A Besançon. SUPMICROTECH, l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques, a fêté ce samedi 29 novembre la diplomation de sa Promotion 2025 lors d’une cérémonie au Parc des Expositions de Besançon (Micropolis). Au total, 242 nouveaux ingénieurs et titulaires de Master ont été mis à l’honneur devant 1 000 invités. L’établissement, adossée au laboratoire FEMTO-ST, demeure une école d’ingénieurs de référence en France, historiquement ancrée en Franche-Comté, capitale de l’industrie de précision.
L’UFR STAPS de Besançon fête ses 50 ans ce mercredi sur le campus de l’Université Marie et Louis Pasteur. Fondée en 1975, l’unité de formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives célèbre un demi-siècle d’engagement pédagogique, scientifique et sportif. Au programme ce matin : les traditionnels prises de parole des officiels, conférence historique et table ronde sur l’évolution du campus sportif depuis 1975. Un hommage à Yvette Demesmay, première directrice de l’UFR, ponctuera la matinée, avec la dénomination de la salle de danse à son nom.
L’après-midi sera consacré aux nouvelles installations : PIMS, piste d’athlétisme, Maison campus sports et parkour. À 15h, les doctorants ouvriront "Stranger STAPS", une articulation entre formation et recherche. Enfin, à 18h, le concours "Mon poster en 180 secondes", prix Yvette Demesmay, viendra clore cette journée anniversaire, entre transmission et innovation.
L’Université Marie et Louis Pasteur signe son grand retour dans le prestigieux classement de Leiden 2025, qui évalue la performance scientifique des universités à l’échelle mondiale. Elle se hisse à la 24e place parmi les 34 établissements français retenus sur près de 1600 universités classées.
Ce résultat confirme l’excellence de sa recherche, déjà saluée par les classements Stanford et THE 2026. Le président Hugues Daussy salue « la vitalité scientifique » et le travail remarquable des équipes de l’université.
Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.
Un forum pour répondre à une demande croissante
Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Des secteurs accessibles et flexibles
Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une réponse à la précarité étudiante
Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une mobilisation collective
Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.
Bourses versées, résidences pleines, nouveaux services de restauration, guichets d’accueil hybrides et espace “zen” : le Crous de Bourgogne–Franche-Comté (BFC) a détaillé, à l’occasion de la rentrée universitaire, un ensemble de mesures destinées à sécuriser les premières semaines et améliorer la vie de campus. L’établissement, désormais membre associé des EPE Université Bourgogne Europe et Université Marie & Louis Pasteur (UMLP), insiste toutefois : « le CROUS reste le CROUS » — personnalité juridique inchangée, coopération renforcée.
L'interview de la rédaction : Murielle Baldi, directrice de la Crous BFC
Bourses : paiements enclenchés et notifications à grande échelle
Malgré le basculement cette année vers la nouvelle application du Dossier social étudiant (OLAF), Les bourses étudiantes sont honorées. Un premier versement a été effectué fin août et le deuxième est en cours. 21 000 notifications (définitives ou conditionnelles) ont été envoyées la semaine passée, pour un ordre de grandeur d’environ 24 000 boursiers en 2024-2025 dans la région. Les notifications conditionnelles ouvrent déjà des droits (repas à 1 €, exonération des droits d’inscription, … ).
Logement : 7 000 lits et un filet d’urgence sous 24 h
Le parc CROUS affiche environ 7 000 lits en Bourgogne Franche-Comté (dont ~3 300 à Dijon, ~2 300 à Besançon). Besançon est plein à la rentrée, principalement avec des boursiers et des étudiants internationaux accueillis via conventions. Pour les situations critiques (pas de toit, précarité aiguë), le CROUS bloque des chambres d’urgence : prise en charge sous 24 h, hébergement temporaire (jusqu’à 1 mois) et accompagnement par le service social.

