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La plateforme « MonMaster.gouv.fr Â» reprend du service ce lundi. Lancée l’an dernier, en février 2023, elle centralise les dossiers d’inscription des étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études et décrocher un diplôme de niveau bac+5 à l’université ou dans une grande école. La procédure redémarrera en début de semaine prochaine. L’an dernier, plus de 3.500 formations et 8.000 parcours de master qui étaient proposés.

L’Etudiant fait apparaître en  onzième position la ville de Besançon dans son classement des meilleures villes étudiantes de France. 46 villes françaises, accueillant plus de 8.000 étudiants,  ont été passées au crible. Les critères ont évolué cette année. L’offre de santé et la qualité de l’air font leur apparition. Ils se conjuguent au logement, aux transports, à l’emploi, à l’offre de formation, … .

Parmi les points positifs avancés : Besançon fait partie des dix villes les moins chères avec un loyer moyen de 403 euros ; les réductions dont  les étudiants peuvent bénéficier sur leur abonnement aux transports en commun ; les  Ã©vènements organisés pour aider les jeunes à trouver un emploi de proximité ; l’accompagnement dans la recherche de stages et d’alternance par  la maison des étudiants et l’ouverture de la ville sur l’international.

Durant ces premières semaines de rentrée, l’université de Franche-Comté et le bureau des étudiants organisent l’opération « bienvenue aux étudiants Â». Durant ces quatre  jours, l’évènement s’est tenu à Besançon. Il se tiendra ensuite à Belfort et Lons-le-Saunier. L’université de Franche-Comté accueille cette année 24.000 étudiants, répartis sur six sites.

A travers cette manifestation, les organisateurs se sont fixés comme objectifs : d’accueillir  tous les étudiants, de leur faire découvrir les différents lieux, équipements et services qui font désormais partie de leur quotidien et  transmettre des valeurs liées à la vie sociale et professionnelle.   C’est également un moment de partage et de lien social durant lequel les jeunes font connaissance avec d’autres étudiants et les adultes qui les accompagneront durant leur parcours universitaire. « C’est la manifestation de l’implication de toute l’université pour leur réussite Â» explique Carole Mayeur Carpentier, Vice-présidente vie étudiante et maître de conférence en droit public.

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Pour l’université de Franche-Comté, ces instants ludiques collectifs n’empêchent pas l’excellence et l’exigence. « On partage le même objectif de réussite avec nos étudiants. Par le jeu, on peut porter un regard et un point de vue différents. Cela peut être bénéfique  dans la prise de recul, dans sa réflexion et progression personnelles et dans bien d’autres domaines Â» explique Mme Mayeur Carpentier. Et de poursuivre : « ces petits groupes de jeu deviendront des groupes de travail.  C’est aussi l’opportunité de voir se créer un certain nombre de liens consolidés vers la réussite Â».

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Les étudiants francs-comtois, qu’ils soient Doubistes et Jurassiens,  vont également pouvoir vivre d’autres instants festifs, culturels et formateurs grâce aux évènements prévus dans le cadre des 600 ans de l’université de Franche-Comté.

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L'interview de la rédaction / Carole Mayeur Carpentier, Vice-présidente vie étudiante et maître de conférence en droit public.

C’est un grand jour ce mardi 12 septembre pour le campus de la Bouloie à Besançon. Ce matin, les financeurs, institutions et autorités feront le point sur la transformation du site. Une déambulation est prévue pour apprécier les travaux réalisés. Au programme : la rénovation technique de Supmicrotech-Ensmm, l’Area Sports, la maison des sports et la place centrale notamment.

Depuis le 11 septembre, et jusqu’au 14 septembre, l’université de Franche-Comté organise la traditionnelle opération « Bienvenue aux Etudiants Â» à Besançon. Durant cette semaine, de nombreuses animations sont proposées. Ce mardi, une troc party se tiendra sur le parvis de la bibliothèque universitaire Proudhon à la Bouloie.

Rendez-vous également au restaurant universitaire Lumière, où un village étudiants animera les lieux  ces mardi et mercredi. Également au programme : cinéma en plein air, éco-party, olympiades et un concert pour clôturer les festivités à la Gare d’Eau, de 19h à 1h du matin ce jeudi soir.

3.000 euros. C’est ce que coûte cette année  la rentrée universitaire à un étudiant, inscrit en licence et non boursier. Soit 500 euros de plus que l’an dernier. Les critères d’accès aux études supérieures sont très élitistes. L’égalité des chances semble être révolue. Les compétences intellectuelles, la motivation et l’investissement personnel laissent place à des critères purement financiers pour réussir. Rencontre avec Florent Ringenbach, responsable du syndicat CGT salariés-étudiants de Besançon.

