L’hôpital de Pontarlier fait savoir, qu’en raison du passage de la flamme olympique à Pontarlier, le 25 juin, l’accès à l’hôpital ne sera pas impacté. Néanmoins, des ralentissements importants sont à prévoir sur la rocade Georges Pompidou. Il est ainsi recommandé de prévoir un délai de trajet plus important ce jour-là afin de garantir une arrivée à l’heure pour les rendez-vous et consultations.
Concernant la suspension du directeur de l’hôpital de Pontarlier, l’Agence Régionale de Santé indique que « depuis le 19 avril dernier, sur proposition de l’ARS Bourgogne Franche-Comté, une mesure suspension d’une durée de 4 mois a été prise par le Centre National de Gestion, autorité investie du pouvoir de nomination des directeurs d’établissement de santé ». Une décision prise alors que le milieu hospitalier fait à son tour son #MeToo en France, pointant des victimes de sexisme et de gestes inappropriés. Pour l’heure, aucune raison n’est évoquée à Pontarlier.
L’ARS Indique qu’elle « suit avec attention la situation de l’établissement », et qu’elle s’est « assurée de la continuité de son fonctionnement et celui des établissements qui dépendent de la même direction, par la désignation du directeur général du CHU de Besançon pour assurer l’intérim pendant cette période ».
C’est une information qui avait fuité depuis plusieurs jours. Elle est confirmée ce matin par nos confrères de l’Est Républicain. Sans que nous en connaissions la raison précisément, l’Agence Régionale de Santé a décidé de suspendre, pendant au moins quatre mois, Jean-David Pillot, arrivé l’année dernière à la tête du centre hospitalier de Pontarlier. Selon le papier de nos confrères, l’intérim est assuré par le CHU Minjoz de Besançon.
Hier, à Pontarlier, une convention tri-partite, relative à la sécurité des établissements de santé dans la capitale du Haut-Doubs, a été signée au Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. L’objectif est d’assurer la sécurité des personnels de santé des sites hospitaliers des « Rives du Doubs », du Grandvalliers et de l’EHPAD du Larmont. Elle implique la préfecture, la police nationale et l’établissement de santé du Haut-Doubs.
C’est un ambition projet immobilier, répondant à plusieurs enjeux qui est sur le point de voir le jour à Pontarlier. Les objectifs sont multiples : répondre à une forte tension locative sur le territoire, renforcer l’attractivité de l’hôpital pontissalien et vendre un bien inoccupé, permettant d’engendrer des recettes, indispensables pour l’avenir.
Inoccupés et représentant une charge financière, les locaux de l’ancien hôpital de Pontarlier vont subir une cure de jouvence. Les 2.500 m2 de surfaces habitables seront transformés en 52 logements sociaux. 24 logements sont prévus pour accueillir des locataires de plus de 65 ans, quand 28 autres seront destinés aux jeunes actifs de moins de 30 ans, dont la moitié pour le personnel de l’hôpital. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient être lancés à la fin de l’année 2025. L’accueil des premiers résidents est programmé pour 2027. « Nous aboutissons à un projet gagnant/gagnant » explique Patrick Genre, le Maire de Pontarlier. Et de poursuivre : « L’hôpital va se libérer de charges de fonctionnement importantes. La vente de ce bien assurera également une recette à l’hôpital, qui sera en capacité de proposer une offre de logements pour une partie de ses actifs. C’est un élément d’attractivité pour l’hôpital ». Enfin, ce projet est intéressant pour la Ville de Pontarlier, qui se dote d’une offre de logements supplémentaires. « Cela va permettre à la ville d’équilibrer son offre de logements en direction des seniors » complète l’édile. Rappelons qu’un projet identique s’est développé au sein de l’îlot Saint-Pierre.
L'interview de la rédaction : Patrick Genre
Extinction de l’offre médicale sur Pontarlier
En parallèle de ce projet, l’hôpital pontissalien va également se restructurer. « Si l’établissement veut tirer son épingle du jeu, il faut qu’il accroisse son activité. Autrement dit, qu’il dispose de mètres carrés supplémentaires » explique M. Genre. Ainsi, il est prévu une extension des urgences, avec la construction d’un nouveau bâtiment, au-dessus de la rampe actuelle d’accès aux urgences. Une autre opération va consister « à sortir certains pôles logistiques et activités » du site historique du centre-ville pour les externaliser vers l’Ehpad de Doubs. « Ces projets ont été retenus dans le Ségur de l’investissement. Dans les dix ans qui viennent, ces trois projets devraient se construire. Ils devraient permettre de donner un nouveau souffle dans l’attractivité de l’hôpital et le développement de ses offres » conclut M. Le Maire.
