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Les agriculteurs ont exprimé leur colère face aux députés du Doubs hier à Besançon.  Matthieu Bloch, Laurent Croizier, Géraldine Grangier, Eric Liégon, et le représentant de Dominique Voynet, Nathan Sourisseau,  ont répondu présent. 

Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs a interpellé les parlementaires et n’a pas caché son exaspération. L’agriculteur a rappelé que cela faisait plus d’un an que les professionnels de la terre sont dans l’attente de décision concrètes pour les fermes. Ils attendent des réponses sur quand et comment des avancées notoires seront apportées.  Â« Les agriculteurs sont dans une attente insoutenable, Mais ils ne veulent rien lâcher Â» disent-ils.

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

 

Une habitation a été entièrement détruite par un incendie ce lundi après-midi, vers 16h30, sur la commune des Hauts de Bienne (39). Il s’agit de la maison Lamartine, route de la Mouille, entre La Mouille et Morez. Les deux occupants sont parvenus à quitter les lieux avant l’arrivée des secours. Il n’y a pas eu de blessé. 19 engins et 45 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Un accident de la route s’est produit ce lundi, vers 17h30, aux rousses, sur la nationale 5. Deux voitures sont impliquées. On déplore cinq victimes. Quatre personnes sont légèrement blessées. La cinquième est indemne.

La Communauté de Communes du Grand Pontarlier fait savoir qu’en raison d’un problème technique, l’alimentation en eau est actuellement interrompue dans le secteur de la rue Jean Mermoz à Pontarlier. La collectivité ajoute que ses équipes techniques « sont mobilisées sur place pour identifier et résoudre la situation dans les meilleurs délais Â». Elle assure que « tout est mis en Å“uvre pour rétablir le service le plus rapidement possible Â».

Dans le cadre de la journée nationale de la laïcité, un rassemblement s’est tenu ce matin à Besançon, place de l’Europe, dans le quartier Planoise, en présence d’Anne Vignot , maire de la Ville, des représentants de la municipalité, des collectivités locales, de l’état et de l’Education nationale. Sous l’arbre de la citoyenneté, qui avait été planté en 2021 par les enfants de l’école Durer, six classes de l’école Bourgogne ont récité des poèmes pour définir la laïcité et décliner la manière dont elle s’applique dans l’école publique qu’ils fréquentent.

L'interview de la rédaction : Ann Vignot

LAICITE VIGNOT

Croyance et savoir

C’est tout l’enjeu de l’opération du jour. D’autant plus, au sein du quartier Planoise. La croyance et le savoir sont deux notions importantes, qui sont les grands enjeux du principe de laïcité. Pas question d’uniformiser la pensée et de bannir la pratique religieuse, l’objectif étant d’appréhender et de définir ces deux concepts, qui garantissent le vivre ensemble et le respect de tous. Le tout étant de transmettre ces valeurs afin qu’elles s’appliquent le mieux possible, tout en les différenciant dans un quotidien où tout se mélange, sans aucune nuance.

LAICITE VIGNOT 3

« L’état protège Â»

L’arrivée de la Maire de Besançon fait toujours son effet dans les quartiers bisontins. Sa présence semble rassurer et apporter une reconnaissance.  Les enfants et les adolescents s’inscrivent dans cette pensée. Pour Anne Vignot, l’écharpe tricolore, l’hôtel de ville, la fonction d’élus, … doivent apparaître comme les totems de notre société. Elles doivent porter les valeurs de la république, la solidarité, l’équité et le respect de toutes et de tous, dans un cadre, précisant les règles, assurant les libertés, l’écoute, le débat d’idées  et facilitant les échanges et le partage. C’est parce qu’elle croit en ces valeurs démocratiques qu’Anne Vignot prend soin d’accueillir des enfants au sein de l’Hôtel de Ville pour transmettre ces messages de paix et de tolérance.

Dans le secteur bisontin, la gendarmerie nationale, dans le cadre d’une affaire d’ampleur internationale, a déclenché une opération de police judiciaire le 4 décembre dernier, menant à l’interpellation de quatre individus. Ce dossier a vu le jour suite à des informations portant sur l’existence d’une possible filière d’acheminement de cocaïne, en provenance d’Amérique du sud, passant par le Portugal, et jusque vers Besançon. Deux services, le groupement de gendarmerie départementale du Doubs et la section de recherches de Paris, ont composé la cellule d’enquête, qui a Å“uvré durant trois mois (septembre, octobre et novembre 2024).

