Hier aux alentours de 13h, une femme de 53 ans a quitté l’hôpital de Pontarlier contre l’avis médical. Elle s’est ensuite rendue aux abords du Doubs pour se suicider. Elle a été retenue par une jeune fille de 15 ans qui l’a empêché d’accomplir son geste. Elle a ensuite été replacée au sein du centre hospitalier.
Le 28 janvier dernier, un jeune mineur au volant du véhicule de sa mère avait refusé d’obtempérer devant les forces de l’ordre en prenant la fuite, et en leur rentrant dedans par la suite. Interpellé tout de même, sa garde à vue avait été levée puisque le jeune homme né en 2005 était malade de la Covid-19. Il a été convoqué hier soir et placé à nouveau en garde à vue. Il a reconnu les faits, sauf ceux des violences sur les forces de l’ordre. Il sera convoqué devant la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse en février et se présentera devant la justice au mois de mars devant le tribunal des enfants.
Les sapeurs-pompiers du Jura indiquent être intervenus ce mardi après-midi à Château-Chalon pour un feu d’habitation. L’incendie se serait déclaré dans une chambre, et une victime est à déplorer. 13 sapeurs-pompiers étaient sur place, et 5 engins ont été déployés.
Un parcours de Lamoura jusqu’à Chaux-Neuve
Après 2 années de disette à cause du manque de neige et de la crise sanitaire, la 44ème édition de la Transjurassienne aura lieu ce weekend avec des conditions météorologiques idylliques. Pour assurer des conditions optimales à tous les participants, il a donc été décidé de placer la ligne d’arrivée 6 km en amont, sur la commune de Chaux-Neuve, soit 60,4km d'efforts en lieu et place des habituels 70 kilomètres. « Un gros travail de « réenneigement » a été effectué par nos équipes entre Prémanon et Bois d’Amont afin de relier la forêt du Massacre et le Risoux ainsi qu’entre Bellefontaine et le Pré Poncet, explique Pierre-Albert Vandel, président de La Transju’. Au regard de la situation, elles ont fait le maximum possible ». Pierre-Albert Vandel, président de Trans’Organisation, et son équipe attendent 3500 participants. Malgré une baisse de participation de 30% pour cause du contexte sanitaire, la course accueillera environ 250 participants étrangers, dont 33 nations étrangères.
Des athlètes de renom
Dimanche, sur La Transju’ skating, Jean-Marc Gaillard, membre de l’équipe de France depuis de très nombreuses années, s’affichera comme le grand favori selon Marie-Pierre Guilbaud, directrice d’épreuve et quadruple gagnante de la Transju. À 41 ans, le tricolore, doublé médaillé de bronze aux Jeux olympiques en relais (2014 et 2018) concourt encore sur le circuit Coupe du monde. A noter également la présence de Xavier Thévenard, triple vainqueur du mythique ultra-trail de l’UTMB et fidèle de La Transju’.
Dans quel état d’esprit êtes-vous, à l’approche de ce match ?
Bien, très bien. On est content d’avoir fait ce parcours, et de pouvoir le continuer. On s’est bien préparé pour ça, donc on se sent bien !
Vous êtes satisfaits de votre parcours jusqu’à présent ?
Très satisfait oui, ça faisait partie des objectifs qu’on s’était fixé, donc on est toujours content quand ils sont atteints. Donc maintenant on révise, on va voir nos ambitions à la hausse, et on va essayer d’aller le plus loin possible.
Cela vient appuyer tout le travail effectué au sein du club ?
Exactement. C’est une grosse satisfaction puisque ça récompense le travail mis en place au club depuis quelques années, ainsi que les bonnes performances de la saison. Que ce soit sur l’ensemble du club et sur l’accès aux compétitions. Parce que concernant le travail du club, il y a plusieurs axes de développement. Aujourd’hui on parle de la compétition, mais dans toutes les équipes il y a de bonnes performances. Notre équipe réserve monte en régionale 2, on a aussi une équipe 3 qui va jouer en départementale 1. Et puis nos féminines tournent fort aussi, puisqu’elles sont qualifiées en coupe pour la finale départementale, elles accèdent à la finale régionale, et tout ça en étant premières de leur championnat. Tout fonctionne bien, on est très satisfait, et le 32ème vient mettre en lumière tout ce travail.
Vous affrontez Dijon-Clénay, ancien pensionnaire de D2 Futsal au niveau national. Cette équipe va être difficile à battre ?
Oui c’est clair. C’est une équipe très forte. On joue à l’extérieur, mais ce sont nos voisins, on les connaît bien, et puis j’ai des relations particulières parce que j’ai aussi entraîné là -bas. C’est une équipe que j’apprécie. Les deux clubs se connaissent et s’entendent bien, donc ça va être un bon match dans sa globalité.
Ce match est important, peut-il servir de référence pour ancrer le futsal dans le paysage sportif bisontin ?
Complètement oui. C’est clair que si on arrive à passer ce tour, on va marquer un gros coup. C’est comme ça qu’on l’appréhende. Un 16ème de finale ça ne se refuse pas, donc on va y aller à fond. On va tout donner pour l’emporter.
Cette rencontre sera donc le reflet de tout le travail accompli en amont au sein du Besançon Académie Futsal ?
Oui, et en tant que directeur technique du club, je ne peux pas m’empêcher de parler de l’ensemble de ce qu’on fait en interne, et de mettre en valeur le travail de l’ensemble des dirigeants du comité directeur. On parle de la compétition, mais il y a aussi tout le travail autour de la formation. On peut même dire que les performances en compétition sont le fruit du travail de formation, parce que dans l’équipe actuelle, il y a des joueurs qu’on a formés en U18, qui sont désormais au club depuis quelques années. Nous sommes aussi labellisés aujourd’hui, donc il y a tout un travail de fond derrière tout ça. Ainsi que tous les autres aspects, l’accès aux loisirs du club, avec l’officialisation de la section loisir cette saison. La section handisport qui continue son développement aussi, ça fait partie de nos valeurs, et on essaye de mettre tout ça en lumière.
L’ESBF affrontera les Croates du Lokomitiv Zagreb dans le cadre de la 4ème journée de Coupe d’Europe ce samedi. Les handballeuses bisontines se positionnent 3ème du groupe, derrière les norvégiennes de Sola, et les hongroises de Mosonmagyaróvár.
Aller chercher la qualification
Après leur déconvenue mercredi en championnat face à Metz, leader du championnat, Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin est apparu miné ce jeudi en conférence de presse. Il n’explique pas ce manque de réaction de ses joueuses, et regrette leur manque de mordant. Il faudra rebondir ce week-end en Croatie afin d’aller chercher cette qualification qui remotiverait les troupes. Pour l’heure, le bilan est mitigé en ce début d’European League pour les Engagées. Les handballeuses bisontines comptent deux défaites pour une victoire, et se positionnent 3èmes du groupe, derrière les norvégiennes de Sola, et les hongroises de Mosonmagyaróvár. Ces deux formations, en tête de la poule avec 4 points, s’affronteront d’ailleurs à deux reprises : ce soir et dimanche. L’opportunité pour l’ESBF, en cas de victoire à Zagreb, vaincu sur le fil 28-27 lors du match aller, de se rapprocher des deux premières places qualificatives pour la suite de la compétition.
Des lacunes défensives à travailler
Cependant, si l’on veut encore croire à cette épopée européenne du côté de la capitale comtoise, de nombreux points sont à améliorer côté ESBF. Car même si les Engagées marquent beaucoup (3ème meilleure attaque de la compétition), elles encaissent beaucoup. Avec 104 buts pris, la formation de Sébastien Mizoule se classe, à un but près, avant-dernière défense de l’European League. Mais les handballeuses bisontines en sont capables. « Ces jeunes joueuses, souvent trop gentilles sur le terrain » comme l’indique leur coach, devront prouver que le rêve et encore permis, que la phase finale de cette coupe d’Europe est accessible, et que pour leur plus grand bonheur, celui du staff et des fans, la compétition est loin d’être terminée.