Restauration : tarifs maintenus, un food-truck pour désaturer Haut-du-Chazal
Les tarifs sont reconduits : 1 € pour les boursiers et publics précaires, 3,30 € pour les autres. Environ deux millions de repas sont servis dans la région, dont ~900 000 à Besançon.
Pour atténuer le “coup de feu”, entre 12 h et 13 h à l’UFR Santé (Hauts-du-Chazal), un food-truck Crous (en plus du restaurant universitaire) doit ouvrir fin septembre. Soit environ 200 repas/jour à emporter. Le projet est monté avec Grand Besançon Métropole et l’Université Marie et Louis Pasteur. À Dijon, deux food-trucks servent déjà le centre-ville.
Service social : urgences prioritaires, hausse des démarches administratives
Le service social compte 8 postes (2 postes restent vacants et à pourvoir à Besançon et en Nord Franche-Comté). S’il est difficile d’estimer, pour l’heure, la fréquentation du site, en 2023-2024, 74 % des demandes étaient liées à des formalités administratives.
Jobs et compétences : forum le 18 septembre
Le CROUS se mobilise pour connecter les offres locales aux étudiants à la recherche d’un job pour financer leurs études. À Besançon, un forum “Trouver un job étudiant” se tiendra jeudi 18 septembre (11 h–14 h) au LIVE, en partenariat avec la structure Info Jeunes.
En parallèle, des ateliers gratuits (CV, entretien, prise de parole) démarrent en novembre pour faciliter la recherche et aider les jeunes à convaincre un éventuel futur employeur.
Accueil étudiant : une FAQ commune et des guichets de proximité
En cette rentrée 2025/2026, le Crous Bourgogne Franche-Comté teste un nouveau dispositif “Accueil étudiant” pour, toujours et encore, faciliter l’intégration des jeunes et les aider au quotidien. Au menu, un réseau de points d’accueil identifiés, avec cartographie et horaires pour éviter les portes closes, une foire aux questions et un chatbot multilingue. Le dispositif a été coconstruit avec différents partenaires et son déploiement sera effectif après une phase de test début septembre.

Bien-être : un “espace zen” inspiré Snoezelen à la Bouloie
Autre nouveauté, en cette rentrée scolaire, l’ouverture d’un nouvel espace apaisant, qui est accessible à la loge Stendhal (campus de la Bouloie) : ambiance Snoezelen (lumières douces, textures, assises confortables) pour une pause cognitive loin du bruit. Ce nouvel espace est ouvert à tous, sur réservation via MesServicesÉtudiants, en réservant un créneau d’une heure, de 5 h 30 à 23 h. Objectifs : réduire le stress et soutenir la concentration.
L'interview de la rédaction : Marine Saget, chargée de mission pour la lutte contre les discriminations au Crous Bourgogne Franche-Comté
Immobilier : Rousseau rouvre, Jérôme en préparation
Le bâtiment Rousseau, sur le site de la Bouloie, a été entièrement rénové après trois ans de travaux. Il propose désormais 148 chambres, avec douche/WC privatifs. Le montant des travaux s’élève à 5,1 millions d’euros. En parallèle, le bâtiment Gérôme entre en programmation pour une transformation en studios. Le début des travaux est prévu à la rentrée 2026, pour une livraison l’année suivante, sous réserve de financements.
Avec ses 25 000 étudiants, Besançon se hisse sur la 2e marche du podium des meilleures villes étudiantes de France, juste derrière Toulouse, d’après le classement 2025 du magazine L’Étudiant. Une belle reconnaissance pour la capitale franc-comtoise, saluée pour son offre de formations riche, ses loyers abordables, ses transports accessibles, son accès aux soins, mais aussi pour son cadre de vie verdoyant et sa vie culturelle foisonnante. Mention spéciale à son campus rénové et à son ambiance chaleureuse, cosmopolite et à taille humaine.
L’Usine Nouvelle a classé en 29è position la structure SUPMICTORECH de Besançon dans son dernier palmarès national des écoles d’ingénieurs. Avec une note globale de 54/100, la structure brille particulièrement dans les catégories de l’international, avec un 15ème rang et de la proximité avec les entreprises, avec une 36ème position. Deux axes stratégiques de son projet d’établissement. Ces bons résultats confirment la bonne implantation de l’école, avec un taux d’employabilité de près de 76%, deux mois seulement après la fin du parcours de formation des étudiants.
Ouvert depuis la dernière rentrée universitaire, le centre d’enseignement et de soins dentaires du CHU de Besançon est une réalité. Il a fallu beaucoup d’abnégation et d’engagement des locaux pour que ce projet se concrétise. Pourtant son utilité pour le territoire, en manque de praticiens, ne fait aucun doute. Lancé en 2017, l’établissement a fini par enfin sortir de terre.

