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Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats remplissant les conditions pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 12 prétendants à l'Elysée, on compte un candidat de plus qu'en 2017, et deux de plus par rapport à 2012. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a dévoilé ce midi les candidatures à l'élection présidentielle validée par les Sages. Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Ã‰ric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan seront les candidats à l’élection présidentielle de 2022.  

Les scientifiques du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publiaient ce lundi 28 février le deuxième volet de leur sixième rapport. Cette partie abordait les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes, ainsi que les moyens de s'y adapter. « Tableau désastreux », « risques terribles », « conséquences catastrophiques » : ce sombre bilan est bien plus alarmant que le précédent qui datait de 2014. Des impacts toujours plus ravageurs, généralisés et souvent irréversibles entraînés par le changement climatique d’origine humaine, qui poussent les sociétés et la nature jusqu’aux limites de leur capacité d’adaptation.

« Vous prenez une grenouille que vous mettez dans une casserole d’eau froide, puis sur le feu. Au début, elle ne s’en rendra pas compte, elle reste dedans, nage, ça lui va très bien. Mais à un moment donné, l’eau va devenir trop chaude, la grenouille va vouloir sauter. Mais elle n’y arrive plus parce qu’elle est cuite. En gros c’est ce qui est en train de nous arriver Â» Gilles Benest, président de France Nature Environnement dans le Doubs

Si le nouveau rapport, rédigé par 270 scientifiques du monde entier à partir de l’analyse de 34 000 Ã©tudes montre une alerte majeure pour les gouvernements, il risque toutefois de voir sa portée limitée alors que les yeux sont rivés sur la guerre qui fait rage en Ukraine. Après un premier volet publié en août 2021 sur les bases physiques du changement climatique, l’instance s’est penchée cette fois sur les impacts, les vulnérabilités et l’adaptation à la crise climatique. Elle publiera ensuite un 3volet en avril, consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, avant une synthèse prévue pour septembre. « On a des indices depuis bien longtemps, mais on n’y a pas accordé d’attention particulière. Ce qu’il se passe en ce moment, c’est l’intensification de ce que l’on sait depuis très longtemps. Les phénomènes que l’on observe dans notre département, comme l’assèchement du Doubs sur plusieurs kilomètres dans son lit, ce n’est pas une nouveauté. C’est juste plus fréquent, et ça nous marque. Mais comme ce sont des choses qui existent depuis un petit moment maintenant, on s’y est un peu habitué, et on n’y accorde plus l’attention qu’on devrait Â» déplore Gilles Benest, président de France Nature Environnement dans le Doubs.

Au niveau actuel de réchauffement qui est de +1,09°C, l'Europe est déjà touchée par des vagues de chaleur et des sécheresses. A l'avenir, quatre risques, qui s'aggraveront si le réchauffement se poursuit au-delà de 1,5°C, ont été identifiés. A l'heure actuelle, on se dirige vers un réchauffement de +2,7°C en 2100.

La chaleur : Le premier risque identifié est celui de la mortalité liée aux canicules. Le nombre de morts va "doubler ou tripler pour un réchauffement de 3°C", avertissent les scientifiques. Ils précisent qu'au-delà de ce seuil, il sera difficile, voire impossible, de s'adapter. Le sud de la France est particulièrement menacé, avec jusqu'à 20 à 30 jours de température supérieure à 35°C par an avec un réchauffement de 3°C.

Les pertes agricoles liées à la sécheresse et à la chaleur. Selon les auteurs du rapport, "des pertes de production agricole substantielles sont projetées pour la plupart des régions européennes au cours du XXIe siècle et elles ne seront pas compensées par les gains de production en Europe du Nord". L'irrigation, qui peut être une solution efficace, sera de plus en plus limitée par la disponibilité réduite en eau, en particulier si le réchauffement dépasse 3°C.

Le manque d'eau. Ce risque concerne d'abord l'Europe du Sud, dans laquelle se trouve de nombreuses régions françaises, de l'Aquitaine aux Alpes du Sud. Dans cette zone, plus d'un tiers de la population risque de manquer d'eau à partir de 2°C de réchauffement. A partir de 3°C, ce risque double et des "pertes économiques importantes dans les secteurs dépendant de l'eau et de l'énergie peuvent se produire". L'Europe centrale, où se trouve le reste de notre pays, sera concernée à partir de ce seuil.

