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Retour aux choses sérieuses pour les biathlètes français ce week-end. La Coupe du Monde débute à Östersund, en Suède. Deux régionaux sont engagés : la Pontissalienne Lou Jeanmonnot et le Jurassien Quentin Fillon Maillet. Vendredi, place aux relais : 4x6 km femmes à 13h15, puis 4x7,5 km hommes à 16h55.

Les hauteurs du massif jurassien ont reçu de la neige en abondance, au grand bonheur des skieurs. Ce week-end, la station des Rousses  annonce une ouverture partielle pour la pratique du  ski alpin. Les amoureux des sports de glisse pourront prendre du plaisir sur les pistes du secteur du Balancier. Les spatules seront de sortie ce week-end dans le Haut-Jura.

Le Sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, salue l’annonce de la création d’un service militaire volontaire, effectué, ce jeudi, par le Président Macron.

 Ce dispositif, appelé à former jusqu’à 50 000 jeunes par an, vise à répondre aux besoins des armées et aux aspirations de nombreux jeunes Français désireux de s’engager au service du collectif. Cédric Perrin regrette toutefois que cette annonce n’ait pas été discutée au Parlement, soulignant la nécessité d’une loi de programmation militaire actualisée pour en assurer le financement.

A Besançon. Ginko renforce son engagement contre le harcèlement dans les transports avec une campagne dédiée et des saynètes jouées à bord du tram. Le lancement a eu lieu le 25 novembre sur les lignes T1 et T2, où des comédiens ont simulé des situations de harcèlement pour sensibiliser les voyageurs.

La campagne s’appuie sur plusieurs dispositifs : le mot code Angela pour demander de l’aide discrètement, la descente à la demande après 21h, la vidéoprotection dans les bus et trams, ainsi que l’appel d’urgence permettant une intervention immédiate des forces de l’ordre. Objectif : informer, rassurer et mobiliser les usagers pour dire ensemble : « Pas de ça à bord ! »

 

On connaît les affiches, engageant des clubs francs-comtois, pour le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella, la Coupe de France des catégories U18 et U19. Le Racing Besançon recevra l’Olympique Lyonnais. Le FC Sochaux Montbéliard sera opposé à l’AJ Auxerre. Le CA Pontarlier et ses jeunes footballeurs iront défier le Puy Foot. A suivre également, l’opposition entre le Besançon Football ou Jura Sud sur la pelouse d’Annecy. Les rencontres auront lieu le dimanche 14 décembre.

À la veille de sa grande campagne annuelle, la Banque alimentaire de Franche-Comté mobilise 2 000 bénévoles dans 250 magasins. Objectif affiché : collecter 180 tonnes de denrées, soit l’équivalent de 360 000 repas.

Des besoins qui ne cessent d’augmenter

À l’heure où s’ouvre une nouvelle grande collecte, le constat est sans appel : la demande d’aide alimentaire continue de croître. « Les besoins sont toujours croissants », souligne Gérard Massenat, le Président de la Banque alimentaire franc-comtoise. La structure voit affluer un public de plus en plus diversifié : étudiants, jeunes actifs, familles monoparentales, mais aussi désormais des retraités. Face à cet afflux, l’objectif reste inchangé : accompagner le maximum de personnes.

Un week-end décisif et fédérateur

La collecte annuelle représente un moment crucial pour l’association. « C’est un moment fédérateur qui mobilise 2 000 bénévoles sur trois jours », précise le responsable. Ce week-end concentre à lui seul 10 % des volumes récoltés chaque année. Un chiffre majeur qui justifie une organisation logistique importante et l’investissement de tous les acteurs. Cette année, 250 points de collecte accueilleront les bénévoles dans les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Nouveauté notable : l’enseigne Picard Surgelés rejoint pour la première fois le dispositif à l’échelle nationale.

L'interview de la rédaction : Gérard Monssenat, président de la Banque Alimentaire de Franche-Comté 

 

Quels produits sont recherchés ?

La collecte se concentre principalement sur des denrées alimentaires non périssables, que l’association pourra stocker et redistribuer sur la durée. Les besoins prioritaires portent sur : conserves de poissons, viandes, légumes et fruits, produits de base (huile, farine, sucre…), produits pour le petit-déjeuner (café, confiture, céréales, biscuits,…).  « L’important est que chacun donne selon ses moyens et avec son cœur », rappelle M. Massenat.  Et de continuer : « Nous sommes heureux de recevoir tout ce que les clients et les enseignes souhaitent nous apporter. »

Objectif : 180 tonnes collectées

Pour cette édition, la Banque alimentaire s’est fixé un cap clair : atteindre 180 tonnes de denrées, soit 360 000 repas. Un objectif  jugé accessible grâce à la solidarité de la population franc-comtoise. Ces dons seront ensuite redistribués à une centaine d’associations locales, qui assureront la distribution auprès des bénéficiaires dans chaque territoire.

Une logistique millimétrée

Une fois les produits déposés par les clients à la sortie des magasins, des camions sillonnent la région pour les récupérer. Ils sont ensuite acheminés vers le tout nouvel entrepôt de Chalezeule. Les bénévoles se relaient alors jusqu’à tard le soir, le vendredi et le samedi, pour trier et organiser les denrées avant la redistribution. « C’est une véritable chaîne de solidarité locale », conclut le responsable.