« La précarité étudiante est un problème qui se pose depuis des années et des décennies, mais la situation s’aggrave encore en cette rentrée universitaire Â» explique le responsable syndical. Et d’ajouter : « nous allons être confrontés à un certain nombre de problèmes d’étudiants qui vont devoir se priver au niveau de l’alimentation et de l’accès aux soins Â». La santé et les loisirs sont devenus du superflu. Se loger et se nourrir sont les priorités. Quand il ne faut pas encore choisir entre les deux.  Rappelons qu’à Besançon, 25% des étudiants bisontins sont boursiers.

75% des étudiants travaillent

75% des étudiants bisontins sont obligés de travailler pour pouvoir poursuivre leurs études. 36% d’entre eux travaillent de manière continue. Sans quoi, il serait difficile de se former  et se préparer un avenir professionnel. « On estime que quand le travail hebdomadaire dépasse les 15 heures par semaine, il se produit un effet très négatif sur la scolarité Â» précise Florent Ringenbach.  La CGT salariés-étudiants prône pour une refonte du système de délivrance des bourses. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s’intéresser urgemment à la situation de cette jeunesse en souffrance, devenir de la nation française.

L'inteview de la rédaction / Florent Ringenbach

 

Ce samedi 4 mars, l’établissement SUPMICROTECH-ENSMM organise sa journée portes ouvertes. Elle se déroulera de 10h à 17h. Ce temps de rencontre permettra aux visiteurs de découvrir les microtechniques, la mécanique et le métier d’ingénieur à travers des animations ludiques, parfois étonnantes. Il sera possible de faire le point sur les diplômes dispensés, les débouchés et les contenus de formation dispensés. Professeurs et étudiants seront présents.

Deux formations de l’IUT Besançon-Vesoul seront proposées, à la rentrée prochaine, à Dole. Elles sont ouvertes aux candidatures sur Parcoursup jusqu’au 9 mars prochain. Il s’agit d’un bachelor « Packaging Emballage Conditionnement » et d’un Bachelor « Science des Données » (anciennement « Statistiques et Informatique Décisionnelle »). L’université de Franche-Comté se félicite de cette décision qui offre ainsi la déclinaison d’un choix de formation, dans les domaines secondaire et tertiaire, sur le territoire franc-comtois.

L’Etudiant vient de rendre public son classement annuel des villes universitaires françaises. Pour la troisième année consécutive, la ville de Toulouse arrive en tête. Rennes. Strasbourg et Montpellier complètent le podium. Besançon apparaît à la 21è position sur les 45 cités passées au crible. Six grands critères sont pris en compte : L’offre de formation et sa qualité, l’hébergement et les prix pratiqués, le réseau de transport en commun, le programme culturel proposé, le marché de l’emploi et l’attractivité pour les étudiants du programme Erasmus.

Une nouvelle rentrée universitaire se profile à l’horizon. Cette année encore, la précarité des étudiants sera une réalité. Selon des chiffres communiqués par les syndicats, plus d’un étudiant sur deux doit travailler pour financer ses études. Une situation peu favorable pour réussir. D’ailleurs, fautes de moyens financiers, certains mettent un terme à leurs études.

Une précarité à laquelle on s’habitue

De tristes situations apparaissent dans notre quotidien. Elles se sont multipliées depuis ces deux dernières années. De nombreux jeunes doivent faire appel à l’aide humanitaire pour vivre. Les longues files d’attente  Ã  l’entrée des Restos du CÅ“ur et autres associations caritatives sont devenues monnaie courante. Des images insoutenables qui, malheureusement, se banalisent. « La sélection ne s’effectue plus par sur les résultats. Elle est devenue financière Â» déplore Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs. Et de conclure : « Faire des études supérieures est devenu un luxe Â».

Une nouvelle augmentation du coût de la rentrée universitaire

Selon la traditionnelle étude de la FAGE, cette année, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 2.527 euros. Soit une augmentation de 7,38% par rapport à l’année 2021. Frais d’inscription, logement, alimentation, … autant d’impondérables auxquels les étudiants doivent faire face. Les syndicats et associations étudiantes demandent aux autorités de prendre conscience de cette situation et de mettre en marche les politiques nécessaires pour faire évoluer favorablement cette situation.

L'interview de la rédaction / Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs