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Lutter contre les violences conjugales. Une priorité pour la justice et les forces de l’ordre

Publié le 26 Aoû. 2021 à 09:08
Tags: société | justice |
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Lutter contre les violences conjugales. Une priorité pour la justice et les forces de l’ordre

C’est un véritable fléau qui n’épargne personne. Les violences conjugales se multiplient sur le territoire. A Pontarlier, la police nationale a par exemple eu à gérer durant le mois de juillet une dizaine d’affaires.

Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, le fait savoir, les forces de l’ordre ne laissent rien passer et sont intransigeantes. Idem pour le parquet de Besançon qui , depuis quelques années et le passage de la procureure Edwige Roux Morizot,  mène une politique très forte en la matière. Preuve que tout est mis en Å“uvre pour lutter contre ces violences, et mieux protéger les victimes, à Besançon, la justice s’est vue doter d’outils supplémentaires comme les téléphones grave danger et les bracelets anti rapprochement. « Il y a une tolérance zéro. Toutes les plaintes sont reçues. L’accueil des victimes a été revue au sein de notre commissarait. Nous ne laissons rien passer Â» explique Mr Trousseau.  Il en va de même dans la prise en charge des agresseurs. « La garde à vue est quasiment appliquée et les déferrements nombreux Â» ajoute le policier.

L’AAVI

Comme le rappelle le commandant Trousseau les sanctions et les condamnations sont proportionnées. Elles tiennent compte des faits et de la situation personnelle des protagonistes. Néanmoins, aucune violence, qu’elle soit physique ou verbale, ne doit rester sans réponse. La prise en charge de la victime est la priorité, mais l’agresseur doit également prendre conscience de la gravité de la situation. C’est la raison pour laquelle à la peine doit se conjuguer un suivi et un accompagnement.  Ainsi, l’Association d’Aides aux Victimes d’Infractions, qui Å“uvre aux côtés des forces de l’ordre et de la justice, joue ce rôle. Ses professionnels sont aux côtés des victimes pour les accompagner au mieux durant la procédure judiciaire. Pour l’agresseur, d’autres prises en charge sont possibles, comme le foyer altérité, qui héberge des auteurs de violences conjugales. Les personnes accueillies, en attente de jugement ou déjà condamnées, bénéficient d’un suivi psychosocial, visant à éviter une récidive. 

L'interview de la rédaction

Dernière modification le jeudi, 26 août 2021 07:33