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La saison théâtrale 2021/2022 à Pontarlier des Scènes du Haut-Doubs est officiellement lancée. Après le spectacle d'ouverture du mois de septembre, ce jeudi 14 octobre,  Ã  20h30,  la comédie intitulée « Des plans sur la comète » de Tristan Petitgirard sera jouée au théâtre Bernard Blier. 

Au total, ce seront plus d'une dizaine de représentations qui seront proposées par la Ville de Pontarlier et les associations partenaires, au Théâtre Bernard Blier et au Théâtre du Lavoir. Pour tout savoir sur ces événements, rendez-vous sur le site de la ville ou ses réseaux sociaux.

Les étudiants de la filière Staps de l’université de Franche-Comté se sont mobilisent ce mercredi. Ils dénoncent des infrastructures vétustes, des amphis inadaptés et un manque d’enseignants.   C’est à pied, qu’ils ont quitté leur campus pour rejoindre le rectorat de Besançon, où une délégation a été reçue. Symboliquement pour montrer la gravité de la situation, les étudiants ont recouvert un cercueil en bois de bougies. Ils l’ont ensuite brûlé avec les cartons revendicatifs de la manifestation.

Après avoir connu des difficultés dans l’éducation de son berger allemand, Tony Proponnet a décidé de changer de voie et de s’intéresser à cette problématique. C’est en découvrant la technique mise en œuvre par le Montpelliérain Vincent Marchal que le Pontissalien s’est lancé dans cette aventure. Un intérêt qui tombe bien. D’autant plus que de nombreux particuliers sont concernés par ce problème. Il est vrai aussi que les périodes de confinement ont également eu un impact sur la santé et le comportement des animaux.

Ne trouvant pas de réponse en provenance des éducateurs canins, prônant pour certains une méthode classique ( avec collier électrique, collier étrangleur) ou une méthode ultra positive (sans aucune sanction), Tony a cherché une méthode en adéquation avec ses valeurs. Refus catégorique d’agresser ou violenter son animal. Il s’est dirigé vers une méthode plus naturelle. Cette  technique d’éducation utilise une loi d’apprentissage, basée sur le conditionnement opérant. Tout comportement associé à quelque chose de désagréable aura tendance à diminuer. A l’inverse, tout comportement associé à quelque chose d’agréable aura tendance à se répéter. Dans la méthode utilisée, ce n’est pas le propriétaire qui sanctionne le comportement de son animal. Au contraire, le maître doit être hypocrite, très sympathique et faire des câlins. Cette méthode a fait ses preuves sur des centaines de chien.

Une technique efficace

Alors que son animal de compagnie adoptait de mauvais comportements, en mordillant, en sautant sur les gens ou encore en courant sur des voitures, des trottinettes, des joggers ou des cyclistes, Tony a appliqué cette nouvelle méthode. « En quelques jours, les premiers résultats se sont fait sentir Â». Depuis, fort de ce constat, et des qualités humaines du maître, des personnes ont fait appel à ses services. Les résultats obtenus sont convaincants et très rapides. Si vous aussi, vous souhaitez en savoir davantage, n’hésitez pas à contacter M. Proponnet au 07.77.37.88.24 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  Il se déplace sur un rayon de 40 kilomètres autour de Pontarlier.

L'interview de la rédaction

 

A compter du 1er novembre entre en vigueur l’obligation de disposer d’équipements spécifiques en zones montagneuses. L’objectif est d’améliorer la sécurité des usagers de la route. Néanmoins que l’on ne s’y trompe pas. La nouvelle mesure n’impose pas l’obligation d’équiper son véhicule  en pneus neige uniquement, mais de détenir des équipements spécifiques dans le coffre, qui devront bien évidemment être posés en cas de chaussées enneigées. Cela peut-être des chaînes ou d’autres dispositifs antidérapants amovibles équivalents.

Une certaine tolérance ?

