Nos futurs est une proposition de Michel Schweizer regroupant quatre expériences artistiques qui ont impliqué durant six mois, quatre-vingts jeunes bisontins de Planoise, accompagnés par des artistes « mentors ». Trois d’entre elles ont été présentées en mai et juin derniers. Le 28 août, c’est au tour des « Jeunes occupent l’Espace ». Quatre représentations sont prévues, au théâtre des 2 Scènes ce samedi, de 9h à 20h30.
Ce samedi, ce sera une première, et surtout le fruit d’un travail de plusieurs mois, d’un groupe de jeunes adolescents, entre 13 et 18 ans, qui vivent ou qui sont scolarisés sur le quartier de Planoise. Ces jeunes se sont portés volontaires pour rentrer dans un projet artistique, où ils étaient invités à se prononcer sur la société, afin d’apporter leur propre regard sur le monde qui les entoure, sur leur quotidien, ou encore leur vie. « Qu’est-ce que des jeunes ont à dire à des adultes ? » précise Anne Tanguy, directrice du théâtre des 2 Scènes. « Ce sont vraiment eux, individuellement, personnellement, qui se sont engagés dans ce projet, avec beaucoup d’assiduité, de rigueur, d’envie et c’est super de les voir avec une belle énergie. Ils ont donné beaucoup d’eux-mêmes, c’est très touchant » poursuit Anne Tanguy.
Parmi ces projets artistiques qui seront à l’affiche ce samedi, Farzana présentera « Bienvenue en France », une déambulation invitant les spectateurs à vivre, à travers le récit de Farouch, une enfant de 7 ans, quelques étapes du long périple de sa famille, partie d’Afghanistan pour rejoindre la France. Lyndsey quant à elle, sera aux commandes d’une installation vidéo intitulée « Qu’en pensez-vous ? ». La jeune fille a imaginé un dispositif pour récolter l’avis de personnes d’origines et de générations différentes pour son sujet, en abordant plusieurs thèmes : harcèlement, croyances, codes vestimentaires, orientations sexuelles. A 15h30, « Coups de Jeunes », une vingtaine d’adolescents de 13 à 17 ans vont parler du monde, des responsabilités d’adultes, de leur vie et de leurs croyances, à travers une expérience artistique dans des conditions permettant un usage libéré et assumé de la parole. Ces jeunes sont accompagnés de Michel Schweizer, metteur en scène, Mathieu Desseigne-Ravel, danseur et chorégraphe, et Dalila Khatir, chanteuse lyrique. Et pour clôturer cette journée, la Scène nationale invite à nouveau le spectacle « Cheptel ». Un après-midi et une soirée où la parole sera donnée à de jeunes adultes en devenir.
Le trentenaire véhément, impliqué dans un accident matériel, survenu le 24 août dernier, à 6h, à l’angle de la rue Jouchoux et du boulevard Kennedy à Besançon, a été condamné à 9 mois d’emprisonnement. Son permis de conduire a été annulé. Il devra également accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière à ses frais dans un délai de six mois. Pour rappel, il avait refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie. Il s’était rebellé lors de son interpellations, donnant des coups de pieds à un policier.
Alors que Jean Castex a annoncé ce matin à la radio que « le gouvernement ne reculera pas sur les sanctions envers les soignants non-vaccinés », un rassemblement s’est tenu ce jeudi, en fin d’après-midi, devant l’hôpital Saint-Jacques à Besançon. Des soignants, des pompiers et des agents territoriaux ont brûlé leur diplôme. Certains ont jeté leur blouse à terre. Au cours de ce rassemblement, des témoignages ont été lus. Ils évoquent les inquiétudes de certains professionnels à se faire vacciner. Ils déplorent le manque de considération de l’état français à leur égard. Eux, que l’on a envoyé au front, sans protection, au début de l’épidémie.

Les manifestants dénoncent les pressions qu’ils subissent au quotidien de la part de leur hiérarchie. La présentation du passe sanitaire à des vigiles, à l’entrée de leur établissement, pour pouvoir exercer leur profession, ne passe pas.

Rappelons qu’à compter du 15 octobre prochain, les soignants qui ne seront pas vaccinés seront suspendus et leurs salaires ne seront plus versés.

