Créée en février, l'association Durable et Doubs, qui compte en son sein des animateurs fervents défenseurs de la lutte contre le dérèglement climatique et l’économie d’énergie, organise, avec la “Fresque du Climat”, des ateliers de sensibilisation à destination du grand public.
La Fresque du Climat, quezako ?
Suite au rapport du GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la fresque pour le climat a voulu questionner et interroger le plus grand nombre, via un support pédagogique, sur l’état actuel de la société. Autrement dit, mieux faire comprendre les enjeux , l’urgence et l’engagement que chacun peut endosser pour améliorer la situation. Ainsi, un jeu collaboratif a été mis en place. Les participants construisent ensemble une fresque résumant les mécanismes du changement climatique. C’est à partir de cet outil que l’association « Durable et Doubs » a travaillé ses interventions.
Les ateliers “ Fresque du climat” à Pontarlier
Les ateliers proposés peuvent se composer de 5 à 8 personnes. Le principe étant de construire en équipe une quarantaine de cartes sur les changements climatiques, en tenant compte des données du GIEC. Cette approche, ludique et instructive, émane du climatologue, Cédric Ringenbach, qui a réalisé cette expérience avec un groupe d’élèves. Dans le Haut-Doubs, les visiteurs peuvent compter sur la présence des animateurs locaux pour enrichir leurs connaissances et leur réflexion sur le sujet. Philippe Klein, le président de l’association pontissalienne y voit « un formidable temps d’échange et de partage ». La liberté de parole et d’opinions n’est pas un bas mot.
D’autres ateliers à découvrir
D’autres thèmes sont d’ores et déjà dans les cartons. Parmi les futures problématiques abordées, celle concernant notre empreinte carbone et les solutions personnelles à mettre en œuvre pour la réduire. La prochaine animation en terre pontissalienne se tiendra ce samedi 14 mai. Les autres sont programmées le samedi 11 juin et le jeudi 16 juin. Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur la page Facebook de l’association : https://www.facebook.com/lafresqueclimathautdoubs
L'interview de la rédaction / Philippe Klein, le président de l'association "Durable et Doubs'
Ce mercredi 11 mai, a été inaugurée la voie Gisèle Halimi au quartier Viotte à proximité de la gare de Besançon. Son fils, Serge Halimi, était présent pour cet événement.
Gisèle Halimi, grande défenseuse du droit des femmes, célèbre avocate et femme politique décédée en juillet 2020 voit son nom inscrit sur la voie du quartier Viotte qui abrite les services de l’État et bientôt le Conseil Régional sur une surface de 27 000 mètres carrés. Cette inauguration s’est déroulée en présence de la maire de Besançon, Anne Vignot qui a réaffirmé sa fierté de nommer des noms de rues de femmes qui ont fait l’histoire locale et nationale. Elle a également rappelé que Gisèle Halimi représente : « 70 ans de combats, de passion et d’engagement pour la cause des femmes » et qu’elle s’est battue pour la peine de mort et pour que le viol soit reconnu comme un crime et non plus un délit.
« Sa vie furent des combats »
Serge Halimi, fils de Gisèle Halimi était présent pour honorer la mémoire de sa mère et pour rappeler son parcours et sa place dans la société. Depuis le décès de sa maman, M. Halimi et ses deux frères constatent que ce genre d’inauguration, en hommage à Gisèle Halimi, se fait de plus en plus : « Elle a acquis une notoriété encore plus importante que celle qu’elle avait de son vivant ». Il regrette cependant que ce soient toujours les mêmes informations qui tournent autour de sa mère. C’est pourquoi il rappelle, entre autres, qu’en 1966 Gisèle Halimi a été au Vietnam afin de mener une mission d’enquête contre les crimes de guerre américains ou encore sa solidarité avec la Palestine qui a été le dernier grand combat de sa vie. « Sa vie furent des combats » souligne son fils et précise : « Les hommages n’ont de sens que si on y présente son combat ».
L'interview de la rédaction / Serge Halimi
Le Grand Besançon du Handball a rendez-vous avec son avenir en proligue ce vendredi soir. Les hommes de Benoît Guillaume (13è) se déplacent à Caen (10è). Autant que cette avant dernière journée de championnat est des plus cruciales pour le collectif bisontin. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30.
Ce vendredi matin, un rassemblement est prévu devant le tribunal administratif de Besançon pour dire « non à l’expulsion des mineurs isolés du squat de Tarragnoz sans solution de relogement ». Depuis avril 2021, l’association Solmiré a réquisitionné un logement vacant pour y installer dix jeunes , tous reconnus mineurs, originaires du continent africain. Une nouvelle procédure d’expulsion est donc engagée ce jour par le propriétaire des lieux, Voies Navigables de France, devant la justice.
Pour l’heure, aucune solution n’a été trouvée et le retour à la rue pourrait redevenir une réalité. Face à l’inaction du conseil départemental du Doubs, qui a, politiquement, la responsabilité de cette action sociale, les militants ont décidé de faire entendre une nouvelle fois leur colère et leur inquiétude.
La garde à vue d’un homme de 19 ans a été prolongé ce jeudi à Besançon. L’individu devrait être présenté à la justice, en comparution immédiate, ce vendredi après-midi. Le 11 mai, il circulait sur un scooter démuni de plaque d’immatriculation. Le passager était dépourvu de casque. A la vue d’une patrouille de police, les deux hommes ont pris la fuite. Une course poursuite s’est engagée à travers les parkings de l’hôpital Minjoz.