Les inondations et la montée des eaux. Au rythme actuel de nos émissions de gaz à effet de serre et de la mise en place de nos stratégies d'adaptation, les dégâts provoqués par les inondations côtières vont être "multipliés par 10 à la fin du XXIe siècle". Quant à la montée du niveau de la mer, elle représente une "menace existentielle" pour les villes côtières, notamment après 2100.

La Méditerranée est particulièrement "fragile" face Ã  cette montée des eaux.

« J’ai vu de nombreux rapports scientifiques dans ma vie, mais rien de comparable à celui-ci Â» António Guterres, secrétaire général de l’ONU.

Dans sa globalité, ce rapport dresse un constat d’échec. « La course de vitesse, on est parti pour la perdre. Mais si on réagit assez vite, on peut sauver pas mal de choses, même si ce qu’on a engagé actuellement aura quelques effets durant des décennies. Mais si on prend vraiment les mesures qu’il faut aujourd’hui, ce sera moins dramatique que ce qu’on annonce Â» souligne Gilles Benest, qui enjoint une action immédiate. 

 

Gilles Benest, président de France Nature Environnement dans le Doubs :

 

 

Suite au discours du 25 février du Président de la République, qui a annoncé que « La France, comme tous les autres pays européens, prendra sa part pour assister la population ukrainienne », le ministre de l’Intérieur a réuni le 1er mars 2022 l’ensemble des préfets pour fixer les modalités opérationnelles de prise en charge et d’accueil de ces populations déplacées. Il a leur demandé d'organiser la coordination et le recensement, dans chaque département, des possibilités d'aides à ces personnes déplacées, notamment en matière d'hébergement, en lien étroit avec l’ensemble des maires, des élus et des acteurs concernés.

 

Un courrier à destination des maires du Doubs

Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a adressé ce mardi à l’ensemble des maires, le courrier cosigné par l’ensemble des ministres chargés du volet de la gestion du conflit en Ukraine. Il a mis à leur disposition un numéro de téléphone spécifique et une adresse électronique dédiée pour répondre à leurs questions. Cette adresse est également ouverte afin de communiquer les solutions d’hébergement ou d’accueil dont ils ont connaissance au sein de leurs communes. Des consignes complémentaires seront mises en ligne sur le site Internet des services de l’État dans le Doubs, en fonction de l’évolution de la situation. Une cellule d’accueil sera également mise en place par la préfecture et la municipalité de Besançon.

Afin de garantir que l’élan de solidarité qui s’exprime dans le département produise des résultats concrets au service des ressortissants ukrainiens que le Doubs pourrait être amené à accueillir, il est indispensable que toutes les initiatives locales soient portées à la connaissance des maires, afin que ces derniers puissent en assurer la remontée à travers l’adresse courriel mis à leur disposition par la préfecture. Il est rappelé que les ressortissants ukrainiens titulaires d’un passeport biométrique bénéficient d’une dispense de visa et sont donc en situation régulière jusqu’à 90 jours après leur entrée dans l’espace Schengen. Sous réserve des considérations d’ordre public, il leur sera accordé des prolongations de droit au séjour en France. Pour ce faire, une demande est à adresser par courriel via l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

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Ce mardi matin, Ludovic Fagaut est revenu sur le conseil d’agglomération de mercredi dernier, portant sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. L’élu de l’opposition a poussé un véritable coup de gueule sur ce qui devait être le point d’étape nécessaire de la stratégie touristique.  

 

"Un fiasco de l'attractivité touristique"

Mercredi soir, le conseil d’agglomération a débattu sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. Une orientation qui manque « clairement d’ambition, de renouvellement, et de courage politique Â» au plus grand dam des élus du parti « Besançon Maintenant Â» mené par Ludovic Fagaut. Ce dernier déplore un schéma touristique « fade et sans saveur Â» alors qu’il espérait un projet capable de relancer la dynamique économique touristique du Grand Besançon Métropole par le biais d’actions fortes. « Il n’y a aucune nouvelle idée de ce qui peut être fait sur le territoire, aucune fiche action de développée, et nous sommes mécontents de ce trop peu d’intérêt porté au schéma touristique sur notre territoire Â» regrette l’élu. « C’est un véritable fiasco de l’attractivité touristique, le rendu est consternant. On attendait un projet concret, des actions à effet immédiat. C’est ce qu’espèrent les habitants ! Il faut donner du sens économique à nos engagements touristiques. Malheureusement, nous sommes dans une continuité de ce qui n’a pas marché Â» poursuit-il.

 

« Quelle approche marketing de notre territoire avons-nous aujourd’hui ? Â» questionne Ludovic Fagaut. « Qui démarchons-nous ? Nous ne voyons rien, nous ne sommes pas au rendez-vous, c’est accablant. Qu’est-ce qui a progressé depuis 2017 ? Rien. Quelle clientèle est présente aujourd’hui sur notre territoire ? On ne sait pas. Quel est le budget précis du tourisme sur le territoire bisontin ? On est incapable de le déterminer, tellement ce dernier est dilué dans tous les services. Comment accueillir les touristes ? Cette notion d’accueil a totalement disparu Â» regrette le chef de file LR du groupe d'opposition.

D’autant plus que ce territoire dispose de très nombreux éléments attractifs, et d’atouts différenciateurs comme aime le souligner Ludovic Fagaut. Qu’ils soient architecturaux, patrimoniaux, culturels, ou encore sportifs. Les idées fusent dans le camp de l’opposition : déploiement d’un chargé de mission capable de promouvoir le territoire à l’extérieur, partenariat à tisser par l’intermédiaire du jumelage, valorisation du territoire sport-nature lors de la Transjurassienne, meilleure utilisation du Centre de Linguistique Appliquée, élaboration de brochures groupées et d’un guide de randonnée du territoire, promotion du Festival international de musique de Besançon, développement du réseau des sites majeurs Vauban… Sans manquer de fustiger la tenue du dernier marché de Noël. « Autant ne rien faire que ce qui a été fait cette année Â» blâme Ludovic Fagaut. Ce dernier aurait souhaité mettre en place un « village des neiges Â» valorisant l’artisanat local, des produits locaux, ainsi que certains sports d’hiver. « On ne profite de rien, il y a tellement à faire. Les acteurs du tourisme étaient en attente d’un schéma moteur, ils vont être fortement déçus Â» déplore l’élu de l’opposition.  

 

Ludovic Fagaut :

 

 

 

Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et que les troupes russes s’amassent aux abords de Kiev, la capitale, et se font de plus en plus nombreuses, le monde se mobilise afin de venir en aide à la population ukrainienne. A Besançon, Stéphane Ravacley, le célèbre boulanger connu pour ses actions humanitaires, a décidé d’agir. Il organise le départ d’un convoi solidaire ce samedi 5 mars à 23h. Un appel aux dons est lancé, afin de récolter des produits d’hygiène (gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier), du matériel (couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas gonflables, oreillers, tentes), de l’alimentation ou encore des médicaments. Différents points de collecte prennent place chaque jour au sein de la cité comtoise. Une cagnotte a également été mise en ligne afin d’apporter une aide financière pour ce convoi. 

 

Stéphane Ravacley : 

 

 

 

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Ce dimanche à 18h45 dans une rue pontissalienne, un homme a été interpellé par une patrouille de police. Après un contrôle, il s’est avéré que le conducteur présentait un taux d’alcool de 1.28g par litre de sang. Le véhicule  a été immobilisé et son permis de conduire a été suspendu.

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Dimanche matin, une femme a été interpellée à Pontarlier au volant de son véhicule. Après avoir été contrôlée à l’éthylomètre, celle-ci présentait un taux d’alcool de 0,94g par litre de sang. Son véhicule a été immobilisé. Elle sera reconvoquée ultérieurement au commissariat de police.

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Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent qu’un accident vient de se produire impliquant deux véhicules, entre Etalans et Valdahon. On déplore 7 victimes dont 4 blessés graves et 3 blessés légers. Les secours sont sur les lieux. Il y a pour l’instant, une importante gêne à la circulation.

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