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Hier, à Pontarlier, une convention tri-partite, relative à la sécurité des établissements de santé dans la capitale du Haut-Doubs, a été signée au Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. L’objectif est d’assurer la sécurité des personnels  de santé des sites hospitaliers des « Rives du Doubs Â», du Grandvalliers et de l’EHPAD du Larmont. Elle implique la préfecture, la police nationale et l’établissement de santé du Haut-Doubs.

C’est un ambition projet immobilier, répondant à plusieurs enjeux qui est sur le point de voir le jour à Pontarlier. Les objectifs sont multiples : répondre à une forte tension locative sur le territoire, renforcer l’attractivité de l’hôpital pontissalien et vendre un bien inoccupé, permettant d’engendrer des recettes, indispensables pour l’avenir.

Inoccupés et représentant une charge financière, les locaux de l’ancien hôpital de Pontarlier  vont subir une cure de jouvence. Les 2.500 m2 de surfaces habitables seront transformés en 52 logements sociaux. 24 logements sont prévus pour accueillir des locataires de plus de 65 ans, quand 28 autres seront destinés aux jeunes actifs de moins de 30 ans, dont la moitié pour le personnel de l’hôpital. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient être lancés à la fin de l’année 2025. L’accueil des premiers résidents est programmé pour 2027. « Nous aboutissons à un projet gagnant/gagnant Â» explique Patrick Genre, le Maire de Pontarlier. Et de poursuivre : « L’hôpital va se libérer de charges de fonctionnement importantes. La vente de ce bien assurera également une recette à l’hôpital, qui sera en capacité de proposer une offre de logements pour une partie de ses actifs. C’est un élément d’attractivité pour l’hôpital Â». Enfin, ce projet est intéressant pour la Ville de Pontarlier, qui se dote d’une offre de logements supplémentaires. « Cela va permettre à la ville d’équilibrer son offre de logements en direction des seniors Â» complète l’édile. Rappelons qu’un projet identique s’est développé au sein de l’îlot Saint-Pierre.  

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

Extinction de l’offre médicale sur Pontarlier

En parallèle de ce projet, l’hôpital pontissalien va également se restructurer. « Si l’établissement veut tirer son épingle du jeu, il faut qu’il accroisse son activité. Autrement dit, qu’il dispose de mètres carrés supplémentaires Â» explique M. Genre. Ainsi, il est prévu une extension des urgences, avec la construction d’un nouveau bâtiment, au-dessus de la rampe actuelle d’accès aux urgences. Une autre opération va consister « Ã  sortir certains pôles logistiques et  activités Â» du site historique du centre-ville pour les externaliser vers  l’Ehpad de Doubs. « Ces projets ont été retenus dans le Ségur de l’investissement. Dans les dix ans qui viennent, ces trois projets devraient se construire. Ils devraient permettre de donner un nouveau souffle dans l’attractivité de l’hôpital et le développement de ses offres Â» conclut M. Le Maire.

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

L’hôpital de Pontarlier : une colonne vertébrale indispensable

En déplacement dans la capitale du Haut-Doubs, et notamment au centre hospitalier, Rémi bastille, le préfet du Doubs, s’est dit « très vigilant Â» sur le fonctionnement de cet hôpital et sa capacité à répondre aux besoins et attentes de la population. « C’est le pôle majeur sur le Haut-Doubs. On ne peut pas envisager de s’en passer. Sa pérennité est essentielle à l’attractivité du territoire. C’est un gros établissement qui concentre une centaine de médecins Â» conclut le représentant de l’état.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

Ce n’est pas qu’un mal pontissalien, les hôpitaux de Besançon et Nord Franche-Comté connaissent également ces difficultés. Depuis quelques semaines, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier doit gérer un manque de médecins au sein de son service. Ce qui n’est pas sans poser problème. A la crise des vocations des médecins urgentistes, s’ajoutent d’autres impondérables, comme des congés maternité et des maladies. Actuellement, il manque six médecins sur les treize que comptent les urgences pontissaliennes. Un contexte qui a conduit l’hôpital à revoir le fonctionnement et l’accueil de patients, mais pour Jean-David Pillot, le directeur de l’établissement, pour gérer cette situation qui perdurera, il faut porter une réflexion plus large et s’appuyer sur les professionnels de santé du territoire.

Le directeur pontissalien reconnaît les aides consenties  par les établissements voisins de Besançon et de Dole, mais il souligne également « l’engagement fort des médecins généralistes de la Communauté Professionnelle de Territoire du Haut-Doubs Forestier Â», qui assure pleinement leur mission dans la prise en charge des personnes ayant besoin d’une consultation de médecine générale. M. Pillot compte également sur l’ouverture, en juin prochain,  de la maison médicale de garde, en face de l’hôpital de Pontarlier, dans un premier temps, et qui devrait permettre de décharger les urgences. « Dans cette maison, exerceront, à partir de 18/20h, et jusqu’à minuit,  les médecins généralistes, en lien étroit avec les médecins des urgences. Il y aura une réorientation systématique des patients Â» conclut le responsable.  

