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Depuis plusieurs jours déjà les cigognes sont de retour, ou de passage, dans la région. Depuis le 10 janvier, la LPO Bourgogne-Franche-Comté a constaté plus de 250 signalements sur notre territoire.

 

Malgré le froid et la neige, les premiers individus commencent à remonter. C’est en effet le début de la migration de retour d’Afrique et de la péninsule Ibérique pour ces échassiers, un rituel immuable. Jusqu’au mois d’avril, des milliers de cigognes vont traverser la Bourgogne-Franche-Comté. Le pic de passage des cigognes ne devrait d’ailleurs pas tarder, « dès que la météo sera un peu plus clémente Â» indique Samuel Maas, salarié de la LPO et ornithologue.

 

« Elles arrivent principalement du pourtour méditerranéen, sauf quelques individus qui ont passé l’hiver en Camargue. L’essentiel de la population a passé l’hiver sur la péninsule ibérique, et un peu au nord de l’Afrique, notamment le Maroc. Et une fois que l’hiver s’achève, les cigognes remontent sur leurs aires de reproduction, plutôt situées en Allemagne, en Suède, voire en Alsace et en Franche-Comté. Et pour ça, elles longent la Méditerranée, remontent par la vallée du Rhône, et traversent la Franche-Comté. Et ce, deux fois par an. En ce moment nous sommes dans la migration prénuptiale, et puis on aura un second passage qui aura lieu au mois d’août-septembre, où les cigognes vont partir de la région, traverser la France pour rejoindre les aires d’hivernage. Ce qui correspond à la migration postnuptiale Â» Samuel Maas, ornithologue à la LPO

 

Les cigognes traversent et viennent dans notre région seulement pour se reproduire, en début de saison. Plus concrètement, jusqu’à ce que les jeunes soient suffisamment forts et capables de prendre leur envol, de quitter le nid, et de pouvoir partir en famille.

 

La LPO Bourgogne-Franche-Comté invite les habitants de la région à signaler leurs observations pour participer au développement des connaissances autour de l’espèce. « Effectivement, on n’a pas d’ornithologues partout ! Donc on compte sur les habitants pour nous signaler tous les groupes qui passeraient soit en vol, soit s’arrêtant passer la nuit sur les toits des villages Â» signale l’ornithologue. Et derrière la récolte de ces données sera effectué un travail de précision pour déterminer les cartes migratoires. Pas seulement pour les cigognes, car derrière leur trajet il y a aussi celui d’autres oiseaux migrateurs, de chiroptères (chauves-souris), et même certaines espèces de papillons. « Et si on connaît très finement les voies de migration de la cigogne, on sait très bien que derrière, en espèce parapluie, il y aura plein d’autres. Cela nous permettra d’affiner précisément les cartes de migration locales Â» explique Samuel Maas.

En 2021, les carburants ont connu un fort renchérissement en Bourgogne-Franche-Comté, de l’ordre de 20 % sur l’année, sous l’effet de la montée du prix du baril de pétrole. Constitués à près de 60 % de taxes en France, leurs prix sont élevés comparés à nos voisins européens. La région compte 613 stations-services. Globalement, les prix sont légèrement plus faibles dans l’urbain. Et localement, les écarts peuvent être plus marqués.

 

La France figure parmi les pays de la zone euro où les prix des carburants sont les plus élevés. La voiture est le mode de transport largement privilégié, en Bourgogne-Franche-Comté, comme partout en France. Près de 80 % des actifs occupés de la région l’utilisent pour se rendre au travail. L’utilisation de la voiture pèse dans le budget des ménages français qui consacrent en moyenne 11 % de leur revenu disponible aux transports individuels en 2017. Le poste carburant représente, à lui seul, 3,2 % de leur budget.

 

Comment est calculé le prix du carburant ?

Tout d’abord, les carburants sont taxés, à hauteur de 56 % pour le gazole par exemple. Leurs prix sont très volatils car ils subissent les fluctuations importantes du cours du baril de pétrole, soumis à la loi de l’offre et de la demande au niveau mondial. Au coût du pétrole, s’ajoutent ceux du raffinage et de l’acheminement. Le distributeur répercute ensuite ses coûts de fonctionnement et s’accorde une marge. Et à cela, s’ajoutent enfin les taxes spécifiques. En 2021, les prix des carburants augmentent en raison de la reprise de l’économie mondiale qui entraîne une forte augmentation de la demande à l’issue des restrictions engendrées par l’épidémie de la Covid-19. Entre le début et la fin d’année 2021, le prix du gazole augmente de 21 % en moyenne dans les stations-services de Bourgogne-Franche-Comté. Ce renchérissement est plus important que celui de 2018, lors de la crise des gilets jaunes.

 

613 stations-services dans la région, et des prix très variables

La Bourgogne-Franche-Comté compte 613 stations-services proposant au moins un des six types de carburant cités précédemment. Le gazole est proposé dans toutes les stations, le SP98 dans 80 %, l’E10 et le SP95 dans environ 60 %. Les autres carburants sont beaucoup moins vendus et moins fréquents dans les points de distribution. Les stations-services sur autoroute pratiquent des prix plus élevés par rapport à celles implantées ailleurs. En moyenne, les prix au litre des quatre principaux carburants sont 11 % plus élevés. Les 582 stations implantées hors autoroute pratiquent des prix généralement plus faibles mais assez différents. Elles sont pour près de 60 % d’entre elles, des stations de grandes surfaces. Ces dernières pratiquent des prix généralement plus homogènes et globalement 3 à 4 % plus faibles que les autres. Les autres types de points de distribution sont les stations des majors pétrolières et les « indépendantes Â» dans lesquelles les prix sont généralement plus élevés. Quel que soit le type de station-service, les carburants sont identiques et issus des mêmes procédés de raffinage.

 

Plus de stations dans l’urbain de densité intermédiaire

Les stations-services sont relativement plus fréquentes dans les territoires de densité intermédiaire et dans le rural autonome. Ces territoires comptent respectivement 36 et 33 stations pour 100 000 véhicules contre 29 en moyenne dans la région. Les volumes de carburants distribués y sont probablement plus faibles que dans les zones plus urbanisées. Dans les territoires de densité intermédiaire, la forte concentration des automobilistes favorise l’implantation des points de distribution en carburant. Dans le rural autonome, les automobilistes sont dispersés sur de vastes territoires et ces points doivent également être nombreux et dispersés pour répondre aux besoins des consommateurs.

 

Des prix à la pompe légèrement moins élevés dans l’urbain

Les territoires urbains denses, composés surtout de Dijon, Besançon, Montbéliard et Belfort, sont les moins équipés en stations-services. On en compte 18 pour 100 000 véhicules. Elles sont peu souvent liées aux grandes surfaces, lesquelles sont surtout implantées dans les périphéries des villes. En fait, leur activité principale, voire unique, est la distribution de carburant. Pour être rentables, ces stations sont souvent localisées le long d’axes majeurs pour bénéficier d’un flux important d’automobilistes. Ce sont celles qui offrent la plus grande variété de carburants et les prix du gazole et du SP95 sont globalement un peu plus faibles dans l’urbain dense qu’ailleurs, notamment 1 à 2 % moins chers que dans le rural autonome. Dans l’urbain dense, les stations-services sont concentrées sur des territoires peu vastes, relativement proches les unes des autres, ce qui les place directement en concurrence. Elles peuvent pratiquer des prix plus bas car elles tirent parti de volumes vendus plus importants.

 

David Brion, adjoint du chef de service, responsable des études à l’INSEE :

 

 

 

Un homme de 24 ans a été placé en garde à vue ce lundi. Elle est toujours d’actualité ce soir. Ce dernier s’est montré violent avec le personnel hospitalier aux urgences psychiatriques de l’hôpital de Besançon. Il a tenté de porter plusieurs coups de poing à un médecin et à un infirmier, qui ont pu esquiver ses coups. Les policiers ont également été visés par ces violences. Le jeune homme a reconnu les faits au cours de son audition.

Un homme de 62 ans, qui tenait des propos incohérents,  a été placé en garde à vue ce lundi à Besançon. Elle est toujours d’actualité ce soir. Il est soupçonné d’avoir bousculé un homme de 69 ans devant un commerce, place Jouffroy d’Abbans. La victime a été transportée au CHU avec suspicion de fracture du col du fémur.

Un vol à l’étalage s’est produit ce lundi, vers 12h30, dans une garde surface de la zone commerciale de Doubs. Une femme de 37 ans, domiciliée dans l’arrondissement de Pontarlier, a dérobé des produits cosmétiques, pour une valeur marchande de 36 euros. Cette dernière a reconnu les faits. Sur instruction du Parquet, l’affaire a été classée sans suites, après que la trentenaire ait indemnisé le magasin.