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la Républque de Besançon

Les investigations menées ont permis, mercredi dernier, d’interpeller un couple, domicilié à Vaire, une petite commune du Doubs, située à 15 kilomètres de Besançon. A leur domicile, près de 2 kilos de cocaïne, 300 grammes de produits de coupe, de l’héroïne et 1.260 euros ont été trouvés.  Cet homme n’est pas un inconnu de la justice, puisqu’il fait actuellement l’objet, depuis novembre 2021, d’une mise en examen dans le cadre d’une autre affaire de stupéfiants, qui n’a pas pu être clôturée. Là aussi, les quantités de stupéfiants sont importantes.  Il est évoqué plus de 100 kilos de résine de cannabis. On notera l’interpellation de deux autres individus : chez l’un d’eux, plus de trois kilos de cocaïne ont été découverts. L’autre mis en cause est un ressortissant portugais, qui est soupçonné d’avoir mené des trajets entre le Portugal et Besançon.

Placés en détention provisoire

Concernant ce quatuor, les trois hommes ont été placés en détention provisoire. La femme a été placée sous contrôle judiciaire. La justice leur a donné rendez-vous le 5 février 2025. D’ici là, elle aura mené les analyses nécessaires pour mieux apprécier la teneur des produits vendus. La cocaïne est-elle coupée avec d’autres substances ou vendue comme telle ? Encore des interrogations, dont les réponses apporteront des indications sur le chiffre d’affaires qui peut être réalisé. Tout en sachant que la cocaïne se vend entre 60 et 80 euros le gramme.

 

 

80 gendarmes ont dernièrement été mobilisés pour l’interpellation de treize personnes, mardi dernier, dans plusieurs villes françaises ( Saint Brieuc, Castres, Nancy, Lons-le-Saunier, Pontarlier et Besançon). Tous sont passés par le territoire pontissalien. C’est la découverte d’un compte crypté sur le réseau social  Â« Telegram Â», localisé à Pontarlier, associé à plus de 400 personnes, qui a mis les enquêteurs de la section de recherches de Besançon en alerte. Ces individus se connectaient sur cette application pour se fournir en produits stupéfiants. Le flair et l’expérience d’un gendarme, lors d’un contrôle routier, mettront également les enquêteurs en alerte. Le militaire soupçonnant l’implication d’un automobiliste dans des livraisons de produits stupéfiants.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon

La construction d’un réseau

Une véritable hiérarchie s’était construite et mettait en lien des personnes aux profils et responsabilités bien différentes (donneur d’ordre, chargées du conditionnement, revendeurs et livreurs).  Le « chef d’orchestre présumé » de ce trafic de stupéfiants est un homme de 29 ans, condamné à huit reprises, notamment pour des faits de violences. Il avait dernièrement purgé une peine de onze mois de détention, entre juin 2023 et mai 2024. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer, à distance, un rôle dans ce trafic. Les perquisitions, menées dans une chambre louée, ont permis la découverte de 11.500 euros en numéraire, près de 900 cachets d’ecstasy, 80 grammes de cocaïne et 140 grammes d’herbe de cannabis.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon

Treize personnes interpellées

Sa compagne a été placé en garde à vue. Au domicile du couple, plusieurs éléments patrimoniaux ont été saisis, tels qu’un véhicule Land Rover. Autant de biens qui ne correspondaient absolument pas au train de vie que cet homme et cette femme déclaraient, puisqu’ils bénéficiaient de l’aide sociale. Un troisième individu, âgé de 44 ans,  a également été déféré à la justice. Tous trois comparaîtront le 24 janvier 2025. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire, en attendant leur jugement. La compagne a été placée sous contrôle judiciaire. Concernant les autres interpellations. Trois personnes, âgées de 20, 23 et 44 ans,  jugées sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité, ont été respectivement condamnés à des peines d’emprisonnement, de 3 ans à 10 mois, assorties d’un sursis. Les autres, mineurs et majeurs, devront également en passer par la justice.

Un accident de la route, impliquant une voiture seule, s’est produit ce lundi matin, à Châtillon-Guyotte, dans le Doubs. Le véhicule a terminé sa course en contrebas de la chaussée. Une femme de 23 ans a dû être désincarcérée. Légèrement blessée, elle a été transportée, paramédicalisée, sur le centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon.