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L’ARS a indiqué ce jour que la circulation virale continue d'augmenter dans notre région. Elle préconise vivement l’intensification de la vaccination et des gestes barrières, dans la perspective de l’allègement progressif des mesures de restriction. « Le niveau de circulation du virus en Bourgogne-Franche-Comté confirme l’ampleur exceptionnelle de la vague épidémique que connaît la région Â» souligne l’Agence Régionale de Santé. L’incidence en population générale se monte à près de 2 800 cas pour 100 000 habitants sur la dernière période de 7 jours, le taux de positivité des tests, en hausse de 10 points par rapport à la semaine dernière, approchant les 30 %.

Le rectorat de Besançon fait le point sur la situation sanitaire actuelle dans l'académie. A la date de ce jeudi, quatre structures scolaires sont fermées et 346 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 10 039 élèves et 272 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

A l’occasion de la disparition de l’acteur Gaspard Ulliel, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 2 au 26 février. Plus d’une vingtaine d’affiches de 120/160cm seront exposées, retraçant son parcours cinématographique.

 

Claude Bertin-Denis, le président du Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma : 

Ce n’est plus qu’une question de quelques jours. Le 31 janvier s’ouvrira le procès de Nordahl Lelandais, pour le meurtre de Maëlys de Araujo, précédé d’enlèvement et de séquestration. La fillette avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 pendant une soirée de mariage Ã  Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Nordahl Lelandais, l’un des amis du marié, rapidement suspecté, avouera six mois plus tard avoir tué involontairement la petite Maëlys. Rappelons que le trentenaire a déjà été condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Arthur Noyer.  

 

Une personnalité inquiétante

Ce procès qui se tiendra devant la cour d’assises de Grenoble s'annonce retentissant, surtout en raison de la médiatisation qu’a eu cette affaire, notamment en raison de l’âge de la victime, et de la personnalité troublante de l’accusé. Concernant les attentes qui gravitent autour de ce procès, les révélations potentielles de la part de Nordahl Lelandais, les parents et proches de Maëlys reconnaissent n’avoir que très peu d’espoir de connaître la vérité. L'ancien maître-chien militaire est aussi jugé pour des agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines de cinq et six ans, au cours du même été 2017, et pour détention et enregistrement d'images pédo-pornographiques.

 

Une organisation de grande ampleur

L'organisation de ce procès a été anticipée depuis longtemps, notamment par le biais de l'envoi d'observateurs à la cour d'assises de Chambéry. De ce fait, le procès sera délocalisé au palais de justice de Grenoble, qui a l'avantage d'être beaucoup plus moderne et fonctionnel que celui de Chambéry, un peu plus âgé. Pour faire face à l'afflux des journalistes, une deuxième salle de 60 places avec retransmission vidéo sera ouverte. Pour l’heure, déjà plus de 130 journalistes représentants une trentaine de médias devraient être sur place. Le procès a été programmé sur trois semaines, du 31 janvier au 18 février, une durée rare pour ce genre d'affaires. La sécurité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment sera renforcée.  

Quatre lycéens sont morts dans un accident de la route, mercredi 19 janvier en fin d'après-midi dans le Jura. A cause d’une route extrêmement glissante, intégralement verglacée, la voiture est tombée d'une dizaine de mètres de haut et a terminé sa course dans le lac de Chalain. Un seul des occupants a réussi à s'extraire du véhicule, et a pu prévenir les secours. Il a été hospitalisé en état d’hypothermie à l'hôpital de Lons-le-Saunier. Aujourd’hui il est hors de danger, mais se trouve en état de choc.

 

« C’est un véritable drame pour tout le Jura. Il s’agit de quatre jeunes, le bilan est très lourd Â» a déclaré David Philot, le préfet du Jura, lors d’une conférence de presse tenue ce matin. Parmi les occupants de cette voiture, trois d’entre eux avaient 15 ans, 17 ans pour l’autre. Seule la conductrice du véhicule était majeure. Un seul des cinq occupants du véhicule a pu s’en extraire, il s’agirait du passager installé au milieu à l’arrière du véhicule. C’est lui qui a pu arrêter un passant afin qu’il prévienne les secours. Il a été évacué par les secours en hypothermie. Une patrouille de gendarmerie a pu très rapidement arriver sur les lieux. Les gendarmes se sont jetés à l'eau pour extraire les occupants du véhicule mais n'y sont pas parvenus. Quatre d’entre eux étaient lycéens et internes au Lycée Paul-Emile Victor à Champagnole, à une vingtaine de kilomètres du lac. Une cellule psychologique importante a été déployée au sein de l’établissement.

