Choix du secteur :
Se connecter :
 

Depuis plus de dix ans, la ville de Besançon s’illustre par son engagement en faveur du commerce durable. Initiée au début des années 2010, la démarche commerce éco-engagés  vise à accompagner les commerçants bisontins dans la transition écologique, sociale et économique de leurs activités. « L’objectif est de faire progresser les commerces autour de préoccupations environnementales et sociétales, tout en valorisant ceux qui s’engagent réellement Â» explique Julie Chettouh, conseillère municipale déléguée aux foires, marchés et charte du développement durable des commerces.

Une charte revisitée pour plus d’impact

La charte des commerces éco-engagés, pilier de la démarche, a récemment été repensée. Plutôt que d’augmenter le nombre d’adhérents à tout prix, la ville préfère miser sur la qualité de l’engagement. Chaque commerce participant bénéficie d’un diagnostic personnalisé selon huit axes — énergie, déchets, numérique, communication, gestion des fluides,… . Ce diagnostic débouche sur une cartographie claire des points forts et des marges de progression. Les commerces sont ensuite réévalués tous les trois ans, afin d’assurer une amélioration continue.

L'interview de la rédaction : Julie Chettouh 

Un réseau collaboratif et des ressources mutualisées

La grande nouveauté du dispositif réside dans la création d’un réseau structuré de commerces éco-engagés, animé par un opérateur spécialisé. Une plateforme numérique dédiée permet désormais aux adhérents d’échanger, d’accéder à des ressources techniques, d’identifier des prestataires et de mutualiser certaines solutions, notamment sur la gestion des déchets ou l’efficacité énergétique. Des temps forts annuels viennent renforcer cette dynamique collective : le dernier, consacré à la sobriété numérique, a réuni de nombreux acteurs locaux.

L'interview de la rédaction : Julie Chettouh 

Des exemples concrets et une ouverture au-delà du centre-ville

Aujourd’hui, environ 130 commerces bisontins participent activement à la démarche. Si le dispositif s’est historiquement développé dans le centre-ville, la municipalité encourage désormais son extension vers les quartiers périphériques. Parmi les nouveaux engagés, une pizzeria, située à Châteaufarine, illustre cette ouverture : « Elle travaille exclusivement en bio et veille à limiter sa consommation énergétique », précise Julie Chettouh.

Vers une économie locale plus sobre et plus solidaire

En fédérant des acteurs économiques autour de valeurs communes — responsabilité, innovation et partage —,  cette démarche  positionne Besançon comme une ville pilote du commerce durable. « Nos commerçants sont déjà très engagés Â» souligne l’élue. « Ce qu’ils attendent désormais, ce ne sont pas des leçons, mais des solutions concrètes et un accompagnement pour aller encore plus loin. »

La nouvelle est désormais officielle : le Tour de France fera à nouveau halte à Champagnole le 19 juillet 2026, pour un départ d’étape qui promet d’animer la cité jurassienne. Une annonce accueillie avec enthousiasme par le maire, Guy Saillard, qui souligne à quel point cet événement mondial constitue une opportunité unique pour le territoire.

Un rendez-vous historique avec le Tour

« Le Tour de France, c’est toujours une bonne nouvelle », confie M. le maire. « C’est un événement mondial, suivi par des millions de téléspectateurs Â». La relation entre Champagnole et le Tour ne date pas d’hier : la première arrivée remonte à 1937, lors d’une demi-étape venue de Lons-le-Saunier. Depuis, la ville a accueilli à plusieurs reprises la Grande Boucle, notamment une arrivée en 2020 pour le Tour masculin, puis un départ du Tour de France Femmes en 2024. « Sur les onze dernières années, le Tour est passé huit fois chez nous », rappelle le maire, non sans fierté.

Un engouement populaire attendu

L’événement promet d’attirer la foule. « Nous tablons sur environ 20 000 spectateurs, soit plus du double de la population champagnolaise », indique le maire.
L’organisation logistique se prépare déjà : « Ce sera un dimanche, donc tous les parkings d’entreprises et de supermarchés seront disponibles. Les gens savent qu’on ne se gare pas forcément au pied du podium du départ : on marche, on profite de l’ambiance. » Les zones industrielles seront également mobilisées pour le stationnement. La municipalité, forte de son expérience, compte sur la participation des services techniques et sur l’esprit festif des habitants.

L'interview de la rédaction : Guy Saillard, Maire de Champagnole. 

Une journée de fête et de visibilité

La Société du Tour de France, via A.S.O., apportera son lot d’animations : village départ, podiums, caravane publicitaire, et présence des grands champions. Mais la mairie entend aussi valoriser ses propres atouts : « Nous aurons des animations au parc des Belles Frises, des concerts et des initiatives locales. On veut que ce soit une journée populaire, conviviale et belle », explique l’édile.

Des retombées économiques et médiatiques durables

Au-delà du spectacle sportif, les bénéfices économiques sont indéniables. Les restaurants, commerces et hôtels afficheront complet. « L’hôtellerie sera saturée, mais les retombées dépasseront largement le seul jour de l’événement », estime Guy Saillard. Le passage des caméras de France Télévisions constitue une vitrine exceptionnelle : « Le Jura est magnifiquement filmé, et cela attire ensuite des visiteurs toute l’année". 