La fête battait son plein ce mardi 24 août à Planoise. Rue de Bruxelles, un grand rassemblement a été organisé en l’honneur d’Hairiss Hierso et Faith Porquet, les tout récents médaillés aux championnats d’Europe de karaté jeune. Les deux athlètes sont revenus au sein du quartier dans lequel ils ont grandi, arborant leur précieux sésame autour du cou. La médaille d’or pour Hairiss, et une médaille de bronze pour Faith. Une fierté pour la grande famille du Club Sauvegarde de Besançon, et pour tout un quartier connoté parfois trop négativement. Ce mardi, les réjouissances étaient au rendez-vous aux côtés de nombreux acteurs de la vie planoisienne, que ce soit la caravane des pieds d’immeuble, le centre de loisirs jeunes (CLJ), ou encore Polygames. De nombreux ateliers sportifs et culturels gratuits étaient destinés aux jeunes. Les filles de l’ESBF ont aussi honoré cette cérémonie par leur présence. C’est avec altruisme que les Engagées, désireuses de tisser du lien, ont transmis leur passion et véhiculé les valeurs de leur sport, notamment en improvisant des séances de tirs au but, ou encore en participant aux ateliers sportifs mis en place.
« C’était très intense. Il y avait des moments parfois durs » souligne Hairiss Hierso, le tout jeune médaillé chez les - de 52 Kgs. Effectivement, lors de la finale, le bisontin était mené 2-1, à trente secondes de la fin. Mais c’est en faisant preuve d’un mental d’acier, et animé par une grande détermination, qu’il réussit à inverser la tendance, et finit par s’imposer 3-2. Une performance qui d’ailleurs, est venue renforcer Faith Porquet chez les + de 54 Kgs, déstabilisée assez vite dans la compétition par le stress, lui valant une défaite qui la place en mauvaise posture. « C’était mes premiers championnats d’Europe. Je n’ai pas réussi à gérer mon stress, et c’est ce qui m’a fait perdre au deuxième tour. Mais quand j’ai vu que mon coéquipier était en finale, ça m’a vraiment motivé pour aller chercher la médaille de bronze. J’ai aussi pensé à mon club, que je ne pouvais pas décevoir ». Survoltée grâce à son coéquipier, et puisant sa force dans toutes les personnes l’épaulant, c’est avec ardeur que Faith Porquet enchaîne ensuite ses trois combats de repêchage qu’elle remporte, la gratifiant de cette médaille de bronze tant convoitée.
« Le coach est heureux, mais c’est une victoire d’équipe. De tous les coachs, des parents, des familles, et de la famille de tout Planoise » indique Fodé N’Dao, directeur du Club Sauvegarde de Besançon. Le vice-champion du monde de karaté et multiple champion d’Afrique le martèle, « la victoire appartient à tout le monde ». Si les deux jeunes médaillés étaient seuls sur le tatami lors de leur affrontement, Fodé N’Dao souligne l’importance de toutes les personnes présentes à chaque instant, aux côtés d’Hairiss et Faith. De la famille, aux partenaires d’entraînement, jusqu’au kinés et aux entraîneurs. C’est la victoire d’une grande famille, celle du Club Sauvegarde, et du quartier de Planoise. Un quartier bien trop méjugé, que l’on a tendance à avilir et bien trop stigmatiser. « Ça change, ça donne une image positive, de tout ce qu’on peut entendre sur ce quartier, c’est important. Ce quartier doit rayonner en positif. Et mon objectif en tant que directeur du Club Sauvegarde, ce n’est pas uniquement de parler du champion. Le champion n’est pas une star, il doit être accessible. Ce sont des enfants, à qui il faut le sport étude, l’accompagnement, la notion de parentalité, et toutes ces choses derrières. Ce n’est qu’un prétexte d’être champion, l’important c’est tout ce qu’il y a derrière, l’effort, l’abnégation, le travail, l’humilité. C’est cette voix que j’ai envie de porter. La voix de l’image positive de Planoise, la joie entre famille, du vivre ensemble, de la citoyenneté, c’est ce qui m’intéresse » témoigne Fodé N’Dao.
Interview de Faith et Hairiss :
Interview de Fodé N'Dao, directeur du Club Sauvegarde de Besançon :
Comme le dit le vieil adage « toutes les bonnes choses ont une fin ». Plus que quelques jours pour profiter des derniers instants de vacances. A compter de lundi, la France va reprendre une activité on ne peut plus normal, après deux mois de farniente. Entre fatalisme et raison, les derniers vacanciers ne veulent pas manquer un seul instant de plaisir. La rédaction en a rencontré quelques-uns à Nans-Sous-Sainte-Anne, dans la vallée du Lison, où la source éponyme donne des forces à quelques jours d’une nouvelle échéance, beaucoup moins réjouissante.