 

Ce matin encore, la 206 était immergée à cause de l’accès difficile de la zone. Des opérations ayant pour but de l’extirper du lac, afin d’obtenir d’autres données relatives à cet accident, sont en cours. Pour l’heure, les premiers éléments indiquent une sortie de route causée par une chaussée « extrêmement glissante, intégralement verglacée sur des centaines de mètres Â» a précisé Lionel Pascal, le procureur de la République du Jura. Effectivement, il s’agit d’une zone boisée de part et d’autre d’une route qui n’entrevoit quasiment jamais le soleil en cette saison. « Nous avons eu des pluies verglaçantes. Les principaux axes ont été salés, mais pas cette voie sans issue de deux kilomètres qui longe le lac. Quand je me suis rendu sur place, on ne tenait même pas debout tant cela glissait » ajoute Lionel Pascal. Avant de poursuivre : « Sur les photos de vos collègues, grâce aux phares des véhicules de pompiers, on se rend bien compte de l’éclat de la route causé par le verglas. Mais lorsqu’on arrive dessus, sans un éclairage important, c’est beaucoup plus difficile de s’en rendre compte Â».

 

La route sur laquelle ces jeunes circulaient se situe en surplomb du lac, bordée par une pente assez raide et très boisée. Leur véhicule a malheureusement chuté sans heurter un seul arbre, précipitant leur chute directement dans le lac glacé, et piégeant les victimes dans l’habitacle. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

C’est une histoire sordide que l’on commence malheureusement à entendre bien trop souvent à Besançon depuis le début d’année. Le 17 janvier à 19h30, dans son appartement situé rue Battant, Céline Jardon, une jeune femme de 20 ans, est décédée sous les coups d’un homme de 34 ans, connu pour être son compagnon.  

 

C’est une amie de Céline qui a donné l’alerte. Les deux femmes avaient prévu de sortir ensemble ce soir-là, mais peu avant leur rendez-vous, la jeune femme de 20 ans avait appelé son amie, visiblement très effrayée, en lui demandant de contacter la police. Céline avait alors laissé son téléphone allumé, et son amie, témoin auditif, déclare par la suite aux enquêteurs avoir entendu des coups, et une scène de violence.

Quand elle arrive à son appartement, il est malheureusement déjà trop tard. Malgré l’intervention rapide des secours, la jeune femme décède. L’autopsie révélera peu de temps après les causes de la mort : des coups de couteau, 18 au total, portés au niveau du cou, et du dos, touchant mortellement les poumons et l’aorte. Cette dernière, la plus grosse artère du corps humain, sectionnée, a entraîné le décès.

Selon Christine de Curraize, vice-procureure, l’enquête a permis de détailler que le couple se connaissait depuis environ 3 ans, et que des séparations avaient déjà émaillé leur relation. Les proches de la victime ont fait état de tensions dans le couple, de disputes sur fond de jalousie, et de plusieurs épisodes de violences conjugales. Par ailleurs, cette jeune femme avait déjà appelé la police en avril 2021 à la suite d’une altercation avec son « ex-conjoint Â», comme elle l’avait qualifié à l’époque. Elle avait expliqué avoir été victime de violences, et de dégradations à son domicile. Les policiers avaient constaté un hématome au niveau du creux de son coude, et lui avaient suggéré de se rendre au commissariat pour déposer plainte, ce qu’elle n’avait malheureusement jamais fait.

Un homme de 34 ans couvert de sang a très vite été interpellé le soir du drame. Cet individu a tout de suite reconnu les faits en avouant aux policiers « avoir commis l’irréparable Â». Il s’est dit dans l’incapacité de préciser les circonstances de son acte. Il avait déjà été condamné pour avoir commis des infractions de type « atteintes à des biens Â». Une information judiciaire a été ouverte. Il a été mis en examen pour homicide et violence sur conjoint, et placé en détention provisoire.  

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus en début d’après-midi pour un accident sur la RD27, au niveau de la commune de Voires, dans le Doubs. Une voiture est impliquée, et une personne serait incarcérée. Plus d’informations à venir.

Publié dans Actualités, Fait divers

Après le mouvement massif des enseignants jeudi dernier, le Snes-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées, et plusieurs autres syndicats appellent à nouveau à la grève ce jeudi 20 janvier. Dans les écoles, des mouvements locaux pourront aussi avoir lieu. Tous demandent des mesures plus précises et un véritable plan d'urgence pour les aider à faire face à la pandémie du Covid-19 à l'école et aux protocoles sanitaires. A Besançon, Karine Laurent, co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU, explique que son syndicat n’appelle pas à une manifestation ce jeudi-là, même si celles et ceux qui souhaiteront se mettront en grève le pourront. Cette fois, ce mouvement servira à rassembler « toutes les raisons qui ont fait que leurs collègues se sont retrouvés dans la rue le 13 janvier dernier, et pourquoi ils reviendront le 27 Â», afin de les communiquer ensuite aux médias. Une large collecte de doléances qui sera donc transmise aux médias ce jeudi 20 janvier. Avant une autre journée de mobilisation interprofessionnelle le 27 janvier, qui se tiendra cette fois bien dans la rue.