Une jeune femme est morte après avoir reçu une balle perdue lors d’une battue aux sangliers ce samedi. Des personnalités politiques, écologistes en tête, veulent l’interdiction de la chasse le week-end et les vacances scolaires.

 

Un terrible accident

La jeune femme est morte sur place après avoir été atteinte par une balle perdue vers 15 heures, lors d’une battue aux sangliers qui a démarré dans l’Aveyron voisin et se déroulait, au moment des faits, sur la commune de Cassaniouze. Le procureur de la République à Aurillac a annoncé que la personne ayant tiré le coup de feu mortel, est une chasseuse de 17 ans, qui a été placée dimanche matin en garde à vue pour homicide involontaire. Elle a ensuite été prolongée dimanche soir. Les tests qu’elle a subis n’ont pas révélé la présence de stupéfiants ni d’alcool dans son sang. Elle avait été transférée à l’hôpital en état de choc.

 

Des réactions au sein du monde politique

Ce drame a suscité la réaction de nombreuses personnalités politiques, qui pour certaines d’entre elles, ont réclamé dimanche l’interdiction de la chasse les week-ends et pendant les vacances scolaires, comme le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts Jannick Jadot. Une proposition qui fait écho à la loi Voynet de 2000, qui instaurait l’obligation d’un jour sans chasse par semaine. Mais cette mesure a été abrogée en 2003. La France est aujourd’hui l’un des rares pays d’Europe à ne pas instaurer de journées sans chasse, alors que dans certains pays comme le Portugal ou l’Italie, il est interdit de chasser certains jours de la semaine. A Besançon, Tilale El Yousfi, co-secrétaire EELV, rappelle qu’il est nécessaire et important « d’avoir des jours sans chasse en France Â», car il est important que « chacun puisse avoir accès à la nature en ne craignant pas pour sa vie Â».

 Â« Une jeune femme est décédée parce qu’elle a été touchée par une balle au cours d’un après-midi de chasse. Pensées à ses proches. Il nous faut plus réglementer cette activité, il y a urgence ! Â», a déclaré le candidat écologiste à la présidentielle.

S’en sont suivies d’autres réactions émanant du monde politique de gauche notamment.

 

« Encore combien de morts avant qu’on ne décide de réguler la chasse, pratique dangereuse et inhumaine ? Au minimum, interdisons la chasse le week-end et les vacances scolaires, maintenant ! », a complété David Belliard (Europe Ecologie-Les Verts), adjoint de la maire de Paris et candidate socialiste à la présidentielle, Anne Hidalgo.

 

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise à l’élection présidentielle a lui aussi demandé sur France 3 l’interdiction de la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires. « Deuxièmement, il faut cesser de vendre des armes qui sont aussi puissantes », a-t-il ajouté. Depuis 2000, ce sont 3325 accidents de chasse qui ont été recensés, provoquant la mort de 421 personnes, selon le bilan de l’Office français de la biodiversité datant de juillet 2020.

 

Tilale El Yousfi, co-secrétaire EELV Grand Besançon : 

 

 

 

Tout au long du week-end, du vendredi 18 au dimanche 20 février, la gendarmerie du Doubs a mené plusieurs opérations de contrôle routier. Elles ciblaient les sorties de discothèques. Les militaires ont enregistré 130 infractions à diverses règles du code de la route. 41 alcoolémies et 12 conduites sous stupéfiants ont été relevées. 43 rétentions immédiates du permis de conduire ont été effectuées. « D’autres opérations seront reconduites dans les prochaines semaines afin de sauver des vies et protéger les autres usagers Â» rappellent les gendarmes du Doubs.

Le commandement de la police neuchâteloise lance un avis de recherche à la suite de la disparition d’un homme de 24 ans le 30 décembre dernier dans les environs de Neuchâtel-Colombier. Elie Joubert mesure 1m80. Il est de corpulence normale.

Ses cheveux sont courts, de couleur brun foncé, barbe naissante et  cicatrice à l’avant-bras droit. Il parle français et anglais et pourrait être désorienté. Toutes les personnes pouvant fournir des renseignements sur cette disparition sont invitées à prendre contact avec la police neuchâteloise au 0041.32/889.90.00 ou avec le poste de police le plus proche.