Matéo Munier (17 ans), élève au lycée Saint-Bénigne de Pontarlier, et quatre autres jeunes de sa classe, en bac professionnel métiers de la sécurité, organiseront le 26 mars prochain un trail inter-lycées entièrement dédié à une cause qui leur tient à cœur : soutenir Ethan, un jeune garçon de 13 ans atteint d’ostéogenèse imparfaite, plus connue sous le nom de maladie des os de verre. Un événement mêlant sport, générosité et mise en pratique des compétences acquises dans le cadre de leur formation.

Un projet scolaire devenu engagement solidaire

Au-delà de l’aspect solidaire que dégage cette initiative, ce projet s’inscrit dans la matière « Projet », évaluée lors de l’épreuve  du baccalauréat. « On voulait un projet qui ait du sens. En tant que sportifs, l’idée de combiner solidarité et effort physique nous a semblé évidente », explique Matéo. L’objectif est clair : récolter des fonds pour l’association “Eth’oile de cristal”, créée pour aider Ethan dans son quotidien et financer ses nombreux besoins médicaux et liés à la vie quotidienne. L’adolescent, très engagé dans le milieu sportif malgré la maladie, a notamment participé au passage de la flamme olympique, une expérience qui a inspiré les lycéens.

Quatre formats de course ouverts aux élèves

Le 26 mars, les élèves des deux établissements auront accès à une boucle de 3 km, balisée et sécurisée par des signaleurs. Quatre formats seront proposés afin que chacun puisse participer selon son niveau : une marche de 3 km et des courses de 3, 6 et 9 kilomètres. Cette dernière sera chronométrée.  Cet événement représente également une occasion unique pour les élèves organisateurs de mobiliser leurs compétences en sécurité, en gestion d’événementiel et en prévention, au cœur de leur formation.*

L'interview de la rédaction : Matéo Munier 

Une collecte essentielle pour le quotidien d’Ethan

La journée du trail sera aussi l’occasion de récolter des fonds destinés à soutenir Ethan. Une tombola sera organisée et il est déjà possible de contribuer via la plateforme HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/team-eth-oile-de-cristal . Les dons seront notamment utilisés pour financer le fauteuil roulant récemment acquis, dont le coût reste très élevé. « L’aide au remboursement est très faible par rapport au prix du fauteuil. Les dons permettent d’alléger cette charge et d’améliorer la qualité de vie d’Ethan », précise Matéo.

L'interview de la rédaction : Matéo Munier 

Un événement sportif, éducatif et profondément humain

Au-delà du défi sportif, ce trail inter-lycées représente surtout un élan de solidarité et une mise en pratique concrète des valeurs portées par la formation en métiers de la sécurité.
Les organisateurs espèrent mobiliser largement et faire de cette journée un moment fort pour Ethan, pour les participants et pour l’ensemble des établissements impliqués.

Il flotte comme un parfum de confiance au Palais des sports de Besançon avant la 12e journée de Proligue. À 20h30, le Grand Besançon Doubs Handball, lancé dans une dynamique ascendante, reçoit Sarrebourg avec l’ambition claire de consolider son renouveau. Portés par leurs récents succès et une solidité retrouvée à l’extérieur, les Bisontins abordent ce rendez-vous avec prudence mais détermination.

L'interview de la rédaction : Christophe Viennet 

Une dynamique qu’il faut chérir, selon Florian Delecroix

L'arrière droit bisontin, Florian Delecroix, savoure l’instant tout en gardant en tête l’exigence d’un championnat qui ne pardonne rien : « J’imagine qu’on est dans une dynamique qu’on a envie de conserver le plus longtemps possible pour les matchs à venir ». Conquérant mais lucide, le joueur mesure l’importance de cette rencontre à domicile, dans un contexte où l’équipe semble avoir trouvé un équilibre technique et mental.

Christophe Viennet : “C’est quand il fait beau que les futures emmerdes germent”

Toujours précis, le coach bisontin insiste sur la nécessité de rester vigilants, malgré la bonne passe actuelle : « En ce moment on se sent bien. Mais c’est aussi quand il fait beau que les futures emmerdes voient leurs germes pousser, donc il faut qu’on soit attentif à ça. » Pour Christophe Viennet, c’est notamment hors de leurs bases que les progrès du groupe se sont révélés. Le technicien rappelle l’importance des performances à l’extérieur, souvent révélatrices du caractère d’une équipe. « Pour moi les matchs à domicile ne valent pas plus que ceux à l’extérieur… Les victoires à l’extérieur sont même plus fondatrices. Il faut être capable de maîtriser mieux ses émotions, les détails… ». Il cite les solides prestations à Saran ou Frontignan, et surtout un match de Pau ressenti comme un tournant.

L'interview de la rédaction : Christophe Viennet 



L'interview de la rédaction : Christophe Viennet 

Besançon–Sarrebourg : un match pour confirmer

La réception de Sarrebourg arrive au bon moment : juste avant un mois de décembre souvent décisif dans la lutte pour les places du haut de tableau. Une victoire demain  soir permettrait aux hommes de Christophe Viennet de valider les progrès entrevus et de continuer à installer cette identité combative qu’ils construisent semaine après semaine. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30.

L'interview de la rédaction : Christophe Viennet