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Le président de la République tiendra une conférence de presse à 20h15 ce mardi 16 janvier, diffusée en direct sur TF1, France 2 et plusieurs chaînes d’information en continu. « Elle s’inscrit dans le cadre du rendez-vous avec la nation commencé avec les vÅ“ux du 31 décembre et qui s’est poursuivi avec la nomination du Premier ministre Gabriel Attal et de son gouvernement », indique l’Elysée.  

Alors que les tarifs se sont stabilisés depuis plusieurs mois et que la crise énergétique est passée, les factures d’électricité vont bondir dès le 1er février prochain. L’Etat va progressivement réintroduire les taxes. Il devrait s’agir d’une hausse de 10 % pour tous les Français. Pour cela, l’Etat va réintroduire l’une des principales taxes : la TICFE, la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a promis que cette hausse ne dépasserait pas les 10 %.

On l’a appris ce mardi, Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale, a succédé à Elisabeth Borne en tant que Premier ministre. Si un sondage Ipsos, publié en décembre dernier faisait de Gabriel Attal la personnalité politique préférée des Français avec 40% d'opinion favorable, qu’en est-il aujourd’hui ? A peine propulsé à Matignon que les sondages ont afflué concernant le trentenaire fraîchement promu.

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et Le Journal du dimanche, indique que Gabriel Attal bénéficie de la confiance de 48% des Français interrogés. Un score satisfaisant, mais inférieur à celui de sa prédécesseure, Elisabeth Borne, lors de son arrivée à Matignon en mai 2022 (57%). Une étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro révèle également que le nouveau Premier ministre bénéficie d’un soutien majoritaire dans l’opinion avec plus d’un français sur deux (53%) satisfait. De façon générale, c'est à droite que cette nomination convient le plus. Enfin, malgré son jeune âge, le nouveau Premier ministre serait plus populaire chez les seniors que chez les 18-24 ans, ces derniers n'étant que 44% à lui faire confiance contre 54% pour les plus de 50 ans.

Le taux de pauvreté progresse en France. L’Insee a déclaré ce mardi 14 novembre qu’il s'est établi à 14,5% de la population en 2021 en France. Une hausse de 0,9 point par rapport à l'année précédente, en raison notamment de la progression de l'inflation et de la non-reconduction des aides de solidarité exceptionnelles. Les femmes et les enfants sont les premières victimes selon le Secours catholique. En 2021, 9,1 millions de personnes disposaient de revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian, soit 1 158 euros pour une personne seule.

Si vous êtes allés récemment en pharmacie, vous avez dû vous rendre compte de cette affiche, proposée par plusieurs organisations et syndicats pour alerter sur les pénuries de médicaments. Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, ou encore Amoxicilline, ces derniers mois, des tensions d'approvisionnement pèsent sur de nombreux médicaments. Et la situation pourrait encore durer quelques temps.

Depuis des mois maintenant, les autorités sanitaires comme les pharmacies alertent sur les tensions qui pèsent sur l’approvisionnement des médicaments. En ce début d’année 2023, la situation s’est tout sauf améliorée. Des pharmacies ont même dû mettre la main à la pâte pour produire elles-mêmes des molécules en rupture de stock. Le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine chiffre à 3.000 le nombre de molécules en rupture de stock, soit deux fois plus par rapport à l’année dernière. Pour l’heure, les professionnels se mobilisent pour trouver des solutions afin que chaque patient puisse être approvisionné correctement. « Des solutions ponctuelles et très chronophages Â» indique Nadine Bodin-Brotelande, co-présidente du syndicat des pharmaciens du Territoire de Belfort. Des produits sont très touchés, comme le paracétamol, des anti-inflammatoires, ou même certains antibiotiques. Tout cela dans un contexte hivernal qui n’arrange pas les choses. « Malheureusement, avec cette conjoncture d’hiver où on a besoin des antibiotiques, les pathologies vont s’atténuer. Cette pénurie touche plus particulièrement les molécules dont on a besoin en ce moment, en hiver. Mais ça ira de mieux en mieux avec l’arrivée du printemps […] On reste très pénalisé, notamment pendant les gardes, on est toujours en relation avec le médecin pour trouver les solutions les plus adaptées aux patients. Et qu’ils ne manquent jamais leurs traitements Â» indique Nadine Bodin-Brotelande.

Comment expliquer ces tensions ?

Plusieurs raisons sont évoquées. L’Académie nationale de pharmacie pointe un « Ã©norme problème de base Â» qui n’a fait que s’aggraver depuis des années. En cause, selon elle : la chaîne actuelle de fabrication et de distribution. « La France est dépendante concernant les médicaments. On a désindustrialisé la production à l’étranger, et on dépend de la Chine et de l’Inde Â», déplore l’académie scientifique. Par ailleurs, selon Nadine Bodin-Brotelande, le coût du médicament serait aussi problématique. « Il est très peu cher en France, et les laboratoires vont approvisionner ceux qui payent le mieux. Nous ne sommes pas prioritaires par rapport aux autres. Donc nous sommes toujours les derniers servis par rapport à certains pays d’Europe. C’est un souci qui n’existe pas que d’aujourd’hui Â». La demande exacerbée de certaines molécules pourrait aussi être l’une des conséquences directes de l’après-Covid et de la perte d’une certaine immunité. « Le fait de porter le masque pendant deux ans n’a pas stimulé l’immunité, et aujourd’hui quand vous avez juste un petit rhume, il devient souvent très compliqué au niveau des voies respiratoires. Il y a besoin quelques fois d’une prescription de paracétamol ou d’antibiotiques plus importante pour éviter les infections Â» explique Nadine Bodin-Brotelande. Selon la co-présidente du syndicat des pharmaciens du Territoire de Belfort, ces pénuries devraient s’atténuer courant du premier semestre 2023. Les professionnels Å“uvrent du mieux qu’ils le peuvent afin de trouver des solutions au niveau national, et que l’ensemble de la profession puisse être approvisionnée dans les meilleurs conditions.

 

Nadine Bodin-Brotelande, co-présidente du syndicat des pharmaciens du Territoire de Belfort : 

 

 

Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats remplissant les conditions pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 12 prétendants à l'Elysée, on compte un candidat de plus qu'en 2017, et deux de plus par rapport à 2012. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a dévoilé ce midi les candidatures à l'élection présidentielle validée par les Sages. Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Ã‰ric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan seront les candidats à l’élection présidentielle de 2022.