Nathalie Linard, responsable du service sécurité routière à la Direction Départementale des Territoires, reconnaît que cette année une certaine tolérance sera accordée par les forces de l’ordre. Ce qui ne sera plus le cas en novembre 2022. Les secteurs concernés sont connus. D’ailleurs, une signalisation zonale a été déployée pour indiquer aux usagers l’entrée dans une zone ou les obligations d’équipements s’appliquent.

Choisir les bons pneus

Quitte à investir. Autant investir judicieusement. C’est ce que conseille la Direction Départementale des Territoires. Effectivement, les pneus installés doivent porter l’appellation « pneus hiver Â», qui couvrira l’ensemble des pneus identifiés par l’un des marquages « M+S Â», « M.S Â» ou « M&S Â» ou par la présence conjointe du marquage « symbole alpin Â» et l’un des marquages « M+S Â», « M.S Â» ou « M&S Â». A partir de 2024, seuls les pneus identifiés par la présence conjointe du marquage « symbole alpin Â» et l’un des marquages « M+S Â», « M.S Â» ou « M&S Â» seront exigés.

L'interview de la rédaction / Nathalie Linard, responsable du service sécurité routière à la Direction Départementale des Territoires

 

Le président de l’association des parents d’élèves de l’école Jules Ferry à Besançon a été convoqué une deuxième fois au commissariat de police pour répondre des faits de vol. Une plainte avait  Ã©té déposée le 5 février 2020 par l’association pour dénoncer la disparition de la recette de la fête de l’école d’un montant de 2.000 euros.

Lors d’une première convocation, le 11 mars 2020, ce dernier avait reconnu les faits et s’était engagé à rembourser cette somme. Le parquet lui avait donné quatre mois pour le faire. Force et de constater qu’il ne l’a pas fait. C’est la raison pour laquelle, il fut arrêté en octobre 2021. D’autant plus qu’il ne répondait pas aux convocations. Il comparaîtra le 13 janvier et le 2 mars pour abus de confiance.

Mardi soir, vers 23h, deux mineurs ont été interpellés par la police nationale dans le supermarché Casino de la rue de Belfort à Besançon. Ces derniers ont passé les caisses de l’enseigne avec plusieurs produits. L’un d’eux était en possession d’un couteau de cuisine de 20 centimètres volé.

Les deux mineurs, âgés de 17 ans et 16 ans, se montrés agressifs. Ils ont été remis à leur parent après audition. Une mesure de réparation pénale, devant la protection judiciaire de la jeunesse, a été prononcée pour les faits de vol à l’étalage en réunion et port d’arme.

Un homme a été placé en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir agressé une femme en exhibant un couteau. Les faits se sont passés ce mercredi, en début d’après-midi, avenue île de France, dans le quartier Planoise. Cette intervention s’est déroulée dans le cadre du démantèlement d’un point de deal. L’individu était également en possession d’une liasse de billets de 10 euros. Choquée, la victime a déposé plainte.

Un homme, âgé de 48 ans, a été placée en garde à vue à Pontarlier. Il est soupçonné d’avoir commis des violences sur sa compagne. Il a été laissé libre, mais devra s’expliquer en janvier prochain devant la justice. Dans la nuit du 9 au 10 octobre, cette femme a chuté d’un balcon, situé au 2è étage de son immeuble, alors qu’elle était en train de fumer.

Lorsque les policiers se sont intéressés à cette situation, ils ont constaté des antécédents de violence au sein de ce couple. Si elle dit ne pas avoir été poussée depuis le balcon, la victime a reconnu des faits de violence, survenus le 30 septembre. Ce soir-là, le couple s’était disputé. Le quadragénaire a été placé en garde à vue lundi. Précisons également qu’un pistolet à grenaille a été saisi. L’arme sera détruite.

Les étudiants de la filière Staps de l’université de Franche-Comté se mobilisent ce mercredi. Ils dénoncent les conditions d’enseignement et appellent à la réaction de l’état et des autorités de tutelle. C’est la raison pour laquelle ils ont sollicité une rencontre auprès du recteur de l’académie de Besançon.  Ils s’inquiètent pour leur avenir. Qu’il s’agisse de leur poursuite d’études en Master ou de leur entrée dans la vie professionnelle.

STAPS 1

 Ils craignent d’obtenir un diplôme dévalorisé. Ils dénoncent des infrastructures vétustes, des amphis inadaptés et un manque d’enseignants.  Ils veulent des prises de décision rapides. Ils voient la finalité du projet de réhabilitation du campus de la Bouloie a trop long terme. D’autant plus que depuis près de deux ans, ils ne cessent d’alerter qui. de droit. 

Le reportage de la rédaction : Etienne, Léa et Capucine

Le Conseil national du PS a validé vendredi les candidatures de deux candidats à l'investiture du parti pour l'élection présidentielle de 2022, celle de la maire de Paris Anne Hidalgo et celle du maire du Mans Stéphane Le Foll. Anne Hidalgo a obtenu 208 parrainages de membres titulaires du Conseil national, Stéphane Le Foll 34. Le vote des adhérents prévu jeudi devrait être une formalité pour la maire de Paris, avant la convention d'investiture le 23 octobre à Lille. Myriam El-Yassa, ancienne conseillère municipale de Besançon et première secrétaire fédérale du PS fait le point sur l’état du Parti Socialiste, tout en apportant son soutien immuable à Anne Hidalgo.

 

Bonjour Madame El-Yassa. Tout d’abord, quelle est la situation au sein du Parti Socialiste aujourd’hui ?

 

Le PS renaît peu à peu de ses cendres. S’il y a eu un cycle infernal en 2017, on peut constater depuis quelques victoires électorales. Je pense notamment à l’échelle nationale aux élections municipales, ou dans le cadre plus local quelques victoires comme à Besançon avec une union de la gauche. Et puis des conquêtes, ou des maintiens au niveau régional. Le PS est toujours armé de dizaines de milliers de militants, il est toujours structuré avec un maillage territorial fort. Il y a eu, si on revient sur 2014, des conquêtes comme la mairie Nancy, de Marseille, de Montpellier, et toujours Paris. Donc même s’il faut faire preuve d’humilité, et toujours combattre, nous sommes redevenus une force centrale de la gauche.

 

Comment vont s’organiser les primaires socialistes ?

 

Alors c’est une primaire interne qui aura lieu jeudi soir, de 17h à 22h. Tous les militants du PS sont invités à choisir entre 2 candidats, Stéphane Le Foll et Anne Hidalgo, afin de désigner le candidat qui sera sur les starting-blocks dès le 15 octobre pour défendre les couleurs du poing et de la rose sur le territoire français.

 

Si Anne Hidalgo apparaît en pôle position pour remporter ces primaires, vous comprenez qu’elle ne fasse pas l’unanimité, au sein même du PS ?

 

Oui, je l’entends, et c’est la force de notre parti. Nous sommes un parti démocratique. Quand il y avait encore le cycle d’Epinay, il y avait plusieurs courants de pensées, et c’est plutôt un avantage qu’on puisse avoir des opinions différentes qui s’expriment. Concrètement, l’équipe d’Anne Hidalgo s’étoffe, je fais partie des signataires du conseil national pour parrainer sa candidature. Vous avez Johanna Rolland maire de Nantes qui est sa directrice de campagne, le maire de Nancy, Mathieu Klein, qui est en charge du projet avec Boris Vallaud. Vous avez aussi plusieurs maires de communes rurales, qui sont des chevilles ouvrières. Mais il y a surtout quelque chose que je voudrais souligner à propos de la personnalité d’Anne Hidalgo, c’est son parcours. C’est son attachement à la République. Et aujourd’hui, cette République est en danger. Avec la dynamique autour d’Éric Zemmour, avec les discours racistes et populistes de plus en plus décomplexés. Une des forces de la candidature d’Anne Hidalgo, c’est son parcours professionnel. Elle incarne cet idéal républicain, cet idéal qui a été promu par la philosophie des lumières, par la 3ème République. C’est un pur produit de l’école laïque. Et surtout, elle a une attache particulière et un intérêt pour la valeur travail. Et puis, quand on la critique sur le fait qu’elle ne connaît pas la ruralité, il faut savoir qu’Anne Hidalgo a déjà habité dans des zones rurales. Et ce n’est pas parce qu’on est maire de Paris qu’on est forcément déconnecté de la réalité des territoires. Paris c’est 3 millions d’habitants, ce n’est pas la France entière, et toute l’équipe d’Anne Hidalgo en est bien consciente.