L'interview de la rédaction : Jean-David Pillot

Comme nous vous l’annoncions en début de semaine, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté de Pontarlier connaît de grosses difficultés, en raison d’un manque de médecins urgentistes, qui impacte considérablement son fonctionnement.

Dans ce contexte, la direction de l’hôpital rappelle qu’il convient d’appeler en premier lieu son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66, qui sauront orienter les patients en fonction des urgences. Toutefois, il est précisé que le SMUR est maintenu 24 heures sur 24, de même que l’accueil des urgences nécessitant une prise en charge à l’hôpital.

Le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier connaît des difficultés au sein de ses services hospitaliers, et en particulier aux urgences. Le manque de médecin handicape fortement le bon fonctionnement de l’établissement. Dans ces conditions, il est appelé la population à contacter, en priorité, son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66. Enfin, le centre hospitalier pontissalien précise que toutes les consultations de médecine générale, c’est-à-dire qui ne nécessitent pas le recours au plateau technique de l’hôpital, seront réorientées vers les cabinets de médecine générale des secteurs de garde en journée et la nuit. Il en sera de même pour les habitants du Jura.

Les enfants hospitalisés dans les services de pédiatrie et néonatologie du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté seront récompensés ce vendredi après-midi. Ces jeunes garçons et filles auront la chance de recevoir le père-noël. Cette distribution de présents se conjuguera avec un goûter de Noël avec les familles, le vieil homme à l’habit rouge et la direction du CHI de Haute-Comté.

Dans un communiqué de presse, le centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier lance « un appel pressant aux médecins libéraux du territoire Â» pour renforcer la filière médecine générale des urgences. L’établissement du Haut-Doubs fait face « Ã  une situation exceptionnelle et à un besoin accru de ressources médicales Â». Les médecins libéraux, qui souhaitent se porter volontaires,  sont invités à prendre contact avec le centre hospitalier pontissalien et les docteurs Marguet et André en composant le 03.81.38.53.60.

Jusqu’au 22 octobre se déroulent les semaines d’information sur la santé mentale. L’objectif de ces deux semaines de mobilisation est d’informer le grand public, décliner ce sujet de société, qui a récemment fait irruption dans nos vies de tous les jours et présenter les différents acteurs, qui pourront être de précieux interlocuteurs, en cas de souffrance.

La santé mentale est un terme relativement récent dans le langage du quotidien. Cette notion s’est démocratisée notamment  lors des différentes périodes de confinement, liées à la pandémie de covid-19. Les ruptures de liens qu’elles ont provoquées, les incertitudes sur l’avenir et les conflits récents en Ukraine et au Proche-Orient ont des effets dévastateurs sur chacun d’entre nous. La santé mentale des Français, et notamment celle des jeunes, reste dégradée et préoccupante en 2023.

Brunch-itinérant à Pontarlier

Plusieurs actions sont organisées durant cette quinzaine d’information. L’association « l’escale Â» du pôle psychiatrique Grandvallier, composée de patients et de soignants, organise un brunch-itinérant qui se déroulera ce dimanche 15 octobre de 10h à 12h, au départ du pôle psychiatrique (rue du 3e Régiment de Tirailleurs Algériens). Une boucle de 4 kilomètres sera proposée. Elle permettra aux participants de rencontrer les membres de l’association locale, mais également d’autres relais que sont Res’ado, le Groupe d’Entraide Mutuel Comtois de Maîche et Morteau et l’EHPAD du Larmont. Tarif : 4 euros. C’est gratuit pour les enfants de -10 ans. Il n’y a pas besoin de réserver.

L'interview de la rédaction : Sophie Bagnoud, présidente de l'association "Escale"

 

On l’a appris hier après-midi, Jean-David Pillot prendra prochainement la tête du CH intercommunal de Haute-Comté à Pontarlier. Il va quitter sa fonction de secrétaire des affaires générales qu’il occupait au CH intercommunal Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil, en Seine Maritime et Eure. M. Pillot succède à Olivier Volle qui dirigeait jusqu’à présent cet établissement et qui a fait valoir son droit à la retraite.

Le CHIHC, le centre hospitalier pontissalien, continue de faire face à des difficultés de recrutement de personnel infirmier et aide-soignant. Dans un contexte  antérieur ou 20 lits à l’EHPAD du Larmont, trois lits en psychiatrie et 3 lits en médecine SSR à Mouthe avaient été gelés, on vient d’apprendre que six lits supplémentaires en médecine B ont été fermés.

Dans ces conditions, l’établissement fait savoir que l’accueil des personnes nécessitant des soins actifs est préservé. En revanche, les hospitalisations pour des motifs sociaux ne pourront être assurées.