L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard
18 millions d’euros
Si les demandes administratives et de financements, qui se poursuivent d’ailleurs, ont été longs et fastidieux, il n’aura fallu qu’une année pour que le bâtiment sorte de terre. Le coût global des travaux s’élève à 18 millions d’euros. Trois millions d’euros ont été investis pour les équipements.
L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard
40 salles de soins
Actuellement, une vingtaine d’étudiants, en quatrième année, sont accueillis. Lors de la prochaine rentrée universitaire, ils seront une centaine, issus des quatrième et cinquième années, à investir les lieux. Rappelons que la formation se déroule en six années d’études. Ce n’est qu’à partir de la quatrième année que les futurs praticiens accèdent à une pratique plus approfondie et se retrouvent en face de patients. D’où l’utilité de ce nouvel espace et de ses 40 salles équipées pour l’acquisition des savoir-faire.

Une nouvelle offre
L’établissement n’est pas qu’un lieu de formation, il permet aussi de prodiguer de soins. Des créneaux sont ouverts à destination des personnes qui ne parviennent pas à obtenir de rendez-vous ou en situation de précarité. Sous la responsabilité des professionnels, des prises en charge sont effectuées.
L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU
L'interview de la rédaction : Thierry Moulin, professeur de neurologie et directeur de l'UFR santé à l'université de Franvhe-Comté
Ce mercredi 18 février s’est ouverte la plateforme nationale de préinscription en première année de l’enseignement supérieur, Parcoursup. Désormais sont consultables les formations proposées pour la rentrée 2025. Pas toujours facile de s’y retrouver parmi les 23.000 parcours proposés.
Un ensemble d’informations y figurent : établissements, taux de réussite, débouchés, nombre de places disponibles, frais de scolarité… . A compter du 15 janvier, débuteront officiellement la période des inscriptions et de formulation des vœux.
Une journée nationale de mobilisation, baptisée « Budget 2025 : université en danger » se tient ce mardi 3 décembre dans de nombreuses villes universitaires de France. C’est dans ce cadre-là que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, a tenu une conférence de presse pour exprimer ses inquiétudes et sa colère quant aux répercussions qu’aura le projet de loi de finances 2025 sur le fonctionnement et l’investissement de ces établissements, s’il s’appliquait en l’état. La mobilisation de Mme Woronoff s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale, que 88 présidents d’université ont rejoint.

Au total, ce sont 500 millions d’euros de nouvelles charges qui ne sont pas compensées pour 2025, dont 310 millions en masse salariale. La dernière goutte qui a fait déborder le vase est la décision de créer un fond de réserve de solidarité prélevé sur leurs dotations. Au total, pour la seule université de Franche-Comté, ces mesures financières impacteraient l’établissement franc-comtois à hauteur de 22 millions d’euros en 2025. Cette situation n’est pas nouvelle. Elle ne cesse de se dégrader depuis 2022.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff
Quels impacts ?
Ce contexte a indéniablement un impact direct sur les missions de l’université. Concrètement, elle l’obligerait à prendre des décisions douloureuses : limitation des capacités d’accueil sur Parcoursup, fermeture des sites universitaires délocalisés, arrêt des rénovations du patrimoine immobilier vieillissant ou encore réduction des services aux étudiants.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff
Augmentation des frais d’inscription
C’est un pas que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, ne franchira pas. « Une solution qui pénaliserait les étudiants, déjà touchés par la précarité et qui creusent les inégalités sociales ». Actuellement, en Franche-Comté, plus de 50% des étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études. L’université de Franche-Comté compte 40% d’étudiants boursiers.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff
Une présidente déterminée
Macha Woronoff entend poursuivre la mobilisation. Elle se dit complètement engagée dans ce mouvement et entend bien continuer à jouer « un rôle actif ». Le budget de l’université de Franche-Comté devrait être voté le 17 décembre prochain. Quoi qu’il en soit, le Conseil d’Administration de l’université se positionnera sur un exercice comptable en déficit de 3,4 millions d’euros.