A hauteur de la rue du Luxembourg, le passager a pris la fuite en courant, alors que le conducteur du scooter a fini par chuter au sol. Au cours de son audition, le mis en cause n’a pas reconnu la rébellion, ni le port d’arme, découvert pourtant dans la poche de sa veste. Il a néanmoins reconnu du bout des lèvres le refus d’obtempérer. Il a refusé de donner le nom de son acolyte.
Après deux ans sans musique, Julie Rousselet dit Jule, sort un nouvel album nommé “ Les bruits de l’âme ”, allant de l’amitié à l’amour en passant par les enfants. Cet album raconte des ressentis et des émotions sur la vie.
“Les bruits de l’âme”
Cet album est composé de 3 EP, comportant chacun 5 chansons. Touchée par un cancer en 2015, ces nouvelles créations retracent le parcours de rémission de la jeune femme. On retrouve, “hypersensible”, “Le temps”, et “Résilience”. Le premier, sorti le 5 mai, décline des chansons à travers des thèmes relatifs à la vie, avec le regard d’une personne hypersensible. Aborder ce thème était très salvateur pour l’artiste, qui a longtemps vécu cet état d’esprit comme un handicap, avant de s’en servir.
“Je serais là”, le coup de cœur de Julie
Julie a ressenti beaucoup d’émotion lors de la création de “Je serais là”, l’un des titres qui compose son 1er EP. Cette chanson évoque l’amitié et l’empathie. Cette ouverture vers l’autre est important car, lors de sa maladie, elle s’est sentie beaucoup soutenue par ses proches. C’est la raison pour laquelle, elle tient à redonner toute l’aide qu’elle a reçue. Les paroles de cette chanson lui correspondent tellement.
Retrouvez Jule sur la scène du Popoppidum le 9 juillet à Champagnole mais aussi lors du festival des “Vielles Spatule” à La Cluze et Mijoux.
L'interview de la rédaction / Julie Rousselet
Une forte détonation a été entendue en début d’après-midi sur un large territoire allant de Besançon à Dijon. Selon nos informations, il s’agit d’un avion qui a franchi le mur du son. Ce grondement, tel un violent coup de tonnerre, a été très rapide, suscitant néanmoins une belle frayeur chez ceux qui l’ont entendue.
Les fenêtres et le sol ont vibré. Heureusement, rien de grave. Rappelons que le mur du son est caractérisé par l’atteinte d’une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son dans l’air, soit 1.224 km/h. Ce qui provoque une onde de choc sous forme de déflagration supersonique.
C’est un véritable fléau qui empoisonne le quotidien des habitants des grandes villes du département, les rodéos urbains sont de retour. C’est la raison pour laquelle, les forces de l’ordre ont décidé une nouvelle fois encore de montrer les dents. Ce vendredi, des opérations anti-rodéo seront menées dans les secteurs de Besançon, Montbéliard et Pontarlier.
La 15è fête de la bière se déroulera ce samedi 14 mai sur le Champ de Foire de Poligny. Pour cette nouvelle édition, 25 brasseurs, venus de la région, et de territoires limitrophes, seront présents. Chacun aura plaisir, tout en gardant une part de mystère, a présenté son savoir-faire en la matière. Les connaisseurs le savent très bien, « aucune bière n’offre les mêmes arômes et les mêmes saveurs ». C’est d’ailleurs tout ce qui fait la richesse de ces breuvages artisanaux.
Un riche programme d’animations
La fête promet d’être belle ce samedi à Poligny. Des temps de dégustation, des concours de la meilleure bière, des animations musicales rythmeront cet évènement, qui retrouvera son public après deux années d’interruption en raison de la crise sanitaire. Le coup d’envoi de l’évènement sera donné à 14h30.
L'interview de la rédaction, Jacques Sébastien, élue en charge des animations à la ville de Poligny
La fin de saison approche en national 3. Pour le Racing Besançon, il reste quatre matches à disputer pour décrocher le billet pour le niveau supérieur. Deux victoires sont suffisantes, mais le club du président Claude Cuinet veut terminer de la plus belle des manières en remportant les quatre « finales » à venir.
Le compte à rebourre est lancé. Le premier des rendez-vous est fixé ce samedi, à 18h, face à Pontarlier, qui n’a pas encore validé son maintien. Le 21 mai, un palpitant derby face à l’ennemie de toujours, le Besançon Football, est dans toutes les têtes. Cette rencontre pourrait d’ailleurs être décisive pour le clan de Jean-Marc Trinita. Les deux derniers matches opposeront les Bisontins à la réserve sochalienne le 28 mai et à Montceau, en Bourgogne, le 4 juin.
Ne rien regretter
Inutile de parler à Jérémy Guyen, le directeur sportif du club, de ses projets et de ses choix pour l’avenir. Officiellement, le responsable ne veut pas se projeter. « Chaque chose en son temps. Pour le moment, concentrons-nous sur le présent et les quatre rencontres à venir » lance-t-il. Au Racing, on sait que cette montée aurait pu être acquise plutôt si le début de deuxième partie de championnat avait été meilleur, mais la page est tournée et les regards sont désormais tournés vers l’épilogue de cette fin de saison.
Tous au stade
Par la voix de Jérémy Guyen, le club invite les partenaires, les associations bisontines, leurs adhérents et tous les Bisontins amoureux du ballon rond à venir encourager les Racingmen ce samedi soir. « Le football doit reprendre la place qu’il mérite à Besançon. La ville compte de nombreux passionnés » conclut Jérémy Guyen, conscient que la montée du club et son développement passeront aussi par la dynamique et l’enthousiasme que le Racing Besançon saura insuffler en terre bisontine.
L'interview de la rédaction / Jérémy Guyen