En adulte responsable, tout le monde se fait une raison. Certes, l’idée de présenter son passe sanitaire, de porter le masque ou encore de supporter le patron et ses collègues font guère plaisir . Mais comme le dit Guy, « de toute façon, on n’a pas le choix ». Chez les étudiants également, on profite de ces derniers instants estivaux. A l’image d’Ema et de ses petits camarades, on espère retrouver une vie étudiante « normale », avec des cours en présentiel et de vrais moments de camaraderie sur les campus bisontins. Enfin, chez les adolescents, si l’on en croit Tom, la rentrée n’est pas une si mauvaise chose. Après ces deux mois de coupure, l’idée de retrouver les copains et les profs ne déplaît pas. Bien au contraire.

Le reportage de la rédaction
La Ville de Besançon vient de publier le guide « l’animal à Besançon. Guide des bonnes pratiques ». Il est disponible en mairie et en ligne sur internet. Ce document vise à donner des renseignements utiles concernant les animaux, domestiques ou non, et rappeler les bonnes pratiques et les devoirs de chacun pour vivre plus harmonieusement en collectivité. A l’intérieur, les lecteurs y trouveront des réponses à leurs interrogations, des conseils pratiques et des contacts utiles.
Pour découvrir ce document : https://www.grandbesancon.fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/06/VILLE-DE-BESANCON_Guide-de-lanimal_WEB.pdf
C’est un véritable fléau qui n’épargne personne. Les violences conjugales se multiplient sur le territoire. A Pontarlier, la police nationale a par exemple eu à gérer durant le mois de juillet une dizaine d’affaires.
Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, le fait savoir, les forces de l’ordre ne laissent rien passer et sont intransigeantes. Idem pour le parquet de Besançon qui , depuis quelques années et le passage de la procureure Edwige Roux Morizot, mène une politique très forte en la matière. Preuve que tout est mis en œuvre pour lutter contre ces violences, et mieux protéger les victimes, à Besançon, la justice s’est vue doter d’outils supplémentaires comme les téléphones grave danger et les bracelets anti rapprochement. « Il y a une tolérance zéro. Toutes les plaintes sont reçues. L’accueil des victimes a été revue au sein de notre commissarait. Nous ne laissons rien passer » explique Mr Trousseau. Il en va de même dans la prise en charge des agresseurs. « La garde à vue est quasiment appliquée et les déferrements nombreux » ajoute le policier.
L’AAVI
Comme le rappelle le commandant Trousseau les sanctions et les condamnations sont proportionnées. Elles tiennent compte des faits et de la situation personnelle des protagonistes. Néanmoins, aucune violence, qu’elle soit physique ou verbale, ne doit rester sans réponse. La prise en charge de la victime est la priorité, mais l’agresseur doit également prendre conscience de la gravité de la situation. C’est la raison pour laquelle à la peine doit se conjuguer un suivi et un accompagnement. Ainsi, l’Association d’Aides aux Victimes d’Infractions, qui œuvre aux côtés des forces de l’ordre et de la justice, joue ce rôle. Ses professionnels sont aux côtés des victimes pour les accompagner au mieux durant la procédure judiciaire. Pour l’agresseur, d’autres prises en charge sont possibles, comme le foyer altérité, qui héberge des auteurs de violences conjugales. Les personnes accueillies, en attente de jugement ou déjà condamnées, bénéficient d’un suivi psychosocial, visant à éviter une récidive.
L'interview de la rédaction
Un individu âgé de 31 ans a été présenté ce mercredi après-midi à la justice. A la suite d’un accident survenu le 24 août dernier, vers 6h, Boulevard Kennedy, à Besançon, ce dernier s’est montré agressif envers les forces de l’ordre.
Lorsque les policiers ont voulu le menotter pour mieux le maîtriser, sa colère et sa violence sont montés encore d’un cran. Ce comportement excessif le conduira à donner un coup de pied à un fonctionnaire. Le trentenaire, originaire de Besançon, fait l’objet de quatre dépôts de plainte.