L'interview de la rédaction : Patrick Genre
L’hôpital de Pontarlier : une colonne vertébrale indispensable
En déplacement dans la capitale du Haut-Doubs, et notamment au centre hospitalier, Rémi bastille, le préfet du Doubs, s’est dit « très vigilant » sur le fonctionnement de cet hôpital et sa capacité à répondre aux besoins et attentes de la population. « C’est le pôle majeur sur le Haut-Doubs. On ne peut pas envisager de s’en passer. Sa pérennité est essentielle à l’attractivité du territoire. C’est un gros établissement qui concentre une centaine de médecins » conclut le représentant de l’état.
L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs
Ce n’est pas qu’un mal pontissalien, les hôpitaux de Besançon et Nord Franche-Comté connaissent également ces difficultés. Depuis quelques semaines, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier doit gérer un manque de médecins au sein de son service. Ce qui n’est pas sans poser problème. A la crise des vocations des médecins urgentistes, s’ajoutent d’autres impondérables, comme des congés maternité et des maladies. Actuellement, il manque six médecins sur les treize que comptent les urgences pontissaliennes. Un contexte qui a conduit l’hôpital à revoir le fonctionnement et l’accueil de patients, mais pour Jean-David Pillot, le directeur de l’établissement, pour gérer cette situation qui perdurera, il faut porter une réflexion plus large et s’appuyer sur les professionnels de santé du territoire.
Le directeur pontissalien reconnaît les aides consenties par les établissements voisins de Besançon et de Dole, mais il souligne également « l’engagement fort des médecins généralistes de la Communauté Professionnelle de Territoire du Haut-Doubs Forestier », qui assure pleinement leur mission dans la prise en charge des personnes ayant besoin d’une consultation de médecine générale. M. Pillot compte également sur l’ouverture, en juin prochain, de la maison médicale de garde, en face de l’hôpital de Pontarlier, dans un premier temps, et qui devrait permettre de décharger les urgences. « Dans cette maison, exerceront, à partir de 18/20h, et jusqu’à minuit, les médecins généralistes, en lien étroit avec les médecins des urgences. Il y aura une réorientation systématique des patients » conclut le responsable.
L'interview de la rédaction : Jean-David Pillot
Comme nous vous l’annoncions en début de semaine, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté de Pontarlier connaît de grosses difficultés, en raison d’un manque de médecins urgentistes, qui impacte considérablement son fonctionnement.
Dans ce contexte, la direction de l’hôpital rappelle qu’il convient d’appeler en premier lieu son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66, qui sauront orienter les patients en fonction des urgences. Toutefois, il est précisé que le SMUR est maintenu 24 heures sur 24, de même que l’accueil des urgences nécessitant une prise en charge à l’hôpital.
Le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier connaît des difficultés au sein de ses services hospitaliers, et en particulier aux urgences. Le manque de médecin handicape fortement le bon fonctionnement de l’établissement. Dans ces conditions, il est appelé la population à contacter, en priorité, son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66. Enfin, le centre hospitalier pontissalien précise que toutes les consultations de médecine générale, c’est-à -dire qui ne nécessitent pas le recours au plateau technique de l’hôpital, seront réorientées vers les cabinets de médecine générale des secteurs de garde en journée et la nuit. Il en sera de même pour les habitants du Jura.
Les enfants hospitalisés dans les services de pédiatrie et néonatologie du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté seront récompensés ce vendredi après-midi. Ces jeunes garçons et filles auront la chance de recevoir le père-noël. Cette distribution de présents se conjuguera avec un goûter de Noël avec les familles, le vieil homme à l’habit rouge et la direction du CHI de Haute-Comté.
Dans un communiqué de presse, le centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier lance « un appel pressant aux médecins libéraux du territoire » pour renforcer la filière médecine générale des urgences. L’établissement du Haut-Doubs fait face « à une situation exceptionnelle et à un besoin accru de ressources médicales ». Les médecins libéraux, qui souhaitent se porter volontaires, sont invités à prendre contact avec le centre hospitalier pontissalien et les docteurs Marguet et André en composant le 03.81.38.53.60.