerie nationale, la police nationale, les douanes et les pompiers.

L'interview de la rédaction : Jean-Yves Rondeau

Le village aux armées

Durant deux jours, les 13 et 14 juillet, la promenade Chamars sera animée. Un village des armées sera installé. Sur place, le public pourra participer à des temps de rencontre et des animations et assister à des démonstrations en présence du 35è régiment d’infanterie, du 511è régiment du train, du 1er régiment d’artillerie et du Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées.

Le 14 juillet dernier à Besançon, lors des traditionnels feux d’artifice, un bébé de 4 mois avait été blessé après avoir reçu un mortier qui avait explosé sur la banquette arrière du véhicule où il se trouvait. Le nourrisson ainsi que sa sœur de 4 ans avaient été blessés. L’auteur des faits, un homme de 45 ans, a été condamné à un 1 an de prison ferme par le tribunal de Besançon ce lundi soir. Le prévenu, par la voix de son avocat, a indiqué qu’il fera appel.

A cette même époque, un arrêté préfectoral avait pourtant été déposé, interdisant l’usage de pétards et de mortiers en tout genre. Ce qui n’a pas empêché plusieurs individus de se procurer ces engins pyrotechniques et de les utiliser lors de la cérémonie nationale. C’est une famille venue de Haute-Saône qui en fera les frais. Aux alentours de 23h, après la cérémonie, lorsque qu’elle quitte la ville en voiture, cette famille reçoit une fusée qui explose sur la banquette arrière. Un nourrisson de 4 mois est touché. Les constatations médicales feront état de brûlures au niveau du cuir chevelu, du visage, des bras et des jambes. Pendant l’audience, ses parents ont évoqué des séquelles, présentes encore aujourd’hui dans son quotidien. A ses côtés, dans le véhicule pendant l’explosion, sa sœur de quatre ans a aussi été touchée. Pris d’un sang-froid exemplaire, c’est elle qui a retiré le bébé de son siège pour le protéger des flammes.

Des investigations ont été menées pendant de long mois pour identifier l’auteur de cet acte. Si les images des caméras de vidéosurveillance ont révélé la présence de plusieurs personnes sur les lieux à ce moment-là, c’est un renseignement anonyme qui a permis d’identifier un homme. Un quadragénaire avec de nombreuses mentions au casier judiciaire. S’il n’a pas voulu se dénoncer, en partie parce qu’il avait beaucoup bu dans l’après-midi, le suspect a indiqué qu’il ne se trouvait pas sur les lieux durant la soirée. Une version rapidement contredite par l’analyse de son téléphone portable. « Un dossier monté de toutes pièces. Sur place, il y a eu une utilisation massive d’engins pyrotechniques et plus d’une centaine de personnes. Dans ce dossier, on se base uniquement sur un renseignement anonyme qui arrive bien plus tard » indiquait son avocat, en demandant la relaxe de son client. Alors qu’Etienne Manteaux, le procureur, avait requis six mois de prison ferme, le tribunal a tranché pour un an de prison ferme. Le prévenu, par le biais de son avocat, a indiqué faire appel ce mardi matin.  

Ce mardi, une opération des douanes était menée au centre de tri La Poste à Besançon. Des centaines de colis ont été inspectés. Les agents avaient une mission principale : lutter contre l’importation de feux d’artifices et de mortier, dont la détention et la vente sont actuellement prohibées par le gouvernement. Les douaniers en ont aussi profité pour contrôler d’autres marchandises, comme des stupéfiants et des contrefaçons.

 

 

16h. L’imposant camion manœuvre devant l’entrée du hangar du centre de tri. La semi-remorque s’ouvre, dévoilant une masse impressionnante de paquets. « Plus de 3000 colis aujourd’hui » indique cet homme prêt à décharger la marchandise sur le tapis roulant. « Et je ne vous explique pas pendant les périodes de fête, la quantité est doublée, le camion est bien plus chargé ! » poursuit-il. Au bout de la chaîne, armés de cutters et de gants, une dizaine de douaniers, parés à inspecter chaque colis, qu’ils n’hésiteront pas à ouvrir en cas de doute. Une opération qui vise à lutter contre l’importation de feux d’artifice et de mortier dont la détention, l’utilisation et la vente sont actuellement interdites par décret du 8 juillet jusqu’au 15 juillet inclus. À l’approche du traditionnel 14 juillet, les forces de l’ordre multiplient les contrôles pour s’assurer que cette décision soit respectée. Depuis le drame survenu à Nanterre il y a quelques semaines, cet homicide commis par un policier sur le jeune Nahël lors d’un contrôle routier, des mortiers ont été dirigés contre les forces de l’ordre pendant les longues nuits d’émeutes.