L'interview de la rédaction : Guy Saillard, Maire de Champagnole. 

Un territoire qui aime le sport et la fête

Habituée aux grands rassemblements, Champagnole confirme une fois encore son goût pour les manifestations sportives et populaires. La fête se poursuivra également le 3 août, avec le passage du Tour de France Femmes.  Â« Le Tour, c’est le sport, la fête, et la France. C’est une fierté pour Champagnole d’en être à nouveau partenaire », conclut le maire avec enthousiasme.

La dermatose nodulaire continue de gagner du terrain dans le Jura. Un nouveau foyer, le cinquième dans le département,  a été confirmé à Chamblay, à moins de trois kilomètres d’Écleux, épicentre des premières contaminations. Le troupeau concerné serait composé d’ une cinquantaine de bovins. Il doit être euthanasié ce vendredi 24 octobre, conformément au protocole sanitaire.

Suite à la cyberattaque survenue au centre hospitalier de Pontarlier, tous les plannings médicaux doivent être reconstitués. Les patients ayant une consultation, un examen ou une hospitalisation prévue sont invités à contacter dès maintenant la cellule d’appel dédiée au 0 805 090 125.

Ce dimanche 19 octobre, à Decize (Nièvre), Alexandre Mayeur, 14 ans, originaire de Saint-Vit, licencié à l’Olympic Canoë Kayak Auxerrois, a brillamment remporté le Championnat régional de fond Bourgogne-Franche-Comté en K1 sur 3000 mètres. Le jeune athlète a mené la course de bout en bout, reléguant ses poursuivants à plus de deux minutes.

Cette victoire s’ajoute à un palmarès déjà impressionnant pour la saison 2025 : triple champion régional en fond et sprint (Dijon, Besançon, Saint-Jean-de-Losne), vice-champion régional en descente (Quingey), et médaillé de bronze aux Régates Internationales (Decize) et aux Championnats de France de sprint (Libourne).

À quelques mois de son entrée au Pôle Espoir de Dijon, Alexandre confirme son potentiel. Prochaine échéance : les Championnats de France en avril 2026.

Ce vendredi matin à 9h30, Enedis annonce avoir rétabli l’électricité pour près de 99 % des foyers touchés en Franche-Comté. 800 clients restent privés de courant : 500 dans le Jura, 200 dans le Doubs et 100 en Haute-Saône.

La veille, jeudi 23 octobre, la tempête Benjamin a balayé la région avec des rafales violentes, provoquant des chutes d’arbres sur les lignes électriques. Jusqu’à 61 800 foyers ont été privés d’électricité. Enedis a mené 150 interventions dans la journée, mobilisant dès le 22 octobre une cellule de crise, 150 techniciens, des entreprises partenaires et du matériel de secours.

La région compte aujourd’hui près de 350 000 jeunes de 18 à 29 ans, soit 130 000 de moins qu’en 1980. En cause : baisse de la natalité et départs pour études ou emploi. À la campagne, l’accès aux services essentiels (France Travail, auto-écoles, sport, cinémas…) reste difficile. 1 jeune sur 5 n’est ni en études ni en emploi, et 10 % vivent encore chez leurs parents à l’approche de la trentaine. D’ici vingt ans, la Bourgogne-Franche-Comté pourrait perdre encore 50 000 jeunes adultes.

Un accident de la route s’est produit ce vendredi matin aux Bréseux. Une seule voiture est en cause. Le bilan définitif fait état d’une victime, légèrement blessée. Elle a été prise en charge par les secours et transportée à l’hôpital. Une dépanneuse a été envoyée sur place pour retirer le véhicule accidenté.

La Mutualité Française Comtoise vient de poser  la première pierre de sa future Résidence autonomie à Saint-Vit. Ce nouvel établissement, prévu pour 2027, proposera 40 logements adaptés, dont 10 dédiés aux personnes handicapées vieillissantes. Il s’inscrit dans une plateforme gérontologique de proximité, en lien avec l’EHPAD « L’orée du Doubs » et le Pôle de Gérontologie et d’Innovation. Il est financé à hauteur de 5,9 millions d’euros.  

L’hiver s’annonce riche en surprises avec le nouveau programme de visites guidées proposé par l’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon. De novembre à avril, la capitale comtoise et ses alentours dévoilent leurs secrets à travers des parcours gourmands, insolites, patrimoniaux ou naturels.

À tester absolument :

  • Exploration nocturne à la lampe torche pour redécouvrir les façades bisontines dans la pénombre.
  • Dégustations de vins au Cercle des Arômes, après une plongée dans l’histoire viticole locale.
  • Immersion dans l’âge d’or thermal avec Besançon-Les-Bains et son casino.
  • Balades architecturales à la découverte du visage moderne de la ville.
  • Évasion nature au Marais de Saône, entre roselières et faune discrète.
  • Patrimoine méconnu à Avanne-Aveney et bornes royales à Devecey.
  • Exploration du Fort de Pugey et ses vues imprenables.
  • Visite de la Basilique Saint-Ferjeux et ses trésors artistiques du XIXe siècle.

? Un programme hivernal pour poser un regard neuf sur Besançon, cité d’art et d’histoire nichée au cœur du Doubs.