Un jeu de rôle
Ce challenge de vente s’adressait aux élèves de bac professionnel et BTS vente et commerce de la région. Habituellement, cette phase de sélection régionale attire plus d’une centaine de participants, mais cette année ils étaient environ 70 en provenance de Besançon et de Pontarlier à concourir. Après avoir préparé leur étude de cas en petits groupes dans la salle Pourny, c’est au sein de l’UFA Jeanne-D’Arc que les jeunes négociants se devaient se confronter à un acheteur potentiel. Durant environ 10 minutes, ils devaient vendre un produit à un professionnel, qui jouait le rôle d’un acheteur, sous le regard de deux membres du jury. Munis d’une grille d’évaluation, ils avaient pour mission d’apprécier le déroulement d'une vente et le comportement du vendeur. Son contact avec le client, son aisance, son attitude, sa capacité à réagir aux objections et la qualité de sa vente étaient les critères évalués.
Une première expérience enrichissante
Cette année, c’était un cloueur de la marque Würth que les jeunes élèves devaient réussir à vendre à un professionnel. La fiche technique du produit paraissait plutôt compliquée, mais les apprentis vendeurs avaient de nombreux éléments sur lesquels rebondir. Fidélité du client, impact écologique, délai de livraison, tarif de la concurrence, des points clés qu’il ne fallait pas omettre afin de bâtir une argumentation qui fasse pencher la balance en sa faveur. Face au stress, et confrontés pour la première fois à des professionnels, certains élèves avaient du mal à trouver leurs mots alors que d’autres étaient très à l’aise. En tout cas, « c’était une première expérience très intéressante, très concrète, et très formatrice » souligne Hugoline, élève en BTS technique de vente. « On est forcément un peu stressé avant d’entrer dans la salle, ça c’est sûr ! Mais une fois qu’on commence, ça va tout de suite mieux, et on pense à autre chose » poursuit-elle. En tout cas, ces qualifications régionales du concours de négociations commerciales auront été une première expérience très enrichissante pour ces élèves, qui pour certains, auront la chance de se déplacer à Épinal au mois de mars pour la finale.
Réparer sa faute tout en étant utile
Le parquet de Besançon et la Ville viennent de signer une convention qui formalise désormais la transaction. Cette alternative aux poursuites, prévue par la loi, s’applique aux contraventions et petits délits commis par des individus majeurs au préjudice de la Ville et constatés par les policiers municipaux. Dorénavant, lorsque des agents de police constatent des infractions, la mairie peut alors proposer au contrevenant deux solutions : la première consiste à réparer financièrement ce préjudice, alors que la deuxième est d’effectuer un travail non rémunéré pendant une durée maximale de trente heures.
Une dimension pédagogique
Cette transaction à but pédagogique est une alternative au travail d’intérêt général, et résulte d’une confiance établie entre la mairie et le parquet. « Il s’agit d’une alternative aux poursuites », explique Étienne Manteaux, le procureur de la République. « Cela évite le passage en audience publique et c’est moins stigmatisant ». L’objectif général étant de développer le travail non rémunéré qui a « une dimension pédagogique évidente » selon le magistrat. Et si le justiciable n’accepte pas la proposition qui lui est faite, son dossier est alors transmis au parquet en vue de poursuites pénales. Au total 40 à 50 TIG ou TNR (travail d’intérêt général ou travail non rémunéré) sont actuellement réalisés chaque année au sein des services de la Ville. La Justice souhaiterait gonfler ce chiffre et atteindre une centaine de TIG et TNR tous les ans.