Un mouvement de psychologues est prévu ce vendredi 10 mai, à 14h, devant l’Agence Régionale de Santé à Besançon. Parmi les revendications énoncées : un arrêt immédiat de la politique de démantèlement des institutions, le renfort de l’offre de soins, la revalorisation salariale de la profession et l’abandon des plateformes « visant à organiser le tri des patients ».
La journée « portes ouvertes » du conservatoire Elie Dupont se déroulera ce samedi 11 juin à Pontarlier de 10h à 12h et de 14h à 16h. Les visiteurs pourront visiter les locaux, découvrir l’ensemble des disciplines enseignées, rencontrer les professeurs, écouter des enseignants et des élèves et apprécier des extraits de spectacles de danse.
La handballeuse Chloé Valentini aura un gymnase qui portera son nom. Ainsi, à Morteau, sa ville de cœur, l’actuel gymnase du lycée devient le gymnase Cholé Valentini. Le baptême est prévu le lundi 13 juin, à 18h, en présence de la championne messine, de ses proches et des élus locaux. On notera notamment la présence de Cédric Bôle, président de la Communauté de Communes de Morteau et maire de Morteau.
Une marche départementale pour le don de sang se déroulera ce dimanche 12 juin sur le site du Mont Roland à Dole. Trois parcours de 5, 10 et 15 kilomètres sont au programme. Le départ est prévu à partir de 9h, devant le sanctuaire. Dernier départ à 11h. Renseignements et inscriptions au 06.52.59.56.32 ou 06.71.83.67.93
Le corps du plongeur disparu le 12 septembre dernier aurait été retrouvé le 6 juin dans le lac de Vouglans sur le site de la Chartreuse. La remontée a été effectuée ce jeudi 9 juin. Les investigations se poursuivent et une autopsie a été ordonnée. Elle devrait permettre d’identifier la victime et comprendre les causes de la mort.
Les soignants sont inquiets. A Besançon, comme partout ailleurs, l’hôpital public est en crise. En 20 ans, en France, 100.000 lits ont fermé. Au CHU Minjoz, la situation est des plus tendues. A tel point que les soignants et les syndicats, réunis en intersyndicale ce jeudi, ne savent plus comment faire. Faute de praticiens et autres professionnels de santé, le nombre des fermetures de lits ne cesse d’augmenter. Engendrant une détérioration notoire des prises en charge et un report des opérations. Pour le seul établissement bisontin, 8000 interventions chirurgicales sont en attente
« Une question éminemment politique »
« Les soignants sont à bout » dénoncent les syndicats, qui pointent « les différentes politiques de gauche et de droite qui ont mises à mal l’hôpital public et détruit volontairement les services publics à des fins purement mercantiles depuis 20 ans». Ils attendent une véritable politique volontariste, émanant de l’état, capable de redonner un second souffle à ce grand malade, qu’est l’hôpital public. « Qu’adviendra-t-il de ces établissements et de leur mission dans 10 ans » s’inquiète l’intersyndicale. Les problématiques sont connues. La balle est dans le camp des prochains législateurs et de la majorité gouvernementale. « Il convient de repenser l’hôpital’. Cela passe notamment par l’amélioration des conditions de travail et une véritable réflexion sur les moyens alloués aux hôpitaux pour mener à bien leur mission sur un territoire. La question des salaires est loin d’être la seule problématique à être abordée.
L'interview de la rédaction / Ludivine Vinel (FO)
La fin d’une aventure enrichissante pour les 38 collégiennes et collégiens élus au conseil départemental des jeunes du Doubs.
Le mercredi 8 juin a eu lieu la dernière assemblée plénière de ce conseil à l’Hôtel du département. Élus en octobre 2020, les 38 collégiennes et collégiens présentaient le bilan de leur travail au sein des trois commissions divisées sur les territoires de Pontarlier, Montbéliard et Besançon.
Un passage de relais pour une nouvelle génération engagée
La présidente du département Christine Bouquin présente ce moment comme “chargé d’émotion”. Elle se félicite de ce lien intergénérationnel et voit d’un excellent œil ces jeunes qui ont “beaucoup de fraîcheur, d’inventions, d’idées neuves”. Dans ce climat d’abstention en hausse chez les jeunes, avec plus de 42% des 18-24 ans qui ne sont pas allés voter au 1er tour de l’élection présidentielle, ces initiatives sont les bienvenues et sont un véritable tremplin vers la vie civique. Pauline Bertrand, élève au collège Notre Dame de Besançon et présidente de ce conseil départemental des jeunes, hésite notamment à "s'engager dans la voie politique” après cette expérience.

Une expérience enrichissante pour les jeunes
Pauline Bertrand, élue à la première session plénière par l’ensemble des élus, estime que ces deux années lui ont apporté de nombreuses choses : “j’ai pu prendre de l’aisance à l’oral, avoir des contacts notamment pour mon stage de troisième avec un sénateur et faire de nombreuses rencontres”. Ces rencontres suscitent "beaucoup de camaraderie, beaucoup d’entraide” entre les 38 selon Christine Bouquin mais elles sont aussi fructueuses au niveau des propositions avec un “grand travail sur les projets”.
Trois commissions pour trois bassins
Ce travail se décline sur trois thèmes, chacun porté au niveau d’une commission représentant un bassin géographique. Ainsi, la commission de Montbéliard est chargée d'établir un projet dans le cadre du programme “Partageons le sport”, celle de Pontarlier établit des propositions en lien avec la biodiversité et l'environnement et enfin Besançon est chargée du monde du numérique, enjeu proéminent selon Christine Bouquin puisque “le département fait partie des 10 départements les plus en avance dans le numérique”.
Des moyens mis en place pour que ce conseil soit une expérience concrète
Ce conseil n’est pas une simple consultation et la présidente du département le rappelle : “un budget de 40 000 euros par an est accordé” pour mettre en place les projets, réaliser des rencontres et des visites. Une prochaine visite aura notamment lieu le 22 juin au Parlement européen de Strasbourg.
Dans un monde qui “en soi est violence” selon une jeune élue, la future génération est partie prenante des solutions de demain. Ces initiatives des collectivités, nombreuses et pas seulement à l'échelle départementale, le conseil bisontin des jeunes ayant eu lieu le même jour, sont ainsi essentielles pour faire naître de nouveaux porteurs d’idées.
Le reportage de la rédaction / Christine Bouquin et Pauline Bertrand
A compter de ce jeudi, et jusqu’au 28 juin, l’Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie ouvre ses portes au grand public. Dans le cadre de cette année internationale du karst, il propose des expositions, des ateliers, des animations, des conférences et des parcours techniques dans les Anciens Abattoirs de La Chaux-de-Fonds. Un premier rendez-vous est prévu ce dimanche 12 juin, de 8h à 10h, sur la place de la Gare à La Chaux-de-Fonds.
Les nuits du lundi 13 au vendredi 17 juin 2022, de 21h00 à 05h00, la Direction Interdépartementale des Routes Est indique qu’elle va fermer la section de la RN57 (de la voie des Mercureaux, contournement Sud-Ouest de Besançon), dans les deux sens de circulation afin de réaliser la maintenance des équipements de sécurité et l’entretien courant. Des déviations seront mises en place dans les deux sens de circulation.
L’emblématique dessinateur de presse de célèbre journal Le Monde, Plantu, était au CHU de Besançon ce mercredi après-midi. Une exposition de ses dessins de presse réalisés pendant la période Covid est actuellement affichée sur les murs de l’hôpital jusqu’au 30 juin. A cette occasion, Jean Plantureux de son vrai nom, s’est déplacé jusqu’au CHU Minjoz afin de rencontrer le personnel soignant. Il a pu déambuler dans différents services et a terminé sa visite par une séance de dédicaces de ses dessins aux membres du personnel. Plantu explique en quoi cette période difficile a marqué sa vie, et pourquoi il a tenu à l’immortaliser de cette façon par ses créations.
A travers ses coups de crayons, Plantu raconte cette crise sanitaire « mieux que personne » confie cette infirmière du CHU Minjoz. « Ce virus a bouleversé notre mode de vie, il a ébranlé tout un système de santé, et c’est touchant de se rendre compte à quel point il le retranscrit de cette façon, à travers ces dessins » poursuit-elle.
Plantu a souhaité rendre hommage à ces femmes et hommes qui prennent soin de la santé des autres, dans des conditions très difficiles. « Vous vous sentez souvent seuls, sans appuis. Ce n’est pas vrai. Au fond, vous savez que les patients ont besoin de vous et de votre bienveillance. La population vous soutient. Ces dessins, je les ai faits pour vous dire à quel point on vous aime. Telle une petite souris, je me suis baladé partout. Je vous ai observés, écoutés. Chaque dessin a une histoire, la vôtre » livre le dessinateur.
Face à Plantu, des soignants venus très nombreux et quelques curieux patients ont pu discuter librement avec lui, et se faire dédicacer les reproductions de ses dessins.
Jean Plantureux, alias Plantu, célèbre dessinateur de presse du journal Le Monde :