 

Justement, cette image de « parisienne Â» ne risque-t-elle pas de la desservir ?

 

Evidemment, c’est une réalité. Il y a toujours dans l’imaginaire collectif une opposition entre les territoires. Et ces clivages, j’ai l’impression qu’ils ont été un peu exacerbés avec la politique menée par Emmanuel Macron, qui dans des éléments de langage, opposait les uns aux autres. Le PS soutiendra le ou la candidate investie. Il y a de fortes chances qu’Anne Hidalgo remporte le scrutin, et donc il y aura un maillage territorial très fort. Nous sommes pour un travail d’équipe, de collectif, Anne Hidalgo n’est pas candidate toute seule. Il y a derrière elle une équipe de parlementaires, que ce soit à l’Assemblée nationale et au Sénat, une équipe d’élus territoriaux, et une armée de militants et militantes, que seront dès le week-end prochain à Besançon, pour prouver que le projet social démocrate est le plus juste, autant sur la question sociale que sur la question écologique. Et puis il faut se rendre compte qu’Anne Hidalgo est une personne reconnue internationalement. Elle fait partie des leaders de ce monde. A chaque fois qu’un chef d’Etat vient faire une rencontre protocolaire à l’Elysée, il passe par la mairie de Paris. Elle a aussi le réseau social démocrate européen, elle est allée récemment en Allemagne. D’ici quelques jours, elle va partir voir Pedro Sanchez. Ce n’est pas une candidature isolée, on a pris la meilleure des candidates possibles pour défendre l’intérêt général.

 

Comment entendez-vous remporter la présidentielle ? Est-ce qu’une victoire est possible ?

 

Je pars toujours du postulat qu’on ne s’engage pas dans une compétition sans espérer la victoire. Je constate aussi qu’à plus de 6 mois d’une élection présidentielle, les sondages se sont systématiquement trompés. Je constate également que pour les derniers scrutins, que ce soit aux municipales, ou aux régionales, tous les sondages nous créditaient d’un score moins important. Donc il faut faire face à ces prophéties hyper négatives, rien n’est joué, la campagne n’est même pas encore commencée. A partir de là, Anne Hidalgo y va pour rester jusqu’au bout, elle va se battre jusqu’au bout. Sur ce scrutin, il y a en plus la question de la République en toile de fond. Il y a des candidats qui flirtent avec le fascisme, et tout comme Olivier Faure, tout comme Anne Hidalgo, et tout comme les responsables socialistes, je le dis et je le répète, Éric Zemmour est un fasciste. On va combattre ça, les anti-républicains, les racistes. Mais aussi l’ultra-libéralisme. Nous, on croit en la valeur travail, on croit au fait que chacun peut choisir sa vie, vivre dignement. On ne veut pas opposer les différentes classes sociales, ni opposer les territoires, on travaille sur un projet, un programme présidentiel, renforcé sous la coordination de Mathieu Klein. Et on s’inscrit en fond contre l’idéologie raciste, xénophobe, fascisante, mais aussi les idéologies libérales qui accentuent les inégalités sociales. Quand on voit l’injustice fiscale, notamment avec ce qui se passe avec les Pandora Papers et comment les classes moyennes et les classes inférieures sont taxées, on trouve ça anormal. Tout comme on trouve anormal que les factures énergétiques augmentent. Que demain des classes moyennes seront obligées de s’endetter, non pas pour investir, mais pour vivre leur quotidien. Ce n’est pas normal. Nous on est dans cette idée de gouvernement de gauche, responsable, qui aligne la question sociale et écologique, et qui met toujours en avant un principe inaliénable : la vie d’un être humain n’a pas de prix. Notre priorité, c’est l’humain.