Les colis défilent les uns après les autres sur les rouages du tapis roulant. Ils sont scrupuleusement inspectés par les douaniers. Provenance, poids, emballage, la marchandise est manipulée, et en cas de doute, déballée. Premier contenu suspect : des habits de marque, sous-vêtements, t-shirts, casquettes et paire de chaussure. Une étiquette chinoise, un expéditeur qui laisse les douaniers circonspects, le colis est mis à l’écart afin d’être contrôlé plus rigoureusement. Quelques minutes plus tard, nouvelle trouvaille pour les douaniers. Un carton qui contient une cartouche de cigarette et un pot de tabac à rouler, tout droit venu du Luxembourg. Très vite, grâce au paquetage, à l’étiquette, et leur expérience dans ce domaine, les douaniers sont formels : il s’agit de tabac de contrebande. La marchandise est interceptée.

 

 

Quelques minutes plus tard, Marki, le labrador de détection des douaniers, s’agite près d’un rack. Les agents éloignent alors le chien, disposent l’intégralité des colis au sol, avant de laisser à nouveau le canidé faire son job. Ni une ni deux, Marki pose la patte sur un premier carton et se met à mordiller une extrémité. La marchandise est saisie, ouverte. Bingo. Guidé par son fabuleux flair, le labrador ne s’est pas trompé, les douaniers mettent la main sur un carton rempli de feux d’artifices. Immédiatement, Marki se remet au travail, et décèle à nouveau un colis suspect. A l’intérieur, des produits qui interrogent les agents. Briquets, feuilles à rouler, pochette avec des feuilles de cannabis… et trois petits sachets contenant de la résine. Pas de panique, il s’agit cette fois de CBD, un dérivé autorisé en France. Les douaniers inspectent tout de même scrupuleusement les factures, la société expéditrice et les produits. Tout semble en règle.

 

 

L’opération se poursuit, et peu de colis « illégaux » ne tombent finalement entre les mains des forces de l’ordre. Si ce n’est ce long carton qui interroge. Et quelle ne fut pas la surprise des douaniers et des journalistes présents, lorsqu’ils déballèrent un objet s’apparentant à un canon de fusil. Très vite un agent se veut rassurant. « L’achat d’arme en ligne est autorisé quand il suit évidemment toutes les règles. Il s’agit là d’un canon interchangeable d’une carabine 22 long rifle à première vue. Une arme de loisir et de tir sportif ». Les douaniers passent au crible pendant de longues minutes les papiers soigneusement placés à l’intérieur du carton. Identité, permis de chasse et de port d’arme, factures, une fois de plus, tout est réglo.

Sous un temps orageux dépassant les 30°, la chaleur règne au sein de l’entrepôt. Les gouttes de sueur coulent le long des visages, les jeunes travailleurs intérimaires enchaînent les bouteilles d’eau fraîche, Marki le labrador a la gueule ouverte, laisse trainer sa langue. « Par ces temps très chauds, son autonomie est diminuée et on le fait travailler bien moins longtemps qu’à l’accoutumée » indique son maître. Mais les colis se suivent et se succèdent toujours. « Et voilà ! » s’écrie soudainement un douanier au loin. « Mortier ! » ajoute-t-il. Très vite, son équipe se masse autour de lui, les caméras s’approchent. L’agent dévoile son butin. Une caisse remplie de multiples articles pyrotechniques, sans justificatif national et sans facture, circulant en fret express, en provenance de Pologne. « Ce ne sont pas des gros pétards, mais ils produisent beaucoup d’étincelles et font énormément de bruit. Ils peuvent aussi être utilisés pour confectionner des engins explosifs de plus grande envergure » précise le douanier. Bien évidemment, l’intégralité de la marchandise est confisquée par les forces de l’ordre.

 

Pour rappel, jusqu’au 15 juillet inclus, la vente, le port et le transport d’engins pyrotechniques et d’artifices sur l’ensemble du territoire sont interdits par le gouvernement. Une dérogation est uniquement prévue au bénéfice des professionnels disposant des agréments et habilitations requis et au bénéfice des collectivités publiques.

 

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